iYá Africa constitue un renouveau afropolitain. Il existe certes une multitude d’associations africaines mais il n’existait pas de lieu où pouvaient se réunir la diaspora et et les africains autour de sujets communs, autour du « soft power africain » et de ce que le continent de l’humanité a laissé au monde. La difficile identification des étudiants afro-américains et afro-brésiliens avec les médias et les associations existantes, rendait l’urgence de la création d’iYá nécessaire. iYá se trouve donc à la croisée des chemins, célébrant la diversité et le transculturel, célébrant la matrice africaine dans le monde, et important dans un milieu francophone étranger à ces sujets, les analyses déjà menées dans les bastions politiques des bureaux des African Studies aux Etats-Unis.
Quatre étudiantes et amies se sont réunies pour créer ce projet. Il y avait une jeune française d’origine bénino-togolaise, étudiant les African-American studies en Floride, Assiata Adams. Il y avait aussi une jeune camerounaise étudiante en droit en Norvège, Francisca Tchouli. Il y avait une jeune française ayant passé son enfance entre le Cameroun et la France. Et enfin, j’étais aussi l’une des étudiantes à l’initiative d’iYá. Mes origines afro-brésiliennes, togolaise, nigériane et allemande exigeaient la création d’une association au carrefour des identités hybrides.
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