Le capitaliste est un être qui hallucine
l’accumulation du Capital comme
le Processus semé d’embuches
dont la fin est l’identification avec
Dieu le Propriétaire suprême :
Scarabée divin qui
embrasse toute la matière du monde.
Représentant symbolique de l’activité laborieuse
qui en fonction de sa « charge » économique
permet aux hommes en société de
satisfaire leurs désirs
l’argent est halluciné par les êtres immatures
comme l’objet merveilleux dont la détention
gratifie du pouvoir de combler leurs désirs
sans être soumis à la contrainte du travail.
D’où la fascination que l’argent exerce sur
les hommes non structurés qui hallucinent
la possession du Capital comme le moment
d’apothéôse.
L’argent est la cause de l’aliénation de
l’Humanité actuelle qui méconnait l’initiation.
Les hommes prédateurs sont des êtres qui
étant privés de structuration symbolique
s’acharnent à chasser des hommes
et à les réduire en esclavage aux fins
qu’ils subviennent à leur subsistance.
Le négrier est le père du capitaliste :
le Capital n’est-il pas l’essence des
esclaves « mise en conserve » pour
garantir la jouissance du capitaliste
et préserver à jamais ce dernier de
l’ angoisse primitive de mourir de faim ?
Il ne faut surtout pas s’y tromper :
la civilisation de consommation
est l’orgie des adeptes
du libéro-capitaliste
pour tenter d’exorciser
l’angoisse de mourir de faim.
La « faim d’argent » qui sous-tend la société
libéro-capitaliste
est une pathologie dont les hommes tentent
de se défendre par la lutte sans merci pour
l’accumulation du Capital
supposé culminer à la plénitude de L’Etre.
L’activité accumulatrice du Capital c’est
la métaphore de l’avidité du schizophrène
cet être non structuré par manque de
la médiation d’un père porteur de Verbe.
Celui qui a la passion pour l’argent n’éprouve
pas la nécessité de médiatiser sa passion
par l’activité productrice.
La passion qui le dévore est un motif
suffisant à l’acte d’appropriation :
sous l’apparence du profit maximum
la pulsion de prise et de rétention est
la pulsion qui préside
au « processus d’accumulation du Capital » .
Acquis par la pulsion de prise et de rétention
le Capital « fait corps » avec le Capitaliste
qui le phantasme comme son phallus.
C’est ce qui confère sa difficulté
à la juste répartition du Capital que
ne cesse de réclamer le brave travailleur.
Le Capital est un simulacre de phallus qui
laisse le capitaliste sur sa faim
de complétude.
La déception et l’irréductibilité
de son « vécu de castration »
sont à l’origine de
la méchanceté inexorable du capitaliste
qui phantasme la destruction du monde.
A l’origine du processus d’accumulation du Capital
il est permis de postuler le traumatisme oral qui
contraint le frustré oral (le capitaliste) à se doter
des moyens de substitution pour compenser
la frustration dont il fut l’objet
et par la même « activité de capitalisation »
de faire subir par vengeance la frustration orale
à l’Humanité figure substitutive de la mère frustrante.
La société de consommation : le Banquet des frustrés.
Quand on demande à un homme politique
pourquoi il a eu un comportement que
la morale réprouve
il répond avec candeur : « parce que ça
n’était pas interdit par la loi.»
C’est bien la preuve que le citoyen
est le produit de l’idéologie politique
et non le produit de l’éducation.
Pour améliorer l’état pervers du monde
il est nécessaire d’introduire la morale
dans la formation politique du citoyen.
Comment peut-on en tant qu’être humain
s’engager dans une action
de politique extérieure
en ne prenant en compte
que l’intérêt de sa nation
à l’exclusion
de la dimension morale ?
C’est horrible de bannir
la morale des transactions entre nations
car c’est refuser d’accorder l’humanité
aux ressortissants des nations étrangères.
La pratique rationalisée du « profit maximum »
supposé basé
sur l’exigence de l’ « offre et la demande »
(sous-tendue par le facteur inconnu
de la spéculation du demandeur.)
par les théoriciens du capitalisme
est en contradiction flagrante
avec le principe fondateur
de la société des hommes.
En effet celle-ci postule
la castration symbolique qui
consiste dans la détermination
les sexes et leur mise en relation
selon la Loi de la « différence dans l’unité »
principe qui prescrit
l’égalité fondamentale des partenaires sociaux.
C’est aux fins de démobiliser les porteurs d’espoir
et de les empêcher d’oeuvrer à l’assainissement
de cette jungle sociale
que les bénéficiaires de ce système
vont proclamant « urbi et orbi » que
l’excès de civilisation en est la cause.
A la vérité
c’est au refus obstiné de s’acquitter
de la « Dettes symbolique » envers
les Ancêtres-fondateurs
qui est à l’origine de l’inaptitude de
l’homme de la société sans initiation
à la structuration symbolique
sans laquelle il n’existe pas d’homme accompli !
Les êtres barbares qui n’ont pas
passé par
les « fourches caudines » de
l’initiation structurante
sont des êtres sans foi ni loi
dés-espérés qui hallucinent
la lutte impitoyable pour
l’accumulation d’un capital
comme la voie unique pour
assurer l’éternité de
leur présence dans le monde.
Ces êtres obsédés par le jouir
sont ceux qui rendent invivable
la vie sociale des êtres humains.
La vie de chaque personne est le reflet de
son essence et c’est en vain que
le prédateur humain s’acharne à la lui
arracher et à se l’approprier
en phantasmant la toute-puissance.
La plupart des hommes donnent
l’impression d’abandonner leur vie
au prédateur : illusion.
L’aliénation est la technique d’hibernation
par laquelle l’homme faible se « défend »
quitte à ranimer la flamme de
sa personnalité lorsque
les circonstances favorables se présentent.
Quant aux âmes fortes elles refusent
« mordicus » de céder à la fureur
du prédateur et résistent par
l’activité créatrice originale pour
non seulement revendiquer leur survie
mais surtout pour affirmer l’éternité
de leur essence à la face du
prédateur réduit à ses limites d’être « fini ».
Le civilisé devrait (noblesse oblige) constituer
le modèle universel pas seulement pour
la technique de faire du profit maximum
ou ce qui concerne les manières de table
mais surtout faire fonction
de référence morale à ceux
qui ne sont pas parvenus à
ce sommet de l’Evolution.
Sinon cela reviendrait
à réduire le mode de vie
de l’homme civilisé
à un « jeu d’hypocrisie »
dommageable à l’idéal de l’ Humanité.
Il faut sauver la Civilisation de l’hypocrisie.
Le monde est régi par l’Economie basée
sur la règle sacro-sainte
du profit maximum qui
exclut la morale et la fraternité humaine.
Ce qui fonde l’espoir des dominés c’est
le comportement sadique des dominants
qui ignore la Loi : principe du monde
dont la transgression est fatale à l’agent.
L’angoisse de mort non maîtrisée
dans une activité symboligène
et vécue sur le mode imaginaire
est responsable de bien de maux
plus ou moins graves imputables
au manque de système d’initiation.
Lorsqu’un homme non structuré ne peut pas
exorciser l’angoisse de mort qui le taraude
pour être inapte à symboliser
les pulsions de destruction qui la génèrent
il est condamné à commettre un crime réel
ou imaginaire qui consiste à se jeter dans
dans un rapport de jouissance
où le partenaire est halluciné
comme une personne
sacrifiée dans un « délire de dévoration ».
Quand les hommes seront lassés des guerres
pour le profit maximum et le plus-de-jouir
ils aspireront à la paix
afin de sauver les « beaux-restes »
fondements sacrés de l’Humanité.
Il est clair que ce qui est imposé
n’a aucune chance de prospérer :
on ne prend conscience de
la valeur d’une chose qu’on aime
que lorsqu’il y a menace de perdre celle-ci.
Quand l’homme a perdu sa structure
il lui reste l’argent
auquel il s’accroche
comme le bousier au crottin.
En effet privé d’argent
l’ « être-de-pulsions »
bascule i-né-luc-ta-ble-ment
dans le « trou noir de la psychose ».
En conseillant à leurs clients de faire
des sacrifices humains pour devenir
tout-puissants et riches
dans la jungle où nous survivons
les marabouts veulent sans doute
signifier que l’option du travail
est aride et sans issue
et que la voie royale qui mène
à la puissance et à la richesse
auxquelles les hommes aspirent
est le sacrifice humain qui
étouffe l’empathie de l’homme et
le rend cruel envers son prochain.
En effet puissance et richesse
sont incompatibles avec l’humain.
Le « sacrifice humain » dont tout le monde s’indigne
est à la vérité le rituel fondateur d’une société
qui ignore la valeur fondatrice du travail et
où le plus puissant s’arroge le droit
de s’emparer des produits du travail d’autrui
voire à le réduire lui-même
à l’état de vulgaire instrument de production.
Le rituel de sacrifice humain qui sévit
dans les sociétés négro-africaines
est le substitut grossier du profit maximum
des sociétés occidentales « hyper-civilisées »
où la loi de l’ « offre et la demande » relève
de la pire sorcellerie : rationalisée.
Le sacrifice humain
qui repose sur la « magie du semblable »
volera en éclats avec la Révolution symbolique ;
Nous vivons actuellement une période de déclin
où l’être social n’est plus reconnu par son statut
mais ex-posé aux phantasmes des autres qui
à leur guise le « déshabillent »
et le réduisent en déchet
en dépit de sa capacité à créer des valeurs.
L’ordre social a régressé aux temps barbares
et l’être tout-puissant s’est imposé en référent.
A tort parle t-on encore de « société de droit ».
Nous savons que le travail est l’activité
productrice de richesses
mais cela ne nous semble pas évident
que le fait de sacrifier l’enfant d’autrui
ou même son propre enfant
en tout cas un autre être humain
puisse être pourvoyeuse de richesses.
Le mode de penser pré-symbolique
(basé sur l’identification projective
à l’autre)
qui sous-tend les sacrifices humains
relève du délire de toute-puissance
d’hommes sans structure symbolique.
Si nous vivions dans un monde civilisé
comme ils le chantent tous les jours
nous n’assisterions pas à ce spectacle
où les puissants
s’acharnent sur les faibles
foulent aux pieds leurs droits et
les utilisent comme objet
de production et de jouissance.
La civilisation postule la maîtrise
des pulsions et l’adhésion
au principe de la production de
ses propres moyens d’existence.
Autrement dit : l’autonomie de
la personne et l’acceptation de l’autre.
C’est en voulant sauver sa vie de la captation
du grand Autre
et réaliser ses potentialités
que l’être porteur de Verbe
peut la perdre dans le conflit
et non parce qu’il désire sacrifier son être
à l’instar de l’ « hypnotisé »
qui est floué de son essence en cherchant
la toute-puissance par l’absorption-fusion..
Pour l’homme
une mort n’est pas identique à une autre :
mourir en se battant pour l’ex-sistence
n’est pas la même chose que
la perdre dans la poursuite de la jouissance.
Même le sacrifice de leur dignité que font
les hommes (en devenant des déchets)
aux fins de satisfaire
le désir de toute-puissance du maître
ne comble pas celui-ci.
Devant son « repoussoir » volontaire
le maître a le vécu d’être une dupe et
fait une crise paranoïaque
où il accuse la victime
d’être son persécuteur !
Peut être avons-nous tort de faire
le sacrifice de notre dignité
dans l’espoir de combler le maître
afin qu’il nous « laisse tranquille »
dans notre déchéance.
Et si finalement ce que veut le maître
était de recevoir les sanctions méritées ?
Devant le peuple qu’il a « réduit en déchet »
au lieu de jubiler d’avoir atteint son objectif
le tyran entre en fureur et « fabrique »
des comploteurs tapis dans le peuple
réduit en déchet.
Le malheur du tyran est qu’il n’y a pas
un système d’initiation pour
lui infliger à la castration symbolique
Finalement
la tyrannie doit être considérée comme
une exigence d’ « opposition » inébranlable.
Créer c’est verser des larmes symboliques
sur le triste sort de l’Humanité souffrante
en espérant que
le tyran ne comprendra pas la métaphore
car il ne veut pas qu’on
pleure lorsqu’il inflige les pires exactions
mais qu’on affiche le masque du Bonheur
pour lui épargner la mauvaise conscience.
Le tyran c’est le « double-masculin »
de la Grande Mère des origines qui
par la terreur
maintient l’Humanité « en souffrance ».
Un homme en vaut un autre dans l’absolu et
s’ils sont différenciés dans le monde
c’est pour échanger et s’enrichir
de l’apport des autres.
Le tyran dont le Moi hypertrophié
se substitue aux autres et se prend
pour le Tout
est un homme aliéné qui aliène.
