<p style="text-align: justify;"><strong><span class="dropcap " style="background-color: #ffffff; color: #bd0000; border-color: #ffffff;">A</span></strong><span style="color: #000000;">limentée par la convoitise, l'envie de possession et la jalousie, la partie chimérique de notre cerveau reptilien s'empare de notre Moi authentique en le transformant en monstre polycéphale avide de désirs.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Notre ego devient un aiguillon de scandale sur le chemin probatoire d'existence, un poison pour notre développement personnel, une gangrène qui menace l'organisme tout entier.</span> <span style="color: #000000;">Les hommes, pétris de perfidie, d'égoïsme et de méchanceté, disent qu'ils aiment Dieu, leur famille ou leurs amis.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Mais, ceci n'est que mensonges et tromperies.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Ils sont conditionnés par les personnes et les choses qui leurs procurent joie et bonheur. Ils sont esclaves des plaisirs que leurs procurent leurs cinq sens et dépendants de l'endocrinologie cérébrale.</span> <span style="color: #000000;">Ils veulent avoir le plaisir de manger une glace, le plaisir de voir un paysage, le plaisir de toucher une peau, le plaisir de sentir une odeur ou encore le plaisir d'écouter une musique. Mais, la main aime toucher, la bouche se délecte de manger, l'œil ne se lasse de voir, l'oreille veut entendre et le nez s'enivre de sentir. Ils voulaient peser l'impondérable, voir l'invisible et attraper l'impalpable. Mais, ils ont oublié que :</span></p> <blockquote class="pullquote align-center"><span style="color: #000000;"><em>Tout est vanité dans la poursuite de l'inaccessible.</em></span> <span style="color: #000000;"><em>Tout est souffrance dans la course au plaisir.</em></span> <span style="color: #000000;"><em>Tout est éphémère dans notre système spatio-temporel.</em></span></blockquote> <h3 style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Par Matthieu Grobli</span></strong></span></h3>