Qui veut comprendre l’Histoire des Kémites, dans l’espace et le temps, doit savoir lire avec acuité celle du divin Ausar. Tant l’une est le miroir de l’autre, tant l’autre est l’image de l’une. En effet, notre peuple, comme son glorieux ancêtre Ausar (Osiris), a connu successivement démembrement/division, dispersion/déportation, remembrement et enfin réincarnation de ses membres. A l’instar d’Ausar dépecé, découpé par l’entrefait de 72 (8*9) assesseurs maléfiques, donc par le fait d’une ogdoade (8) et d’une ennéade (9) iséfétiques (démoniaques), notre peuple fut lui aussi violé, divisé puis jeté aux quatre coins du gloge par des Démons!
Ces événements pré-cités ont permis à Ausar de re-naître, et de nous ouvrir les portes de l’Amenti (l’Au-delà). De la même manière la déportation de notre peuple par ces démons s’inscrit pleinement dans le plan de Dieu, qui veut que Sa parole créatrice, vivificatrice, victorieuse puisse se (re)trouver là où nul n’aurait pu soupçonner Sa présence. Le plus grand des planificateurs (Dieu), a prévu, en effet, que malgré le démembrement, la dispersion, l’éparpillement, la déportation, l’errance multiséculaire de notre peuple, où que nous nous trouvions, nous poussions renaître spirituellement. Et ce, que nous soyons Juifs (falachas), Chrétiens, Musulmans ou encore Rastas! Car l’incandescence atonienne se (re)trouve, certes de façon parcellaire, dans toutes ces religions dites “révélées”!
Abraham
Plus que le couple Adama-Awa (Adam-Eve), c’est la figure charismatique d’Ibrahim/Abraham, qui de toutes, semble être la plus marquante dans les religions dites “révélées”. Or nous savons, la Bible et le Qur’an l’attestent et le confirment, que le peuple d’Ibrahim/Abraham est un peuple impie. Ibrahim est originaire d’une Chaldée mécréante. Et c’est seulement en terre kémite, plus précisément à Kénanou (Canaan, l’actuel Palestine, terre que civilisa Ausar), après avoir été initié à la pratique de la religion de Vérité par Melkisedek (avec lequel il contracte une alliance) qu’il (Ibrahim/Abraham) se soumit véritablement et irréversiblement à Dieu et abandonna dans la foulée le culte idolâtre de ses ancêtres. C’est en terre kémite, après avoir reçu la révélation atonienne, qu’il prit le nom d’Ib-Ra-Im, ce qui signifie, en médou neter (langue faraonique) Dieu est dans son coeur.
La Bible fait de lui un des patriarches les plus importants, le Qur’an fait de lui un hanif (un pur), un soumis à Dieu.
Quiconque croit au message de Moïse, de Jésus, de Muhammad croît immanquablement à la foi d’Ib-Ra-Im, une foi atonienne. Tous les prophètes des religions dites “révélées” témoignent de lui, et lui-même témoigne simultanément de la foi en Atona et de la répugnance à l’égard de l’idolâtrie de ses pairs.
Il se marie avec une Kémite, que la Bible nomme Agar/Adjara, Aa-ka-Ra, ce qui signifie en médou neter “Grand est le ka de Dieu, Grande est l’énergie créatrice de Dieu”. Elle lui donna un fils: Ismael (Is-Maa-El, ce qui signifie, en vérité Dieu est juste). La Bible nous révèle qu’il (Ismael) se maria également avec une Kémite (Genèse 21, 21). Mère Kémite, femme Kémite, enfants Kémites, Ismael est, d’après la tradition coranique elle-même, l’ancêtre des habitants du désert d’Araba (actuel Arabie) et l’auteur, avec son père, de la Maison Sacrée d’Araba qui se trouve à la Mecque: la Ka’aba (Ka-Ba sont les énergies divines qu’on pourrait assimiler à l’âme et à l’esprit, en médou neter).
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