L’Humanité authentique
sera le produit
du meurtre symbolique du tyran et
du partage juste de ses prérogatives.
Tel est le projet de la lutte pour démocratie.
Le profit maximum postule transgression
et refoulement de l’Esprit de Justice
ou la « Maat »
fondement stable du monde..
Il ne faut donc pas s’étonner
que là où prévaut le profit maximum
le monde vacille sur son fondement
et menace à tout instant de
s’effondrer.
Assurément ce n’est pas la sagesse
qui gouverne ce monde « vermoulu».
Les hommes de cette société sans initiation
phantasment qu’ils sont des dieux-vivants
parcourent la société des Pères fondateurs
pillant saccageant détruisant tout ce
que le sacrifice de ceux-ci a sorti du chaos.
La société et les valeurs qui la constituent
sont les « produits » de l’activité initiatique.
Lorsqu’on n’est pas structuré on est assiégé par
l’ « angoisse sans nom » qui
prive du sentiment d’être :
telle est la raison de la lutte
impitoyable pour la survie
qui pousse l »homme
à étrangler ses semblables
dans l’affrontement économique sous-tendu
par la règle sacro-sainte du profit maximum.
Le fait de savoir qu’il est destiné à la mort est
une perspective dés-agréable qui
empoisonne le plaisir
d’être au monde de l’être humain.
Et si à cette privation intolérable
viennent s’ajouter les exigences
et les exactions
de la société libéro-capitaliste
alors il faut le dire :
c’est l’enfer sur terre
pour l’être dé-muni !
En effet le capitaliste
ne supporte le fait de devoir
mourir un jour
qu’à faire payer au pauvre sa fureur d’exister.
En politique (dit-on) « la morale n’intervient pas »
et l’intérêt supérieur de la Nation prime :
elle justifie toutes les atrocités
que l’on commet pour sa grandeur
sur d’autres collectivités humaines.
Les victimes qui ne partagent pas
cette vision du monde
la combattent avec l’énergie du désespoir
et lui opposent le caractère l’irréductible de
la Loi morale qui nécessairement
médiatise les relations humaines.
Pour quelle Raison serait-il permis
de sacrifier une partie de l’Humanité
à la grandeur d’une autre partie de cette dernière ?
Les grandes démocraties ne veulent pas que
leur nom soit cité dans les sales affaires
où leur rôle est pourtant déterminant :
elles exigent qu’on ne retienne d’eux
que ce que leur constitution stipule.
C’est ainsi que
les grandes démocraties s’avèrent
aliénantes pour l’Humanité
en lui interdisant de voir la Vérité
et en la contraignant à recourir au
vieux procédé du « bouc-émissaire ».
les grandes démocraties se comportent
comme si elles étaient au dessus de la Loi.
Le Capital est le résultat de l’accumulation
des bénéfices tirés du profit maximum
et non le produit
des épargnes du détenteur du Capital.
Le capitaliste est un être « a-vide »
qui masque son angoisse de castration
en s’appropriant le capital social :
symbole du « manque à vivre »
des salariés soumis à la « Loi d’airain ».
Il faut se trouver dans l’état de détresse
hallucinatoire
pour croire que dans cette société
libéro-capitaliste
où la propriété individuelle est
sacro-sainte
il soit permis de s’emparer par
la force la ruse ou au moyen
de subtilités juridiques
de ce qui appartient à autrui
voire de son corps lui-même.
L’« accomplissement » humain
postule l’initiation
des êtres sociaux au respect de la Loi.
Constituée d’hommes qui avaient aliéné
leur désir de toute puissance
en le transférant sur un Chef
la famille primitive n’était pas la cellule
de base de la société d’hommes (initiés)
mais un lieu de refoulement de pulsions
qui devait faire obstacle à l’é-mer-gence
de la société d’êtres humains.
L’obsession de ceux qui sont enfer-més
dans un système de dictature
est de commettre le meurtre
du Chef tout-puissant et de lutter
sans merci pour prendre sa place.
On sort de la dictature
des pulsions de la Nature par l’initiation.
Selon la gravité de la crise qui frappe la société
les hommes régressent à un niveau antérieur de
leur développement et perdent leurs acquits .
C’est ce qui explique le retour « du refoulé » :
la barbarie qui suit le triomphalisme
des périodes fastes d’intense créativité
comme ce fut le cas de l’épisode nazi après
un épanouissement culturel sans précédent
et le resurgissement actuel
de la « Bête »coloniale.
On est donc fondé à dire que la civilisation
qui postule la maîtrise symbolique
des pulsions même en temps de crise
est une mystification qui n’existe pas
et que nous sommes les dupes des malins
qui parce qu’ils sont revêtus
de la « peau de léopard » des pères morts
veulent nous faire croire qu’ils sont civilisés.
Quand les hommes seront lassés des guerres
pour le profit maximum et le plus-de-jouir
ils aspireront à la paix
afin de sauver les « beaux-restes »
fondements sacrés de l’Humanité.
Il est clair que ce qui est imposé
n’a aucune chance de prospérer :
on ne prend conscience de
la valeur d’une chose qu’on aime
que lorsqu’il y a menace de perdre celle-ci.
Etre autonome c’est être structuré et avoir
la capacité de consulter le Verbe inscrit
dans le système symbolique.
Le vrai croyant est celui qui
suit les prescriptions de
de sa conscience comme la loi de Dieu
et non celui qui méconnaît sa conscience
et qui se contente
de réciter les sourates ou les Pater Noster.
L’intrusion de l’Argent et la domination absolue
qu’il exerce désormais dans les sociétés noires
a détruit la structure symbolique traditionnelle
et installé l’organisation « dia-bolique » où
l’Argent et non le Verbe constitue le Référent.
La société libéro-capitaliste qui élève l’argent
au rang de la divinité toute-puissante
est le « tombeau » du monde kémite naguère
érigé sur le fondement du système symbolique.
Les révolutions sanglantes qui remplacent
un régime par un autre dans l’espoir de
faire la promotion d’un monde nouveau
ont montré leurs limites dérisoires.
La solution porteuse d’espoir vraie
est de trouver une technique susceptible
de favoriser l’activité « symboligène »
des pulsions anales-sadiques à l’origine
de la société libéro-capitaliste qui pousse
les êtres non structurés et désespérés
à des luttes im-pitoyables pour la sur-vie.
C’est en ayant l’audace d’exister
sans la permission de l’Autre
que l’on goutte à l’existence
et qu’on sait que la saveur
de l’existence
n’a rien à voir avec
le « dé-goût » masochiste
du « bonheur dans l’esclavage ».
C’est aux fins d’aliéner le peuple
pour l’utiliser comme instrument
de production et de jouissance
que le Prince opère la confusion
entre le Fétiche gardien de
sa Domination et Dieu
garant de la fraternité.
Le frère s’aliène en maitre
en « semant la confusion »
entre le fétiche et Dieu-le-Père.
Dieu est universel ou il n’est que le Fétiche
qui usurpe le signifiant Dieu.
Il résulte de cela que le dieu
du maitre tout-puissant qui
aliène les hommes et
les réduits en intruments de
production et de jouissance
n’est pas Dieu mais
en vérité le Fétiche commis
à la garde des hommes qu’il a chosifiés.
Plutôt que de placer sa nation dans le monde
c’est le contraire que fait l’ultra-nationaliste
qui réduit l’Humanité-mère aux dimensions
de sa petite nation.
C’est ainsi que l’ultra-nationaliste
substitue sa nation à l’Humanité
et le nationalisme aveugle
à l’humanisme.
Il en est ainsi parce que aucun lien
ne « re-lie » cet homme à sa mère
au sein d’une structure symbolique
(la famille)
La nation-mère idéalisée est
la divinité fascinante de l’ultra-nationaliste.
Si les voies du plus-de-jouir et de l’accumulation
(de l’argent) sont porteuses
de « conscience malheureuse » et de désespoir
pour être non respectueux du Verbe
le processus d’initiation fondé sur
le respect scrupuleux du Verbe
gratifie t-il de la paix de l’âme
ainsi que de la foi en l’accomplissement de soi.
C’est parce que la société libéro-capitaliste est
régie par les règles sacro-saintes
du plus -de-jouir et de l’accumulation du capital
que les hommes non structurés sont « assiégés »
par les pulsions de mort et l’angoisse de désêtre.
Le « Cours du monde » ressemble
au déroulement du Serpent :
Entité sans père ni mère
sans cou ni fesse
qui avance
sans cesse et sans fin
en dévorant ce qu’il crée.
D’où l’horreur qu’inspire
à l’humain
cette Entité qui l’a mis au monde.
Le pervers instrument du plus-de-jouir et
le capitaliste instrument du processus
d’accumulation de l’argent
ne sont pas sans savoir que
ces objectifs apparents de l’activité
des hommes dans le monde
ne sont pas les Buts de l’existence
et que celle-ci est « sous-tendue »
par une Energie créatrice
et destructrice sans finalité assignable.
Au fondement du régime libéro-capitaliste
sur lequel règne le tyrannique dieu argent
il y a sans doute l’in-capacité à sublimer
et à symboliser ses pulsions anales
ayant l’argent pour substitut social.
L’Humanité est-elle prise en otage
par des êtres « fixés » au stade anal
et que terrorise l’angoisse de castration
condition de l’initiation « symboligène » ?
La passion dévorante qui « sous-tend » le processus
d’accumulation qui culmine au Capital
a partie liée avec la poursuite effrénée
de l’Absolu.
Le « devenir capitaliste » est halluciné
comme l’instant magique de
la transmutation où l’homme connait l’apothéose.
La société libéro-capitaliste est un système aliéné
dont on n’émerge que par le renoncement
au plus-de-jouir et au profit maximum et
l’activité créatrice des formes préverbales
éléments constituants du « Langage des formes ».
N’est-ce pas professer la destruction et la folie
que de poser le plus-de-jouir et
le profit maximum comme les prescriptions
qui doivent présider les échanges dans
la société des êtres humains ?
Comment les Autorités sociales font-elles
pour ne pas voir que le plus-de-jouir et
le profit maximum ont pour effet funeste
de réduire l’être humain à l’état d’ « objet »
et de faire obstacle à l’émergence
et au plein accomplissement de l’humanité ?
C’est parce que le peuple infantilisé pro-jette sur
le Prince
son phantasme de père tout-puissant que
son persécuteur idéalisé ne bascule pas
dans le trou de la folie.
Le peuple en mal de protection élève
le plus mystificateur de ses fils au rang
de Dieu :
comme la mère toute-puissante
le peuple est victime de son désir de grandeur.
Il faut mettre à nu la duplicité des politiques
qui aliènent les « pères de famille »
en mettant en exergue
leurs responsabilités d’éducateurs
alors qu’ils savent pertinemment
que depuis leur jeune âge les citoyens
sont soumis à l’aliénation idéologique
religieuse « sectaire » et occultiste.
En charge de la gestion
les politiques ont le devoir de prendre
leurs responsabilités dans le destin
de la famille cellule de base de la société.
Dès que les enfants quittent le cercle familial
pour aller à l’école maternelle primaire
secondaire et à l’université
ils sont accaparés par des valeurs
religieuses idéologiques occultistes qui
tentent de les accaparer et de les aliéner
vidant ainsi le terme famille de son sens
pour la réduire à la fonction
de « couverture »
de ce qui est radicalement
différent pour ne pas dire antagoniste.
Il en résulte que la croyance aveugle
à l’unité de la familiale génétique est
de l’ordre de la défense magique qui
ne protège plus de la « menace d’aliénation ».
Comme chez nous l’enfant égoïste se démène
pour accaparer la personne de la mère
et ce qu’elle prépare pour la famille
l’enfant égoïste venu d’ailleurs
fait main basse sur la Terre et
s’approprie ce qu’elle produit
dans l’intérêt de l’Humanité.
Avec cette différence :
l’enfant égoïste de chez nous
est considéré comme un sorcier
et marginalisé s’il s’avère qu’il
est non amendable
alors qu’ailleurs il est redouté et
perçu comme un dieu propriétaire de Tout.
Les tenants de l’idéologie de consommation
doivent savoir que la « consommation
pour la consommation » culmine
inéluctablement à la consumation.
Pour s’humaniser les pulsions de
consommation-destruction doivent être
« médiatisées » et soumises à l’activité
plastique qui ouvre la voie à
l’é-mer-gence des formes préverbales
qui s’avèrent les constituants du Langage.
L’argent est le moyen de domination
qui livre pieds et mains liés
le démuni à la jouissance du nanti.
Mais alors que l’être non structuré
s’abandonne « corps et âme »
l’initié observe le jouisseur
et dé-couvre en lui un parfait idiot.
