L’histoire est à la fois l’étude des faits, des événements du passé. L’histoire est un récit, elle est la construction d’une image du passé par des historiens et historiennes qui tentent de décrire, d’expliquer ou de faire revivre des temps révolus. Ce récit historique n’est pas construit par intuition intellectuelle, mais à partir de sources. L’histoire s’attache avec ces sources à reconstruire plusieurs pans du passé. Avoir recours au passé kémite à pour but de secouer, réactiver, galvaniser la fierté de l’africain afin qu’il se décide à retrouver sa dignité perdue pour reconstruire son avenir qui l’interpelle afin de mettre un terme à l’aliénation mentale et spirituelle dont il fait l’objet depuis 1000 ans.
Nous savons tous que l’Europe a réussi à installer dans la tête des africains une acceptation de leur supposée supériorité. L’enfant africain qui grandi avec ce complexe d’infériorité comprend que l’aspiration d’une personne c’est de grandir et grandir veut dire partir du bas vers le haut, grandir veut dire quitter la marche sur les 4 pattes pour se mettre debout, grandir veut aussi dire, partir du Sud (Afrique) prétendument pauvre, démuni, meurtri en bas vers le nord en haut (Europe), symbole de réussite et du bien-être (Jean-Paul Pougala). Une société qui ne maîtrise pas ses programmes scolaires, la transmission de son savoir, sa culture et son mode de pensée philosophique est une société aliénée. Les africains doivent apprendre à s’aimer pour pouvoir défendre, leur dignité et leurs terres berceau de la civilisation universelle.
“Tant que les lions (Kamites) n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur (occident).”
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