Dans l’Égypte ancienne, l’ail était très utilisé. Il était distribué gratuitement avec du pain aux bâtisseurs de pyramides. Très apprécié, ces derniers n’hésitaient pas à refuser de travailler si les rations étaient diminuées. L’ail était déjà reconnu pour la force et la protection contre les maladies qu’il confère. On en retrouve sur les sarcophages des pyramides, où il aidait le défunt à effectuer son voyage dans l’eau delà. L’ail s’utilisait également pour la momification, et était reconnu pour son action puissante contre les morsure de serpent. Les hébreux durant l’Exode vers 1250 avant Jésus Christ, considéraient l’ail comme le bien le plus précieux abandonné en Egypte. Dans le désert, suivant Moïse, certains n’hésitaient pas à se plaindre, selon le Livre des Nombres (quatrième des cinq premiers livres constituant la Torah): « Nous nous souvenons des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et de l’ail ».
L’ail a aussi une histoire d’utilisation dans la médecine ayurvédique. Cet indien ancien système de guérison utilisé l’ail comme plante médicinale qui peut réchauffer le corps, améliorer la circulation sanguine et soigner les troubles digestifs.
Une véritable panacée
L’ail frais, lorsqu’il est épluché ou broyé, produit de l’allicine aux propriétés antibiotiques reconnues et de l’ajoène qui est anticoagulant. C’est pourquoi l’ail est utilisé comme prophylactique dans diverses affections: Dysenterie, typhoïde, choléra, peste, diphtérie.
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