Et si la « Volonté de puissance » et son double
monstrueux (le « plus-de-jouir »)
étaient les responsables de
l’état calamiteux de la société libéro-capitaliste
qui s’enorgueillit d’ignorer
la castration symbolique
et la maitrise des désirs ?
Et si les « plaies » qui défigurent l’Humanité
étaient imputables à
sa non structuration symbolique que tente
en vain de surcompenser le processus
destructeur de l’accumulation du Capital ?
L’in-aptitude à donner satisfaction aux
pulsions anales sadiques
à la faveur de leur déplacement
dans le champ de la métaphore
(artistique) est à l’origine
des affrontements permanents.
Le libéro-capitalisme
est sous-tendu par l’obsession
de la jouissance anale-sadique
à laquelle le processus
d’ « accumulation du capital »
tente en vain de donner satisfaction.
Edifiée sur les bases conflictuelles la société
libéro-capitaliste
n’est pas une société authentique mais
un simulacre de société
où les hommes en souffrance vivent
dans la précarité.
L’intégration au libéro-capitalisme
qui « foule aux pieds » Maat
condamne l’être du profit maximum
à la frustration de l’existence authentique.
On ne demande pas aux hommes politiques
de s’identifier au phallus pour combler
le Trou du monde.
On attend d’eux qu’ils
soient des « porteurs de phallus »
pour élaborer des liens symboliques
entre les hommes désemparés
afin qu’ils « maitrisent » l’angoisse
du Trou dans une société « structurée ».
En regardant les stars de la politique s’agiter
avec une telle passion sur la scène du monde
on serait tenté de croire qu’elles sont
« occupées » par quelque chose
d’importance capitale.
Mais non !
Elles sont agitées par une vaine passion.
Et c’est l’horreur du Vide qui empêche
les hommes de voir la Vérité du Vide
que n’occultent pas ces maitres délirants.
Il faut avoir le courage de regarder en face la société
libéro-capitaliste qui conditionne nos vies :
c’est une relation d’ambivalence obsessionnelle
faite d’amour et de haine qui « lie » les salariés
étranglés par la « loi d’airain » et le capitaliste.
Les salariés ne cachent pas leur haine pour
celui-ci mais dénient leur folle admiration
parce qu’ils auraient bien voulu être à sa place.
Le sacrifice du bouc émissaire en la personne
de l’étranger (le Noir de préférence) est
ce qui dessert le nœud gordien de la relation
d’ambivalence qui lie les salariés et le capitaliste.
Les hommes sont congénitalement possédés
par l’esprit de « profit maximum » mais ils
passent le plus clair de leur temps
à dénier cette vérité
en la masquant par des illusions.
Le monde : un « jeu de dupes »
qui voile sa cruauté congénitale
en incriminant son représentant
le capitaliste.
Le « bouc émissairiat » des temps primitifs
est le fondement de cette fière civilisation.
La dictature du « profit maximum »
déshumanise l’homme et
ne lui permet pas d’avoir
une relation d’harmonie
avec ses semblables
et avec eux
de concocter un projet commun.
Le principe du libéro-capitalisme
c’est le profit maximum
présent dans tous les hommes.
Objet d’une envie universelle
le capitaliste n’est
que le représentant
d’un système qu’il n’a pas créé.
La Politique est le « jeu des dupes » où
les acteurs sociaux signent des accords
en tournant le dos à l’ennemi:
le « plus de jouir » embusqué
dont l’inconscient est
le lieu mis à jour par Freud.
Il n’a pas de changement qualitatif
sans la « maitrise » de l’inconscient.
Il faut avoir le courage de regarder en face la société
libéro-capitaliste qui conditionne nos vies :
c’est une relation d’ambivalence obsessionnelle
faite d’amour et de haine qui « lie » les salariés
étranglés par la « loi d’airain » et le capitaliste.
Les salariés ne cachent pas leur haine pour
celui-ci mais dénient leur folle admiration
parce qu’ils auraient bien voulu être à sa place.
Le sacrifice du bouc émissaire en la personne
de l’étranger (le Noir de préférence) est
ce qui dessert le nœud gordien de la relation
d’ambivalence qui lie les salariés et le capitaliste.
Les « Princes » sont des hypnotiseurs dont
les discours ont pour effet d’endormir
le peuple
pour l’exploiter en toute tranquillité.
Aujourd’hui la majeure partie
du peuple est dés-abusée et refuse de
« jouer la comédie de la démocratie »
en allant mettre un bulletin dans les urnes.
Il ne reste plus aux Princes que de rendre
le vote « obligatoire sous peine de prison ».
Si nous écoutions ces « princes qui
nous gouvernent » qui nous assurent
qu’ils savent vers quel « havre »
ils nous mènent à travers
ces guerres destructrices qu’ils
répandent dans le monde entier
nous dormirions
sur nos deux oreilles.
Mais comme l’enfant in-quiet
malgré les assurances de son père
ainsi ne pouvons-nous pas
nous angoisser en dépit
des discours lénifiants
des princes qui nous gouvernent.
Pour le néo-colonisé déstructuré qui est confronté
à la multiplicité des désirs qu’offre le « Marché »
c’est l’enfer de Saint Antoine.
L’homme noir déstructuré
constitue un danger menaçant
pour sa société : à être confronté à la tyrannie
des désirs qu’il n’a pas les moyens de maitriser.
La mise en contact brutale de l’homme noir
traditionnel avec le « Marché mondial » et
ses objets de désir innombrables
a pour conséquence désastreuse
la remise en question de son identité
organisée autour des échanges primaires
avec son environnement non « développé ».
Le drame de l’homme noir traditionnel est
d’être confronté à son corps défendant
à l’impossibilité de satisfaire la multiplicité
de ses objets de désir qu’il ne produit pas lui-même.
La « mutation génétique » eut pour conséquence de
« faire voler en éclats » l’instinct infaillible
et l’unicité de son objet pour leur substituer
la multiplicité des désirs et de leurs objets.
C’est ainsi qu’émergea l’homme
cet être « déchiré » par ses désirs in-conciliables.
L’irruption de la production industrielle
et du « Marché » dans le contexte de
la production et la consommation
traditionnelles
a suscité l’éclatement du désir
de l’homme de la modernité
et l’a ex-posé à la menace
d’aliénation de son être
génératrice de la nécessité
de se battre sans cesse pour
la reconstruction de son identité.
Tels sont les dangers qui guettent
l’homme négro-africain qui affronte
sans passeur le mode de vie moderne.
Ne disposant pas de moyens adéquats pour assurer
la maitrise symbolique de ses pulsions sadiques
l’être non initié n’a que la voie de la projection
pour se libérer de leur persécution.
C’est ainsi que la projection paranoïaque
a donné naissance à la « politique » de
son exploitation à des fins économiques.
Les guerres économiques sont la source
des « bénéfices secondaires » qui s’avèrent
la cause de la perpétuation de l’ état de guerre.
Racisme et Tribalisme
La politique de l’assimilation était
une tentative d’aliénation
car elle visait à arracher
par la force et la ruse
une personne à sa mère
pour lui offrir une autre
civilisée et blanche.
Cette politique est
vouée à l’échec
pour méconnaître
le fondement narcissique
sur lequel repose la personnalité.
C’est un « mécanisme de défense » chez le dominé
de s’identifier au dominateur
(sans doute pour s’épargner
la honte de se voir humilié)
et d’infliger des exactions à ses frères de misère.
Telle est la manière aliénée de l’homme dominé
d’exprimer sur le mode dramatique son malheur.
La lutte compulsive pour la domination
enferme les hommes dans le système pervers
du sado-masochisme abject qui aliène l’Humanité.
Le plus angoissant pour la vie en société :
pas plus que « l’habit ne fait le moine »
la station debout et l’apparence
ne suffisent pas pour définir l’homme.
La structuration symbolique
constitutive de l’ « être-de-langage »
est nécessaire à l’accomplissement
de l’être humain.
Comment distinguer l’être-de-langage
et l’homme « serf du Langage » qui
coexistent dans les sociétés humaines ?
Si l’on veut éviter les réactions émotionnelles
et voir les choses sous l’angle de la vérité
dont les hommes ont besoin
pour la résolution du problème du racisme
il est nécessaire de mépriser la fascination
des intérêts narcissiques de race
et de constater que le désir inconscient de
l’homme noir ambitieux n’est pas de lutter
contre le racisme dont sa race est victime
mais de s’identifier au négrier
et de devenir propriétaire d’esclaves noirs.
Malheureusement pour les négriers noirs
l’identification au négrier blanc
ne résout pas son problème d’homme aliéné.
Quel mérite l’esclavagiste trouve t-il à nier
l’humanité de son semblable pour
le réduire à l’état d’instrument
et d’objet de jouissance ?
La réponse qui s’impose :
l’esclavagiste est un être
non structuré persécuté par
ses pulsions de jouissance
dont il hallucine la satisfaction
à réduire les autres en « objets ».
Le discours raciste relève du « délire. »
L’homme qui n’a pas acquit à l’état
de structuration symbolique
a pour fondement un trou dévorant
qu’il tente d’exorciser en sacrifiant
son frère pour lui servir de phallus.
Non structuré
L’homme est un être « halluciné. »
Le phantasme de l’être privé du « sentiment d’être »
(pour manquer de structuration symbolique)
c’est le vécu de toute-puissance qui ne tolère pas
l’existence d’un autre à qui il impose la fonction
de miroir idéalisant (de son Moi hypertrophié).
Pour l’homme qui a culminé à l’apothéose
l’autre n’est pas une personne mais un « objet »
chargé de le rassurer sur son statut de dieu-vivant.
Pour casser le ressort de la compulsion
à reproduire son aliénation
mis en place (par les exactions
et l’endoctrinement du maître)
l’homme noir doit se souvenir
que c’est lui le premier
qui cassa le ressort du cycle
de la répétition de la Nature
pour faire émerger
la société des êtres humains.
Il faut savoir que c’est
après avoir créé celle-ci que
le Père-fondateur se retira
dans le Royaume des morts
en confiant à un « délégué »
porteur de Verbe
(hélas !) aujourd’hui destitué
la charge de conduire de son Œuvre.
Jésus tel que nous le connaissons (par les écrits de
ses disciples
un des plus grands initiés qui soient
n’a certainement pas pu dire :
« aimez-vous les uns autres »
mais « ayez pitié les uns des autres
parce que vous ne savez pas ce que vous faites ».
En effet tout initié sait comme le Bouddha que
la pitié est le sentiment qu’inspirent les hommes.
Il faut sans doute voir un défaut d’interprétation
ou de la malignité dans cette phrase prêtée à Jésus.
Le Nègre est le « bouc -émissaire » élu
qui permet aux « bien-pensants »
dans cette société pré-symbolique
d’exorciser leur vécu de déchéance.
Si le Nègre n’existait pas il faudrait
l’inventer pour éviter à l’Humanité
fixée au stade anal-sadique
de basculer dans le délire paranoïaque.
Les hommes fixés au stade anal-sadique
se libèrent
de leur symptôme paranoïaque
à évacuer sur les autres leurs déchets
à défaut d’entrer en thérapie aux fins
de parvenir à
les maîtriser par l’activité symboligène.
Dans ce système anal-sadique les hommes
éprouvent le besoin irrépressible
de mépriser les autres et
de les trainer dans le boue pour
évacuer leur vécu de déchéance.
Tel est le fondement du racisme
pathologie de l’incapacité à
symboliser ses pulsions anales-sadiques.
En voyant les esclaves négro-africains travailler
sous les coups de fouet des maîtres sadiques
à l’amélioration de la société occidentale
Hegel en a déduit que par définition
la société est le produit original de
la « dialectique du maître et l’esclave ».
Autrement-dit : le seul Désir du maître
suffit pour susciter la créativité
d’un homme sans structure symbolique :
erreur épistémologique !
En effet sans castration symbolique
et activité symboligène l’homme primitif
n’aurait pas acquit la structure symbolique
qui confère l’aptitude à la créativité
et c’est parce que les esclaves noirs
étaient initiés qu’ils ont pu résister
plus que les Indiens à la cruauté des maitres
pour créer ces « richesses » et commodités
qui font la fierté de la civilisation occidentale.
Comme l’a prétendu F.Hegel ce n’est pas
La race noire qui fut confinée
dans la région sub-sahélienne
par le désert et le mont Atlas
car le Sahara n’a pas toujours
été un désert aride : il fut une région
fertile
où les Noirs ont vécu et développé
une culture dont les traces sont visibles
dans les grottes du Tassili.
L’idéologue raciste a tenté de falsifier
l’Histoire car ce sont bien les Blancs
hyperboréens confinés dans le Nord
par la barrière des montagnes de glace
qui ne purent collaborer à
l’édification précoce de la civilisation.
L’honnêteté oblige à reconnaitre
que depuis ils se sont rachetés et
ont pris la tête du processus historique.
A la manière dont ils ont re-écrit l’Histoire
on ne peut s’empêcher de penser
que les descendants mutants (les Blancs)
des frères qui migrèrent dans les régions
hyperboréales inhospitalières où
ils furent bloqués pendant des lustres par
les montagnes de glace qui les laissèrent
à l’écart du « bouillonnement » créateur
de la civilisation dans les régions du sud
ne pardonnent pas les affres incroyables
qu’ils ont subies durant des lustres.
Telle est sans doute la cause assignable
à la haine raciste que
les victimes noires phantasment comme
une volonté non-consciente de génocide.
Nul « homme de culture » ne peut disposer
de tous ses moyens et
nier le rôle primordial et inégalable
de l’homme noir dans l’émergence
de la civilisation et sa floraison.
La jalousie oedipienne est donc
la rançon que l’homme noir mérite
pour être le Père-fondateur de l’Humanité.
En usant du mécanisme diabolique d’exclusion
et de dé-personnalisation
les sociétés sans initiation donc sans structure
opèrent la division de l’Humanité et dévorent
sans état d’âme une partie d’elle-même.
Le schizophrène est le modèle d’homme
que l’impérialisme
des sociétés sans initiation a imposé au monde.
En réalité ce n’est pas le désir intellectuel de savoir
« où le Nil prend sa source »
ni la préoccupation gourmande : trouver les épices
qui jetèrent les bateaux européens
sur les mers agitées au risque de leur vie.
mais le courage du désespoir et l’énergie qui
sous-tendent le « n’importe où hors de ce lieu »
d’hommes qui sortaient à peine de calamités telles
les guerres les famines continues et la Peste noire.
L’idéalisation de la barbarie aliène l’Histoire
et fait obstacle à l’accomplissement de l’Humanité.
Le Barbare est un homme qui n’étant pas structuré
Par le système symbolique
est poussé en avant par ses pulsions sadiques
un homme rongé par l’angoisse de mort
qui va à la recherche de proies pour survivre.
Les raisons que donne le Barbare pour fonder
ses invasions ne sont que des prétextes
le prétexte mobilisateur étant celui d’apporter
la civilisation et la foi en Dieu par le feu et le sang !
C’est aux fins d’accéder à la toute-puissance
que l’être non structuré s’identifie
à un autre et le sacrifie.
La malheur du sacrificateur c’est
la représentation du sacrifié qui l’habite
sous la forme de son double vindicatif.
Le sacrifice humain mène en toute logique
à la paranoïa : non à la position de primauté.
Dans un rapport-duel où l’un se « sous-tient »
de l’autre sur le mode « bancal »
l’angoisse de mort que l’un ressent
est interprétée comme une menace de mort
(venant de l’autre)
qui doit être conjurée par la mise à mort
d’un substitut grâce à un rituel de sacrifice.
Le sacrifice humain est une mise à mort
par substitution dont l’objectif est
d’assurer la toute-puissance du sacrificateur.
Le « rituel du sacrifice » s’inscrit dans le cadre
du « rapport duel » et il ne peut être éradiqué
que grâce à la médiation de la relation-duelle
par le père porteur du Verbe.
La structuration symbolique
a pour conséquence salutaire
de remplacer la solution imaginaire
par une solution qui relève du symbolique.
L’idéologie de l’« infériorité de la race noire »
est la chaîne imaginaire qui maintient le Noir
dans le trou de l’aliénation.
Il en résulte que la Renaissance noire
postule la re-visitation du Palimpseste
de l’Histoire et
sa réécriture sous le parrainage de la Vérité.
En partant à la retraite dans une région
inconnue des hommes
comme Mentor Dieu a laissé
à ceux-ci le Verbe
inscrit indélébile dans leur conscience .
La conscience est donc le substitut
de Dieu que l’homme structuré
doit consulter avant d’entreprendre
dans son propre intérêt et celui de tous.
Le danger des hommes porteurs de l’illusion
de toute-puissance
est la fureur des pulsions sadiques qui
éteint la lumière de leur conscience et
les bascule inéluctablement.
dans le « délire de grandeurs » fatal
aux faibles qu’ils réduisent en déchet.
Aucun homme n’émerge
là où l’être tout-puissant règne en maître.
Si « Polémos est la Mère de toutes choses »
et si elle a donné naissance
aux statuts du maître et de l’esclave
(éléments organisateurs de la société)
comme l’a théorisé le philosophe Hegel
on doit toutefois préciser que ce postulat
n’est vrai et vérifiable que pour
l’homme aryen dont la vision du monde
est d’essence dualiste à la différence
de la vision du monde Kémite
caractérisée par un principe médiateur
En effet c’est à « Polémos » que
les Barbares indo-européens doivent
la conquête de la société kémite dont
la circoncision symbolique est à l’origine.
Le refus de soumission est vécu par l’homme
aliéné à l’illusion de toute-puissance
comme une mutilation de son être
qui exige une sanction exemplaire
dont l’objectif est de briser
toutes résistance.
C’est pourquoi là où règne
un être mégalo-maniaque
il n’y a pas d’humains mais des zombies.
N’ayant pas acquis la structuration symbolique
le raciste et le tribaliste sont des êtres inaptes
à appréhender la vérité (qui ne s’appréhende
qu’au sein du système symbolique) :
des « bilakros » qui ne connaissent
que l’ « objet hallucinatoire de leur désir ».
La raciste et le tribaliste sont des délirants
dont l’opinion ne doit pas être prise en compte
Qu’est ce que le raciste (par exemple) sait de
l’homme négro-africain et sa glorieuse histoire ?
Le Père est l’Objet de la « Quête » initiatique :
les scansions dans le processus
d’accumulation du savoir étant
révélatrices des figures successives du Père.
Pour l’impétrant qui triomphe des épreuves
le Père est l’Objet d’une « Foi inébranlable ».
La société négro-africaine : du sommet
(les politiciens) à la base (le peuple)
en passant par la classe moyenne
(les intellectuels)
tout le monde aspire à se « couler »
dans le moule de la civilisation
et à devenir blanc sous le masque noir.
Nul ne s’inquiète de l’envahissement
de la culture négro-africaine basée
sur le principe de la solidarité
par la culture européenne régie
par l’égoïsme et le « profit maximum ».
Il n’y a plus de résistance et l’aliénation
est vécue par le néo-colonisé
comme une mutation avantageuse.
Le vécu d’urne relation peut varier pour chaque
partenaire avec l’évolution circonstancielle
de l’autre jusqu’au renversement du vécu
de chacun (substitution)
sans que pour autant la Loi fondatrice change.
Il y a eu simple adaptation d’un partenaire
à l’évolution circonstancielle de l’autre comme
c’est le cas dans la perversion sado-masochiste
où la position sadique peut se renverser
en masochiste
et inversement (alternance des positions).
Le vrai changement postule la mise
en question de le Loi fondatrice des « polarités ».
Il existe des hommes qui fuient leur identité pour
se réfugier dans la vôtre
(dont vous leur avez ouvert la porte
dans un « mouvement d’empathie »)
et qui s’acharnent à vous expulser
de votre propre « maison ».
Cela a pour effet désastreux
de vous contraindre à endosser
leur identité dont ils ne veulent plus
et à basculer dans le trou noir de la psychose.
C’est le « sous-tien » de l’imago des parents
et la structure psychique qui en résulte
qui confèrent le sentiment de permanence au
vécu d’identité de la personne
et empêche celle-ci de basculer dans la psychose.
Quel homme de culture négro-africaine responsable
n’est pas traumatisé par la place marginale réservée
à la « race » noire dépouillée des valeurs originales
qu’elle a créées
et confinée dans l’état infâme de celle
« qui n’est pas assez entrée dans l’Histoire » ?
La renaissance du monde noir postule
la re-visitation de l’Histoire falsifiée et
le combat pour rétablir la vérité
au grand dam des contempteurs de la race noire !
Si les fondements de la civilisation sont sapés
et si l’Humanité est confrontée
à une crise structurelle
il faut s’asseoir et réfléchir pour identifier
les agents de la destruction les neutraliser
et les contraindre à collaborer
à la reconstruction.
Cela ne sert à rien
de se lamenter et de chercher
des boucs émissaires par monts et par vaux .
Ceux qui pour assurer la perpétuité de leur jouissance
se sont posés en créateur originaux de la civilisation
et mis les promoteurs historiques à la place de ceux
qui « ne sont pas assez rentrés dans l’Histoire »
ne nous livrent pas le secret de cette civilisation
dont ils se disent les garants
si bien que nous sommes obligés de les considérer
comme des mystificateurs « devant l’Eternel. »
Aliénée l’Humanité est
la victime de la force matérielle et du bluff associés.
Le paradoxe de l’être qui veut être tout-puissant
est qu’il exige un amour oblatif
de sa victime qu’il s’acharne à agresser
et à humilier.
L’être qui aspire à la toute-puissance
n’atteint son objectif
que dans la relation sado-masochiste
où la victime aliénée se délecte
du « bonheur dans l’esclavage »
en baisant avec reconnaissance
les mains augustes du Maître tout-puissant.
L’homme est un « pauvre hère » qui
naît dans la Décharge publique
et qui ne survit
qu’en se nourrissant
de restes comestibles.
Toute sa vie l’homme la passe
marqué au poinçon indélébile
de sa détresse originaire qu’il
s’efforce (en vain) de masquer.
Sous ses airs de « grandiosité »
l’homme reste un être en détresse.
Non soutenu par une structure symbolique
l’être confronté au désir de toute-puissance
basculera facilement dans la perversion
sado-masochiste et
se délectera du bonheur dans l’esclavage .
C’est l’initiation ancestrale qui a sauvé
les esclaves noirs du naufrage absolu
dans le sado-masochisme
et qui a offert au monde ces « héros »
afro-américains que nous connaissons.
Tout se passe comme si un principe créateur
immanent à la Nature et se prolongeant
dans les artistes inspirés
était à l’origine de ces traces parlantes .
Tel est le mode genèse de la conception
du Langage conçu comme une épiphanie .
Dans une société où prévaut l’esprit tribaliste
dites -moi quelle voie doit suivre
un membre diplômé de l’ethnie ostracisée
pour accéder à l’emploi et assurer
la subsistance de ceux dont il a la charge
si pour l’autonomie financière leurs frères
les cadres de l’ethnie dominante s’acharnent
à caser ceux-ci en usant de tous les moyens.
La société dont nous « rêvons »
devra reposer sur le fondement de la Maat.
L’expert en sorcellerie dit que la verbalisation
est une perte inutile d’énergie dont il faut
se garder si on veut s’en prendre aux faibles
et les réduire à sa merci par la voie obscure
de la domination mentale : en leur assénant
sa volonté toute-puissante.
Se taire
pour l’expert en sorcellerie
c’est emmagasiner l’énergie utile
pour la destruction de ses proies
par la voie obscure de
la toute-puissance de la volonté.
Mais l’initié sait
sait que la puissance de la volonté aveugle
ne peut rien contre le savoir qui sait qu’il sait.
L’homme primitif mutant (porteur de Verbe)
a démontré le primat du Verbe sur la matière
en utilisant celle-ci pour créer
des formes préverbales : signes
de l’instrumentalisation
de la matière informe par le Verbe créateur.
Le Verbe est le phallus dont la détention
confère le primat à la femme ou à l’homme.
Au delà de l’horreur qu’il inspire le sorcier est
un être naïf et vulnérable qui hallucine
qu’il « donne le change » pour arborer
un masque de sagesse ou de saint que
sa malignité dote de toute-puissance.
Il n’existe pas de satisfaction
plus délectable que celle que procure
le geste symbolique de « dé-voiler »
la nature hideuse du sorcier et
de neutraliser sa toute-puissance imaginaire.
A l’origine le masque était un habit
une jupe de raphia que
la femme mutante
habitée par le Verbe
inventa pour cacher
son sexe la vulve que
l’ignorance congénitale considère
comme le résultat de la castration.
C’est plus tard que le cache-sexe
s’est déplacé sur le visage
(sous l’aspect du masque)
pour suggérer la croyance
aux esprits cachés sous le masque.
Sans nul doute le désir de cacher
la Nature sous l’artifice fut-elle
à l’origine
de la promotion des masques.
C’est pourquoi la quête du savoir
postule la capacité de dé-masquer.
Au delà de l’horreur qu’il inspire le sorcier est
un être naïf et vulnérable qui hallucine
qu’il « donne le change » pour arborer
un masque de sagesse ou de saint que
sa malignité dote de toute-puissance.
Il n’existe pas de satisfaction
plus délectable que celle que procure
le geste symbolique de « dé-voiler »
la nature hideuse du sorcier et
de neutraliser sa toute-puissance imaginaire.
Le dirigeant tribaliste est l’homme colonisé par
le Pouvoir raciste blanc
qui voit sa société comme le veut l’idéologie
raciste blanche : divisée en polarités lisibles
en termes de tribus supérieures et inférieures.
C’est ainsi que le dirigeant tribaliste
se cruxifie et contraint son peuple à se cruxifier.
Le conquérant blanc a colonisé l’homme noir
l’a incorporé et exonéré sous l’apparence de
déchet immonde : le Nègre.
Pour re-naitre à l’Humanité
le Nègre (l’homme-déchet)
doit symboliser
les pulsions anales constituants de son être
par l’activité créatrice de formes préverbales
éléments constituants du Langage : condition
nécessaire de sa « structuration symbolique ».
L’homme noir brisa le Cercle de la Nature
par la promotion des « créations pariétales »
supports du Langage primordiales
et montra ainsi la voie d’accès à la société.
C’est encore par la refondation du Langage
qu’il trouvera la voie de retour
dans la société d’où il est exclu par ses enfants.
Le nihilisme par lequel l’être anal (en l’occurrence
le Nègre « fécalisé » par la terreur coloniale)
doit passer pour re-naitre authentique
ce n’est pas le déni de la dure réalité
qui motive la fuite dans l’Imaginaire mais
la réduction fécale de la réalité psychique
pro-jetée sur le support artistique.
La re-naissance de l’homme noir postule
la révolution symbolique initiée à la faveur de
la médiation du Verbe dans l’activité plastique
créatrice des formes préverbales : constituants
de la structure du Langage.
L’appropriation de celui-ci par le Nègre édifié
est à l’origine de la re-naissance de l’homme noir.
Pour l’homme de culture nègro-africain conscient
de ses responsabilités envers l’Humanité
il ne suffit pas d’être meurtri et révolté
par les infamies que les auteurs blancs
de la période héroïque de l’esclavage et
de la colonisation ont déversées sur
la race noire
pour justifier la politique de leur communauté.
Il est plus important de « rendre raison »
de la position idéologique de ces intellectuels.
En effet « à l’impossible nul n’est obligé ».
Autrement dit :
si l’élite blanche a stigmatisé la race noire
il faut incriminer le degré de structuration
qui n’a pas permis aux idéologues racistes
et leurs adeptes d’appréhender la race noire
(Mère de l’Humanité exclue de la Société
qu’elle a sortie du chaos)
dans son rôle d’initiatrice de l’Histoire.
Finalement il semble pertinent d’avancer que
la colonisation et le racisme sont révélateurs
du « niveau de civilisation » de leurs promoteurs.
Le racisme est le comportement délirant
d’hommes non-structurés
hallucinant l’homme comme
objet adéquat de son besoin.
L’esclavage et le racisme ne sont pas
des marques de supériorité raciale
mais des manifestations pitoyables
de la misère de l’homme non structuré.
Du raciste et l’esclavagiste
l’humanité attend réparation
par la voie l’activité symboligène et
l’entrée dans le système symbolique.
En faisant la promotion de sa tribu (qu’il proclame
supérieure aux autres)
et en lui confiant tous les leviers de l’Etat
le dirigeant tribaliste identifie son pouvoir
au pouvoir colonial qu’il prend en modèle.
La différence essentielle entre le tribalisme
et le nationalisme réside dans le fait que
le premier divise la nation qu’il est censé édifier
et met en danger l’existence même de celle-ci
alors que le second assure sa propre cohésion
à mobiliser ses ressortissants contre les autres.
Il est incontestable
que les régimes tribalistes sont des régimes aliénés.
A l’origine du tribalisme il y a incontestablement
la volonté délirante des victimes du racisme
de se « laver » de cette infâmie qui colle
l’homme noir à la peau
en égalant l’homme blanc sur le terrain de
la « disqualification » de l’homme par l’homme.
Le tribalisme est
le racisme de l’homme noir envers son frère noir.
Le racisme est le résultat du déplacement de
la haine du père sur l’étranger (par l’enfant
qui veut la mère pour lui tout seul)
singulièrement sur l’homme noir.
A l’origine la haine de l’étranger était
le succédané des sentiments oedipiens
dont la fonction consistait à favoriser
l’insertion de l’enfant à la vie de famille
et c’est par la suite que les idéologues
du libéro-capitalisme ont perçu l’intérêt
de l’extrapoler en une doctrine de rejet
et d’infériorisation sur la base
de la couleur de la peau
d’une partie de la communauté humaine.
Sans le racisme ce serait
la chienlit dans les sociétés sans initiation.
La tristesse de l’homme noir devient abyssale
quand il constate que frappée par le Destin
la race noire ne suscite dans les autres races
aucune manifestation d’empathie du genre :
« nous sommes tous des Noirs à vendre ».
Pire lorsqu’il réalise que la manifestation
de protestation de la race humiliée
est violemment réprimée à Paris.
C’est dans ces moments cruciaux
que l’homme noir en déréliction
lâche la question terrible :
la race noire est-elle une race d’hommes
ou est-ce que ce sont les autres races qui
sont atteintes de la phobie de l’homme noir?
Les dirigeants négro-africains ignorent
qu’ils demeurent des nègres même
s’ils sont tribalistes
et que si les esclavagistes modernes
dans un coin obscur du monde
se saisissaient d’eux
ils les vendraient à 400 dollars.
L’idéologie tribaliste
des dirigeants nègres
ne le préserve pas du mépris
des partisans zélés du racisme :
telle est la leçon d’édification
de la mésaventure du roi Tamango.
Ceux qui ont tout perdu jusqu’à leur humanité
la revendiquent en réduisant en esclavage
les déshérités qu’ils ont sous la main
dans l’espoir délirant
de récupérer leur substance humaine.
Pour le maitre et l’esclave
l’état esclavagiste est un signe d’aliénation
révélateur de la « déché-ance » de l’humain.
Le phénomène de la « marchandisation »
de l’homme (noir)
que l’on croyait à jamais révolu
(parce qu’on l’avait officiellement aboli)
mais qui vient de resurgir au grand jour
est à considérer comme le symptôme de
l’aliénation incontestable de l’Humanité
qui n’a jamais cessé
d’être sous une apparence ou une autre
un instrument ou un objet de jouissance.
Cela ne sert à rien de pousser de cris d’indignation
ou de proclamer la main sur le cœur :
« Nous sommes tous des migrants noirs vendus ».
Ce qu’il faut pour apporter une solution idoine
au problème récurrent
c’est que les collectivités constituantes
de la communauté humaines cessent de
fermer les yeux sur la cause assignable
au malheur qui « frappe de plein fouet »
l’Humanité
à savoir la lutte impitoyable
pour le profit maximum et le « plus de jouir »
hallucinés comme les solutions qui s’imposent.
Le tribaliste est un être qui « colle » à son ethnie
comme colle à sa mère l’enfant qui n’a pas
intégré à son organisation-duelle
la représentation structurante d’un père et
n’a pas d’ouverture symbolique sur l’altérité.
Le tribaliste est un être délirant
captif du « pathos » narcissique de son ethnie.
Pour des raisons liés à l’accumulation du capital
les dirigeants tribalistes
n’hésitent pas à bloquer le développement
des sociétés négro-africaines à la phase
de la division confligène des ethnies qui
fait obstacle à leur re-structuration.
La Re-naissance négro-africaine
exige une révolution symbolique
qui postule la maitrise symbolique
de la passion irrésistible pour l’argent-roi.
Il suffit que la force des intérêts égoïstes
aveugle un homme non structuré
pour qu’il bascule
dans le « délire de grandeurs »
et qu’il hallucine ses semblables
d’une autre ethnie comme un groupe de
sous-hommes tout juste bons
pour servir d’instruments de production.
Non structurés les hommes basculeront
facilement dans l’apartheid pour assurer
la pérennité de leurs intérêts personnels.
Telle est la raison irrationnelle dont
se sous-tient le racisme et le tribalisme.
Ce monde déchiré entre les forces de création et
les forces de destruction
pose incontestablement la question de
l’existence d’un Principe transcendant : garant
du triomphe final des forces de création.
Fort de sa propre puissance créatrice
l’homme structuré par le système symbolique
en homme de foi
ne doute pas un seul instant de la Puissance
des forces de création
à triompher finalement des forces de destruction.
A présent que les états négro-africains sont
officiellement indépendants
(et qu’ils siègent en tant que tels
dans les Instances internationales)
leurs représentants qui savent qu’ils
sont en charge d’hommes à reconstruire
devraient se souvenir
de l’enseignement de leurs ancêtres
selon lequel l’être humain est
le produit de l’initiation
et que tenter développer une société
sans ce préalable
c’est inéluctablement condamné à l’échec.
Les traditions initiatiques négro-africaines
nous enseignent que c’est en commettant
le meurtre symbolique
du monstre dévorant(Ngakola)
par la technique de l’initiation
que nos ancêtres firent la promotion
des formes préverbales constituants
du Langage appelé à servir
de structure à la société des hommes
(à la faveur de l’activité plastique
fécondée par la médiation du Verbe)
N’est-ce pas cette voie initiatique
montrée par les Pères fondateurs
qu’auraient dû logiquement emprunter
les « petits-pères » de la Reconstruction
au lieu de prendre à l’imitation du maître
la « voie sans issue » du profit maximum ?
L’humanité d’un homme se jauge
à sa sensibilité à l’injustice.
Le constat de la mort psychique
se fait sur son indifférence à
l’injustice que subit le faible.
La justice (la Maat) est
le fondement de l’être humain.
L’injustice devient une monstruosité
coupable de sanction suprême
(la psychose)
lorsqu’un homme s’arroge le droit
de prendre la vie de son semblable
pour devenir tout-puissant
car le Destin a gratifié
chacun d’une essence inaliénable.
Les « fous » qui peuplent le monde croient
qu’il est permis à qui le veut
le droit d’en faire à sa tête :
voler violer tuer détruire.
Ils ne savent pas que la Loi
existe et interdit l’injustice.
Respecter la Loi n’est pas
un signe de faiblesse
comme l’a pensé Nietzsche
bien au contraire c’est un signe de force.
On est pas raciste parce que le savoir historique
l’impose
ou parce que le cynisme politico-économique
le commande
On est raciste du fait du narcissisme primaire
parce qu’on n’a pas dépassé la phase
d’identification avec la mère :
Le raciste est un être privé de la médiation
d’un père porteur de Verbe ce qui l’empêche
d’accéder à la structuration symbolique et
de se doter de la faculté d’appréhender l’unité
dans la diversité.
Le racisme est le résultat d’une « insuffisance ».
L’humanité d’un homme se jauge
à sa sensibilité à l’injustice.
Le constat de la mort psychique
se fait sur son indifférence à
l’injustice que subit le faible.
La justice (la Maat) est
le fondement de l’être humain.
L’injustice devient une monstruosité
coupable de sanction suprême
(la psychose)
lorsqu’un homme s’arroge le droit
de prendre la vie de son semblable
pour devenir tout-puissant
car le Destin a gratifié
chacun d’une essence inaliénable.
Les « fous » qui peuplent le monde croient
qu’il est permis à qui le veut
le droit d’en faire à sa tête :
voler violer tuer détruire.
Ils ne savent pas que la Loi
existe et interdit l’injustice.
Respecter la Loi n’est pas
un signe de faiblesse
comme l’a pensé Nietzsche
bien au contraire c’est un signe de force.
Le raciste et le tribaliste dont le réflexe est
d’ostraciser un groupe d’hommes
pour les instrumentaliser sont les substituts
de l’enfant-tyran de la mère immature
qu’il domine et réduit à
l’état de servante méprisée.
L’absence de médiation d’un père
porteur de Verbe
et le manque de structuration symbolique
qui en résultent sont à
l’origine du comportement « possessif »
et anti social du tribaliste et du raciste.
Le raciste et le tribaliste sont des êtres inaptes n’étant
pas structurés par le système symbolique
à saisir l’unité des groupes humains
le raciste étant inapte à saisir l’unité de l’Humanité
dans sa mutation (tout tirant profit de la continuité
de la Culture et d acquits la civilisation matérielle)
et le tribaliste inapte à saisir l’unité des ethnies
constituantes de la nation.
Le raciste et le tribaliste sont in-contestablement
des « sous-développés psychiques » qui tentent
en vain de surcompenser leur castration
en se prévalant d’une supériorité raciale ou ethnique.
On est pas raciste parce que le savoir historique
l’impose
ou parce que le cynisme politico-économique
le commande
On est raciste du fait du narcissisme primaire
parce qu’on n’a pas dépassé la phase
d’identification avec la mère :
Le raciste est un être privé de la médiation
d’un père porteur de Verbe ce qui l’empêche
d’accéder à la structuration symbolique et
de se doter de la faculté d’appréhender l’unité
dans la diversité.
Le racisme est le résultat d’une « insuffisance ».
Les êtres socialisés développent l’aptitude
à l’interaction
(prémisse de la relation sociale)
dans le contact précoce
avec une mère symbiotique
aptitude que la mère fusionnelle étouffe.
C’est pourquoi
l’être qui s’est identifié à cette dernière
(le pervers narcissique)
est « réfractaire » à toutes médiations
et privé de la capacité d’insertion sociale.
Cette société libéro-capitaliste
qui ne repose pas
sur le fondement de la Loi
est une parodie de société
un « marché de dupes »
où chacun s’efforce de
donner le change aux autres
sur l’excellence de son être.
La société libéro-capitaliste
est une sorte de « bal masqué ».
Le danger du mécanisme d’aliénation
est qu’il aliène l’être idéalisé qui
se prend pour un être divin.
Il en résulte donc que c’est
sans se douter de leur humanité que
le Blanc acquis à l’idéologie raciste
regarde les Noirs comme des objets.
L’homme noir
ne persévère dans son essence qu’à
lutter sans cesse pour dé-mythifier
le regard chosifiant du raciste Blanc.
Les individus et les collectivités humaines produisent
des déchets psychiques dont ils ne savent que faire
et qu’ils choisissent de se débarrasser sur les autres.
Le mépris et l’ostracisme qui en résultent ne sont
que des justifications de ces projections « anales ».
Le racisme a son fondement dans la « castration »
de la race noire qui
est la Mère génétique et symbolique de l’Humanité.
A l’origine du racisme il y a l’in-aptitude
des êtres non structurés
à sublimer et symboliser leurs pulsions
ces déchets psychiques qu’ils n’ont pas
d’autre choix que de
projeter sur une autre race que la leur.
Traiter le Noir d’animal est non seulement
étaler son inculture mais aussi révéler
son inaptitude
à sublimer et à symboliser ses pulsions.
En effet la paléontologie nous enseigne
que l’homme noir est celui qui a opéré
la mutation génétique à l’origine
de l’apparition de l’être humain
et que l’Histoire re-visitée apprend
que l’homme noir est le promoteur et
le diffuseur de la Civilisation humaine.
Une famille non structurée par
le système symbolique
n’est pas une famille mais
un système qui se dévore
elle-même comme
un « monstre autophage ».
La structuration symbolique
est constitutive de la famille
ce lieu d’éclosion
et d’épanouissement de
la graine de l’être l’humain !
Pour éviter de chuter dans le trou noir
de la psychose
l’être non-structuré est forcé
de phantasmer continûment
la jouissance orale
sur le mode de l’ex-stase.
Le « fading » de l’objet phantasmé
est à l’origine des passages à l’acte
qui déchirent la société des hommes.
A laisser courir bride abattue ses pulsions sadiques
l’homme bascule dans le phantasme aliénant
d’être tout-puissant.
C’est ainsi qu’à l’image de l’hippopotame
dans la forêt dense il fonce sur les faibles
et les piétine sans le moindre scrupule
au risque de basculer dans le trou :
piège posé sous ses yeux malvoyants.
L’espoir du faible et l’alternance sont
inscrits comme un châtiment inéluctable
dans les comportements même de l’être sadique.
Le capitalisme est un système obsessionnel
« sous-tendu » par le désir in-satisfait
de retour au Magma originaire
sans doute pour refuser
de symboliser ce désir
dans l’activité plastique médiatisée
par l’ « affrontement anal-sadique »
dans la technique de la psychart-thérapie.
Le désir de retour au Magma originaire
« travaille » en profondeur
l’être mal attaché à l’existence
par la structuration symbolique.
C’est la fonction de la technique
de la psychart-thérapie de créer
les conditions favorables
de retour au Magma originaire :
producteur de l’effet-ressourcement.
Le patient qui a satisfait son désir de
retour dans le Magma originaire
et s’est ressourcé
acquiert l’aptitude à s’affronter
avec la Grande Mère des origines
pour se libérer de son Etreinte et
et revenir dans l’existence
par les « traces » re-constituées
en formes préverbales :
éléments constituants du Langage
Tel est le « Pélérinage » à la source
qui permet à l’existant de
se réconcilier avec la vie en société.
S’identifier aux racistes blancs pour fuir son destin
(de membre d’un groupe racial rejeté en raison
de la couleur de sa peau)
et traiter l’ethnie qui n’a pas les faveurs du maitre
comme les racistes blancs traitent la race noire
telle est la solution funeste que les tribalistes
ont trouvée pour éradiquer la plaie du racisme.
Comme le racisme le tribalisme est l’Obstacle
du mouvement de Renaissance de l’homme noir.
Le tribalisme est l’obstacle psychique majeur
qui empêche le « développement » que
les pays ex-colonisés tentent en vain
de promouvoir.
La maitrise symbolique à la faveur de
la médiation de la psychart-thérapie
des conflits générés par le tribalisme
permettra incontestablement à ces pays
de s’engager dans la voie du développement.
Le tribalisme c’est l’idéologie raciste blanche
prise à leur compte par les pouvoirs noirs et
appliquée comme mode de gouvernement.
C’est pourquoi le tribalisme ne prospère
qu’en Afrique noire.
Le tribalisme c’est le racisme
intériorisé avec la figure du colonisateur
qui poursuit son œuvre de destructuration
après la décolonisation supposée des Noirs.
Confiné dans les bas-fonds de la société
où il se confond avec les détritus
la victime du tribalisme n’existe pas
pour ses promoteurs « enivrés » par
le sentiment de toute-puissance.
Et c’est sans espoir d’être reconnu
qu’il consacre ses forces de survie
à l’activité plastique centrée
sur l’art de sauver des « beaux-restes ».
C’est ma longue expérience de victime du racisme
et du tribalisme qui m’impose la compréhension
selon laquelle le racisme et le tribalisme
recouvrent la même pratique sociale
« sous-tendue » par
l’exclusion et le mépris de la victime.
C’est à défaut de réagir par l’exclusion
et le mépris par principe de réciprocité
ou d’accéder à la maitrise symbolique
du racisme
(cette plaie qui a fait son apparition
aux débuts de la société industrielle
pour justifier la « Traite des Noirs »)
que des dirigeants noirs se résignent
à détourner leurs pulsions de haine et de rejet
sur une ethnie qui n’a pas les faveurs du colon.
L’ethnie cible du tribalisme
sacrifiée en dépit de
cris de protestation
sur l’Autel abject
de la Coopération
c’est le substitut
de l’Occident raciste.
Ce rituel de sacrifice
a pour finalité cachée
de pérenniser
le rapport maitre-esclave.
Au lieu de proposer une solution
humainement satisfaisante
à la « plaie » du racisme
les racistes occidentaux
et leurs valets nègres
ont fait la promotion
du tribalisme inique.
La victime du tribalisme :
le bouc émissaire chargé
d’expier les crimes du racisme.
Le tribaliste est un raciste impuissant
qui déplace sa haine du Blanc
sur les hommes d’une ethnie
afin d’éviter d’être détruit par
ses propres pulsions bloquées
devant la Puissance de l’Occident.
Le tribaliste traite son compatriote
comme il se sent traité par le raciste :
c’est ainsi qu’il évacue ses pulsions
de haine de l’homme blanc et
qu’il devient capable de vivre
en bonne harmonie avec les Blancs.
Le tribalisme est l’engagement pitoyable
de ces intellectuels noirs « complexés »
qui dans leur incapacité à lutter contre
l’idéologie raciste
acharnée à déshumaniser la race noire
se consolent en faisant la promotion
du tribalisme ce racisme des Noirs
à l’encontre de leurs compatriotes.
Le tribalisme est une forme de
racisme retourné contre soi-même
en usage dans les sociétés noires
que les militants de la Renaissance
se doivent de combattre et éradiquer.
Les victimes du tribalisme sont les substituts
des racistes blancs
sacrifiés par les dirigeants noirs aliénés
pour assouvir leurs pulsions de vengeance
à l’encontre du système raciste occidental.
C’est par le tribalisme que nos dirigeants
impuissants à symboliser ses pulsions de
haine à l’encontre des racistes
les détournent sur une ethnie substitut.
Le racisme et le tribalisme s’avèrent
des exutoires dont la fonction est de
réguler la vie psychique
d’êtres inaptes à la fonction symbolique.
La colonisation aliène le colonisé
en faisant de celui-ci
l’instrument du colonisateur
comme la mère toute-puissante
fait de l’enfant son « fétiche ».
La colonisation est
un « crime contre l’Humanité ».
En tombant sous le « contrôle tout-puissant »
du colonisateur
le colonisé s’identifie à celui-ci et
devient un être « sous influence »
chargé de la fonction d’exécution
de la volonté du « maitre-fou ».
La colonisation est une période
à l’origine de
l’aliénation du colonisateur et du colonisé.
La mission civilisatrice fut un mouvement
de désespoir et de folie dont le mobile
est à chercher dans les profondeurs
de l’inconscient
et non dans la volonté responsable
des politiciens qui l’ont récupérée.
Que veut dire les « bruits et fureur »
que charrie l’Histoire des hommes ?
Telle est la « question cruciale » à poser.
La lutte intestine des Négro-africains pour
l’argent (phallus de l’homme blanc)
est symptomatique de la passion
de l’ex colonisé aliéné qui cherche
à s’approprier le fétiche du maitre
dans le vain de récupérer
son essence volée par le « maitre-fou ».
La terreur coloniale a détruit la famille africaine
et lui a substitué son simulacre qui regroupe
des êtres hallucinés par l’illusion de famille
qui passent le plus clair de leur temps
à se dévorer en sorcellerie à la satisfaction
de la puissance colonisatrice
Sans famille sous l’influence hypnotique
du « maitre-fou »
l’homme négro africain est un homme aliéné.
Les hommes assujettis se consolent en se disant que
les puissants prennent leurs décisions
en connaissance de cause.
Or dans ce monde sans initiation
les décisions s’imposent aux décideurs
qui sont privés de structuration symbolique.
Cette société contingente a besoin d’être refondée.
Il fallait qu’ils fussent « délirants » pour
percevoir des hommes même noirs
comme du bétail ou du bois d’ébène :
hallucination sans doute motivée par
la non maitrise du désir tout-puissant
d’êtres sans structuration symbolique
qualité absolument nécessaire
à la conscientisation des êtres humains.
Les droits de la famille sur l’enfant sont
de nature symbolique
et doivent être satisfaits
par des substituts symboliques.
C’est aliéner l’être humain que
de faire de l’enfant un objet de
possession individuelle ou collective.
Initiation et psychart-thérapie
C’est la fonction de la psychart-thérapie
de symboliser les pulsions sadiques qui
sous-tendent entre autres pathologies
la haine raciste :
par la création des « beaux-restes »
supports du « langage non verbal ».
L’entrée dans le champ du langage
consécutive à l’appropriation
de ces formes préverbales est
à l’origine de la structuration
appelée à produire l’effet-guérison.
La psychart-thérapie : une initiation
qui fait « voler en éclats »
les pathologies d’insertion sociale.
L’initiation à la vie sociale postule la castration
et la structuration symbolique de l’être primitif.
Les « lois » de la société sans initiation sont
à la vérité des interdits érigés par
les « puissants » à l’intention des « faibles ».
Car la société sans initiation est une jungle
où les lois s’identifient au Désir des puissants.
Comme le sorcier revendique la responsabilité
des catastrophes naturelles et des malheurs de
la Société
pour se donner une importance qu’il n’a pas
ainsi les Grandes Nations se glorifient-elles
d’être à l’origine des évènements cruciaux
qui ont frappé et frappent encore l’Humanité
à savoir les guerres impérialistes incessantes
et la « course effrénée à l’armement »
« Déchirée » par les intérêts antagonistes
les sociétés secrètes le sectes les églises
la famille négro-africaine n’existe plus :
elle laissé la place à un jeu de dupes
où chacun s’acharne à faire de l’autre
l’instrument de ses intérêts égoïstes.
Pour sauver l’Africain de l’aliénation
il est nécessaire de re-fonder la famille.
Les membres de la famille élargie (éléments
constitutifs de la personnalité de base)
seraient les facteurs de la confiance en soi
s’ils pouvaient encore s’unir
sous l’autorité du Père fondateur.
Il ne faut donc pas s’étonner que
dans les sociétés négro-africaines
déstructurées par la colonisation
et supposées « occidentalisées »
même les leaders « minés »
par des conflits de familles
se distinguent ostensiblement
par l’absence de confiance en soi.
La renaissance de l’homme noir postule
la refondation de la famille négro-africaine.
Il est désolant que la société libéro-capitaliste
ne comprenne pas la nécessité de l’initiation
pour l’harmonie de la vie en société
malgré les preuves ostentatoires de
sa barbarie
qui sont déployées à foison sous nos yeux.
Que faut-il de plus aux hommes politiques
pour comprendre que la société
libéro-capitaliste est une jungle
qui doit remettre en cause son fondement :
la règle sacro-sainte du « profit maximum ?
De l’ « acte de folie » qu’est la colonisation
le refus de repentance
fait un « crime contre l’humanité ».
Car en refusant de reconnaitre
les exactions de la colonisation
le colonisateur « réfractaire »
à la prise de conscience
montre qu’il est prêt à récidiver.
C’est donc le refus d’initiation
qui est répréhensible et non les exactions.
Le changement qualitatif du système libéro-
Capitaliste que l’Humanité en souffrance
appelle de ses vœux
postule incontestablement le changement
de la règle sacro-sainte du « profit maximum »
qui en neutralisant la compulsion à
l’autoreproduction
(à la faveur de la médiation du Verbe) a pour
conséquence de favoriser le renouvellement
des « supports humains »
qui constituent le système.
Il n’existe pas de voie plus appropriée
à cette fin que la technique de la psychart-thérapie.
L’inconscient de l’homme noir est habité par
un homme blanc (son maitre sadique) qui
continue de le fouetter
et de l’endoctriner en vociférant :
« tu n’es rien ! tu n’es rien ! tu n’es rien ! »
La renaissance de l’homme noir postule
qu’il prenne conscience de
cette image terrifiante qu’il refuse de voir
qu’il la combatte à mort par les moyens
qu’offre la psychologie des profondeurs
singulièrement la psychart-thérapie
et qu’il l’évacue de son essence !
C’est à cette condition que l’homme noir
brisera le ressort de
la compulsion à la répétition qui résulte
du conditionnement historique de son être !
L’impétrant qui est attentif à ses états sait
que l’être investi par les pulsions
de puissance et de possession
est exposé au délire de grandeurs.
C’est pourquoi il a la sagesse de
les évacuer sur un Support et de
les transformer en formes pré-verbales
éléments constituants du Langage dont
la fonction est de structurer
l’être qui aspire à la toute-puissance et
d’humaniser son « désir d’apothéose »
qui le contraint à sacrifier son prochain
aux plans imaginaire symbolique et réel.
A l’instar des enfants in-aptes à s’assumer qui
se réfugient dans le monde idéal
en affirmant qu’ils sont
ce qu’ils voudraient être
ainsi certains adultes
et collectivités
ont-ils la propension à se doter de qualités
dont ils ne sont pas pourvus et à mépriser
leurs propres défauts dans les autres.
C’est la fonction assignée à l’initiation de
désillusionner ces êtres aliénés à l’idéal et
de les ramener dans la dure réalité
qu’ils fuient « à tire d’ailes »
Le monde est ce qu’il est
parce que ce travail n’est pas fait
par manque d’un système d’initiation idoine.
Afin de exorciser les affres du Manque inhérent
à l’ « être-au-monde »
l’homme civilisé ou non sacrifie son semblable
en se berçant de l’illusion
d’échapper à la fatalité : la mort
après s’être identifié au sacrifié
par le subterfuge de
la « magie de substitution. »
La finalité phantasmatique
assignée au sacrifice humain :
se ressourcer à la source vivifiante de l’Un
en niant la différence entre le Moi et l’Autre !
En considérant la récurrence des crimes rituels
singulièrement en temps de crise sociale
on est fondé à croire que le simple fait
de transférer ses pulsions sadiques sur
un animal (le mouton) et de l’égorger
ne suffit pour apaiser l’être taraudé
par l’angoisse de mort.
Autrement-dit :
le rituel de sacrifice d’un animal
ne constitue pas en soi une thérapie.
Il faut avoir le courage de le clamer :
les « beaux-restes » en psychart-thérapie
ont un pouvoir thérapique autrement plus
libérateur que les rituels magiques primitifs.
Le mythe de la création de la civilisation par
l’Europe
est la manifestation de sa sorcellerie
qui lui a permis d’infuser
le complexe d’infériorité
à l’homme négro-africain et de le dominer.
La sorcellerie blanche a « fait long feu »
car nulle part
lorsqu’il ouvre les yeux de son esprit
l’homme ne voit en acte ces valeurs de
civilisation dont l’Occidental se prévaut.
Il est temps de refonder
la société des hommes
sur le Socle sacré de la Vérité et la Justice.
Les Barbares à l’Imaginaire débordant de
pulsions de tout-puissance
surgirent et balayèrent sur
leur passage
la petite société des hommes structurés
par le système symbolique
et subsumèrent leurs pulsions sadiques
sous la « peau de léopard » des vaincus.
Tel est le secret de cette société
caractérisée par l’ « asociale-sociabilité. »
Comme l’homme primitif l’homme d’aujourd’hui
non-structuré par le système symbolique
phantasme l’accomplissement de son être
comme le résultat du sacrifice de l’Autre.
Il est illusoire de parler d’existant authentique .
Lorsqu’on démystifie le discours trompeur
dont les idéologues l’affublent
on découvre que l’Humanité
n’est pas ce groupe
d’hommes qu’on croit
affranchis de la Nature
mais une sorte de termites
qui au contraire des autres
se divisent
en dévorants et dévorés.
Il faut sauver l’Humanité de
sa pathologie actuelle de schizophrène.
Ce n’est pas parce que la grande Crise actuelle
nous confronte à des souffrances inouïes que
nous devons nous laisser-aller à phantasmer
le retour de Dieu « parti à la retraite » dans
un endroit de l’Univers inconnu des hommes
(selon le témoignage des ancêtres)
pour nous dé-charger sur Lui
des exigences de l’existence.
Nous sommes contraints à
l’obligation de travail pour
assurer notre subsistance.
En partant à la retraite
Dieu a veillé à imprimer
en l’Homme le Verbe pour
éclairer ses pas dans la Jungle du monde.
Aujourd’hui les hommes et les femmes (adultes)
ont perdu le sens du mérite et ont régressé
aux périodes de la cueillette où le travail
n’existait pas encore
et où il recevait tout de la Nature-mère.
C’est ainsi que « pour les besoins de la cause »
la société s’est divisée
en deux groupes distincts et complémentaires :
celui des êtres-seins et celui de ceux qui sont
sustentés comme des enfants.
L’humanité actuelle est fascinée par le modèle
de la « vierge à l’enfant » dans
une vision phantamatique qui l’aliène à la réalité.
C’est un fait que malgré les beaux discours sur
le « droit des gens »
les sociétés humaines sont encore régies par
l’a-relation du « tout ou rien » héritée des âges
(primitifs) enfouie au fond de l’inconscient.
Non structuré par le système symbolique
chaque homme aborde encore son semblable
« sous-tendu » par les pulsions
de le contraindre à devenir son « bon objet ».
Et c’est toujours le rapport de forces inégales
et non le droit
qui décide du statut social de l’homme faible.
Est-ce à dire que mystifier est la fonction
des beaux discours sur les droits des gens ?
En effet sans une technique d’initiation
pour s’approprier les valeurs sociales
leur mise en pratique reste une vaine illusion.
Les « Anu » furent à l’origine de l’é-mer-gence
du système symbolique : fondement
de la société des hommes
qui s’épanouît en terre d’Egypte (ancienne).
L’Histoire nous apprend que comme ce fut
le cas pour l’appropriation du feu
les hommes primitifs se livrèrent
à des invasions répétées
pour s’emparer sans initiation de
ce feu symbolique qui finalement
élut domicile à Rome
avant de se répandre dans le reste du monde
vidé de son contenu : les « traces » parlantes
que l’impétrant reçoit de la transcendance
sur le mode de l’épiphanie.
Telle est la cause assignable à l’aliénation de
l’Humanité privée de structure symbolique
qui ne survit que de se « sous-tenir » du sens
qui rayonne encore du Langage vide que
les Barbares « volèrent » aux Pères-fondateurs.
Le rituel de sacrifice des temps primitifs re-surgit
des profondeurs de l’inconscient
au moment crucial des élections
où il est question de renouveler
la classe au pouvoir.
Le rituel de sacrifice humain est
une épreuve d’initiation destinée
à sanctionner l’aptitude
du candidat à la cruauté
preuve de sa fidélité au
système de la nature subsumé
sous le raffinement de la civilisation matérielle.
société libéro-capitaliste fondée
sur la « réïfication » de l’homme par l’homme.
Le mouton de sacrifice est le substitut d’Isaac que
sa pensée pré-symbolique proposa à Abraham
en lieu et place de son fils :
berger Abraham aimait tellement ses moutons
qu’il les identifiait à sa personne et à son fils
sans avoir conscience des différences.
C’est pourquoi le mouton ne doit pas
être considéré comme le symbole d’Isaac
mais plutôt comme son substitut imaginaire.
Le symbole qui postule la conscience entre
la partie et le tout qu’elle représente
nécessite la médiation impérative de la Loi
et s’inscrit dans un contexte « triangulaire».
La psychart-théapie est
la technique de production de symboles ou
formes préverbales : éléments constituants
du Langage principe créateur de l’être humain.
L’activité initiatique ça consiste dans
la mise en ordre du chaos intérieur
générateur d’angoisse de mort
par l’activité créatrice (pacifiante)
de « beaux-restes » autrement-dit
de formes préverbales dont
la finalité est de doter l’impétrant
d’une structure symbolique
fondement de sa qualité d’homme.
L’être humain
accomplit sa destinée par l’initiation.
Les hommes de cette société sans initiation
phantasment qu’ils sont des dieux-vivants
parcourent la société des Pères fondateurs
pillant saccageant détruisant tout ce
que le sacrifice de ceux-ci a sorti du chaos.
La société et les valeurs qui la constituent
sont les « produits » de l’activité initiatique.
L’objectif de la psychart-thérapie n’est pas
seulement de libérer l’énergie des patients
des blocages pathogènes et
de favoriser la renaissance des zombies
mais aussi et surtout de « déciller »
ces hippopotames à qui on donne la vie
afin qu’ils agissent en étant conscients
des conséquences de leurs actes.
L’objectif de la psychart-thérapie c’est
de faire la promotion d’ « êtres sociaux »
conscients de leurs actes et responsables.
Lorsqu’on n’est pas structuré on est assiégé par
l’ « angoisse sans nom » qui
prive du sentiment d’être :
telle est la raison de la lutte
impitoyable pour la survie
qui pousse l »homme
à étrangler ses semblables
dans l’affrontement économique sous-tendu
par la règle sacro-sainte du profit maximum.
La vie est un voyage solitaire
où l’on côtoie d’autres
voyageurs qui
cherchent à vous distraire
et à vous détourner
de votre destination.
La société est le carrefour
des itinéraires personnels.
Mourir c’est
poursuivre son voyage seul
chargé du poids de ses actes.
L’expert en sorcellerie dit que la verbalisation
est une perte inutile d’énergie dont il faut
se garder si on veut s’en prendre aux faibles
et les réduire à sa merci par la voie obscure
de la domination mentale : en leur assénant
sa volonté toute-puissante.
Se taire
pour l’expert en sorcellerie
c’est emmagasiner l’énergie utile
pour la destruction de ses proies
par la voie obscure de
la toute-puissance de la volonté.
Mais l’initié sait
sait que la puissance de la volonté aveugle
ne peut rien contre le savoir qui sait qu’il sait.
L’homme primitif mutant (porteur de Verbe)
a démontré le primat du Verbe sur la matière
en utilisant celle-ci pour créer
des formes préverbales : signes
de l’instrumentalisation
de la matière informe par le Verbe créateur.
Le Verbe est le phallus dont la détention
confère le primat à la femme ou à l’homme.
L’objectif de la psychart-thérapie n’est pas
seulement de libérer l’énergie des patients
des blocages pathogènes et
de favoriser la renaissance des zombies
mais aussi et surtout de « déciller »
ces hippopotames à qui on donne la vie
afin qu’ils agissent en étant conscients
des conséquences de leurs actes.
L’objectif de la psychart-thérapie c’est
de faire la promotion d’ « êtres sociaux »
conscients de leurs actes et responsables.
La vie est un voyage solitaire
où l’on côtoie d’autres
voyageurs qui
cherchent à vous distraire
et à vous détourner
de votre destination.
La société est le carrefour
des itinéraires personnels.
Mourir c’est
poursuivre son voyage seul
chargé du poids de ses actes.
L’activité initiatique ça consiste dans
la mise en ordre du chaos intérieur
générateur d’angoisse de mort
par l’activité créatrice (pacifiante)
de « beaux-restes » autrement-dit
de formes préverbales dont
la finalité est de doter l’impétrant
d’une structure symbolique
fondement de sa qualité d’homme.
L’être humain
accomplit sa destinée par l’initiation.
Ceux-là qui pensent que la « castration »
et l’initiation sont bonnes pour les autres
et qui sont accrochés
au « bénéfice secondaire » que procure
l’état de narcissisme primaire
sont à l’origine de la division
de la société
en hommes assujettis aux Barbares
pris eux-mêmes en otages par leurs
pulsions de domination et de jouissance.
Pour être harmonieuse
la société commande l’initiation de tous.
Si tout le monde (du sommet à la base)
ne s’initie pas à la technique de
de la maîtrise symbolique des pulsions
l’émergence de la société des hommes
sera problématique
et l’aspiration des « êtres-de-pulsions »
au « vivre-ensemble »
demeurera à l’état de pur phantasme.
En effet il n’y a de paix et
de « plaisir de vivre »
que dans une société
d’hommes structurés par
le système symbolique.
L’initiation dont
les Barbares conquérants
s’obstinent à « faire l’économie » :
une exigence absolue de l’être social.
Le porteur de Verbe qui
œuvre à sauver
les « beaux-restes »
de la fureur des forces
de destruction
est l’initié qui connaît
la Puissance absolue
des forces de création.
Les beaux-restes sont
le fondement de la foi.
Après le rituel de consommation et de gaspillage
ce qui reste du Produit
de l’activité productrice de tous
Il le sauvegarde sous forme de
Capital ce « deus ex-machina »
dont la fonction est d’éterniser
l’aliénation de l’Humanité.
C’est pourquoi
plus le travailleur travaille plus il est pauvre.
Il ne faut pas se leurrer : cette civilisation sans
initiation est peuplée d’hommes en souffrance
non structurés qui pour se défendre
des vagues de pulsions envahissantes
sont contraints de se réfugier
dans le monde imaginaire où ils hallucinent
qu’ils sont des êtres tout-puissants
(dont les corps sont soumis aux exigences
de la dure réalité qui les force
à des affrontements permanents).
Le temps est venu
pour les « hommes approximatifs » de se doter
d’une structuration symbolique : protectrice.
L’expérience de la solitude apprend que celle-ci
est habitée par un monstre hideux qui é-mer-ge
des profondeurs du Vide et cherche à s’emparer
de l’être esseulé.
C’est aux fins d’échapper à l’horreur d’être
capturé par le monstre hideux et dévoré
que le solitaire novice fuit et se réfugie
dans les relations sociales improvisées !
L’intérêt que présente la psychart-thérapie :
elle offre un moyen efficace d’évacuer sur
un support artistique les pulsions constitutives
du monstre imaginaire avec qui
le solitaire cohabite dans le Vide de la solitude
l’effet salutaire qui résulte de l’opération étant
de familiariser le solitaire novice
avec les apparitions angoissantes du monstre
et finalement d’acquérir le moyen de le tuer :
en le capturant dans les « filets »
des formes préverbales chaînons du Langage.
L’initié est le solitaire qui « tue » le monstre et
le ressuscite sous l’aspect de la forme préverbale.
Il faut se trouver dans l’état de détresse
hallucinatoire
pour croire que dans cette société
libéro-capitaliste
où la propriété individuelle est
sacro-sainte
il soit permis de s’emparer par
la force la ruse ou au moyen
de subtilités juridiques
de ce qui appartient à autrui
voire de son corps lui-même.
L’« accomplissement » humain
postule l’initiation
des êtres sociaux au respect de la Loi.
Grâce à la psychart-thérapie les hommes
ont la possibilité de transférer sur
un espace neutre (support artistique)
toute la cruauté que la Nature
(la mauvaise mère)nous inflige
par l’intermédiaire des pulsions.
La psychart-thérapie nous permet
de nous ouvrir à la Nature
pour recevoir ses pulsions
et les maîtriser
dans l’activité créatrice
des formes préverbales :
portes d’entrée dans le Langage
structure constituante de la société.
La psychart-thérapie est
la technique initiatrice à la vie sociale.
Constituée d’hommes qui avaient aliéné
leur désir de toute puissance
en le transférant sur un Chef
la famille primitive n’était pas la cellule
de base de la société d’hommes (initiés)
mais un lieu de refoulement de pulsions
qui devait faire obstacle à l’é-mer-gence
de la société d’êtres humains.
L’obsession de ceux qui sont enfer-més
dans un système de dictature
est de commettre le meurtre
du Chef tout-puissant et de lutter
sans merci pour prendre sa place.
On sort de la dictature
des pulsions de la Nature par l’initiation.
Selon la gravité de la crise qui frappe la société
les hommes régressent à un niveau antérieur de
leur développement et perdent leurs acquits .
C’est ce qui explique le retour« du refoulé » :
la barbarie qui suit le triomphalisme
des périodes fastes d’intense créativité
comme ce fut le cas de l’épisode nazi après
un épanouissement culturel sans précédent
et le resurgissement actuel de la « Bête »
coloniale.
On est donc fondé à dire que la civilisation
qui postule la maîtrise symbolique
des pulsions même en temps de crise
est une mystification qui n’existe pas
et que nous sommes les dupes des malins
qui parce qu’ils sont revêtus
de la « peau de léopard » des pères morts
veulent nous faire croire qu’ils sont civilisés.
L’expérience de la solitude apprend que celle-ci
est habitée par un monstre hideux qui é-mer-ge
des profondeurs du Vide et cherche à s’emparer
de l’être esseulé.
C’est aux fins d’échapper à l’horreur d’être
capturé par le monstre hideux et dévoré
que le solitaire novice fuit et se réfugie
dans les relations sociales improvisées !
L’intérêt que présente la psychart-thérapie :
elle offre un moyen efficace d’évacuer sur
un support artistique les pulsions constitutives
du monstre imaginaire avec qui
le solitaire cohabite dans le Vide de la solitude
l’effet salutaire qui résulte de l’opération étant
de familiariser le solitaire novice
avec les apparitions angoissantes du monstre
et finalement d’acquérir le moyen de le tuer :
en le capturant dans les « filets »
des formes préverbales chaînons du Langage.
L’initié est le solitaire qui « tue » le monstre et
le ressuscite sous l’aspect de la forme préverbale.
A présent que les états négro-africains sont
officiellement indépendants
(et qu’ils siègent en tant que tels
dans les Instances internationales)
leurs représentants qui savent qu’ils
sont en charge d’hommes à reconstruire
devraient se souvenir
de l’enseignement de leurs ancêtres
selon lequel l’être humain est
le produit de l’initiation
et que tenter développer une société
sans ce préalable
c’est inéluctablement condamné à l’échec.
Les traditions initiatiques négro-africaines
nous enseignent que c’est en commettant
le meurtre symbolique
du monstre dévorant(Ngakola)
par la technique de l’initiation
que nos ancêtres firent la promotion
des formes préverbales constituants
du Langage appelé à servir
de structure à la société des hommes
(à la faveur de l’activité plastique
fécondée par la médiation du Verbe)
N’est-ce pas cette voie initiatique
montrée par les Pères fondateurs
qu’auraient dû logiquement emprunter
les « petits-pères » de la Reconstruction
au lieu de prendre à l’imitation du maître
la « voie sans issue » du profit maximum ?
Grâce à la psychart-thérapie les hommes
ont la possibilité de transférer sur
un espace neutre (support artistique)
toute la cruauté que la Nature
(la mauvaise mère)nous inflige
par l’intermédiaire des pulsions.
La psychart-thérapie nous permet
de nous ouvrir à la Nature
pour recevoir ses pulsions
et les maîtriser
dans l’activité créatrice
des formes préverbales :
portes d’entrée dans le Langage
structure constituante de la société.
La psychart-thérapie est
la technique initiatrice à la vie sociale.
L’homme privé de structuration symbolique
n’est qu’un homme potentiel qui n’est pas
responsable des effets de son « agir ».
C’est pourquoi l’initié qui sait
ne peut s’empêcher de compatir et
et de pardonner
à ceux qui se rendent coupables
d’actes répréhensibles
voire de « crimes contre l’Humanité ».
La promotion d’hommes responsables
postule l’institutionnalisation de l’initiation.
L’ivresse qui résulte du débordement débridé
des pulsions sadiques
impose à l’être puissant le vécu selon lequel
la Force se suffit à elle-même
et n’a pas besoin de légitimité.
En réalité les droits afférents à la personne
sont imprescriptibles et ne tolèrent aucune
violation.
C’est donc refuser de faire réparation et
s’enferrer dans le mal que de croire que
le petit autre accepte qu’on use et abuse
de sa personne.
« Crime contre l’Humanité»
la « réduction en déchet » de l’homme
est un « crime contre l’Humanité »
qui exige « réparation » par
l’activité pure créatrice de Beaux-restes.
Quand on dit qu’un pays est divisé et qu’il
a besoin d’être réconcilié avec lui-même
on ne veut pas dire seulement que ce pays
est coupé en deux et qu’il est nécessaire
de remettre les deux parties ensemble
par respect de convenance diplomatique.
La division d’un pays implique que
la partie en position de domination
écrase celle qu’elle assujettit
et en fait l’objet de sa jouissance
à la manière
du monstre dévorant sa victime.
La division d’un pays le conduit
à l’état pathologique du schizophrène
qui « prend son pied » à s’auto-dévorer.
La sagesse conduit souvent l’homme
à l’état pathologique de
conscience universelle
qui contemple(détaché) le spectacle
du monde « schizophrénisé » où
une partie de l’Humanité dévore
l’Autre sans état d’âme.
L’ex-sistant est le sage qui se délivre
en se mettant de la partie à s’efforcer
d ‘éveiller
la conscience des êtres dévorants par
le savoir initiatique qui sait qu’il sait.
La préservation des « beaux-restes » postule
la castration symbolique
(substituts de la circoncision
et de l’excision symboliques.)
C’est par la voie des « beaux-restes »
que l’homme primitif fait son entrée
dans le système symbolique
et acquiert le « droit à l’insertion sociale »
C’est par la préservation des « beaux-restes »
que l’homme primitif é-mer-ge
du système clos de la Nature pour faire
son entrée dans la société des hommes
structurée par le système symbolique.
Les beaux-restes constituent le prix de
la « Dette symbolique »
au Père inégalable de la société des hommes.
Chaque prétendant à l’ex-sistence est tenu de
fonder son « être-là » par la préservation de
« beaux-restes » : traces parlantes appelées
à témoigner de son passage sur terre.
Les beaux-restes sont des signes
dont la fonction est de permettre
à l’être-là de payer sa « Dette symbolique »
au Père-fondateur de la société des hommes.
La société libéro-capitaliste n’est pas propice à
la préservation de « beaux-restes »
bien au contraire le fondement de la société
libéro-capitaliste
est fondé sur la négation des beaux-restes
en faveur du profit maximum
ou de la jouissance sans tabou.
L’émergence des beaux-restes
c’est la Révolution symbolique qui surgit
dans le système destructeur libéro-capitaliste.
La constitution et le développement
d’une nation
postule la mise en place de
conditions favorables à
l’é-mer-gence
des familles structurées
par le système symbolique
générateur de paix sociale
et du sentiment de sécurité
sans lesquels il n’y a pas
une nation d’hommes accomplis.
La réparation par l’activité créatrice
de « beaux-restes » grâce à laquelle
nous renonçons au « plus de jouir »
à l’origine des actes de destruction
nous offre l’opportunité d’entrer
dans le sentier épineux
de l’édification et la rédemption.
Toutefois la vérité oblige à dire
que pour être créatrice l’activité de
manipulation de la matière postule
l’immanence du « Verbe ouvreur ».
Les actes que nous avons produits
nous accompagnent tout au long
de notre existence
les bons actes
pour nous féliciter
les mauvais pour nous morigéner.
Le destin de chacun : la somme
de tous ses actes bons et mauvais.
La fonction du système symbolique
est de maîtriser les pulsions
d’apaiser l’être naissant et
de créer les conditions favorables
à son développement harmonieux.
Le système symbolique constitue
la Serre de la graine de l’Homme.
Les intellectuels occidentaux qui ont pris en marche
le processus de la civilisation
et qui veulent croire que celle-ci est
produit ex-nihilo du « Miracle grec ».
C’est pourquoi ils font leurs re-cherches à partir
de fichiers qu’ils ont patiemment constitués
se condamnant ainsi à reproduire leurs préjugés
ce qui a pour effet d’enferrer leurs populations
dans ses croyances les plus aliénantes à savoir :
l’idéologie du racisme et
de la supériorité de la race blanche par exemple.
L’intellectuel occidental doit trouver les moyens
de faire exploser les murs de sa prison culturelle
aux fins de se désaliéner en se reliant à l’Universel.