Le Donga est une Lutte traditionnelle africaine que l’on retrouve chez les peuples Surma d’Éthiopie. L’un des principes de cette lutte qualifié d’art martial des samouraïs noirs, est que nul ne perd, nul n’est jamais vaincu, nul n’est le vainqueur. Seul le combat, la joute entre les deux combattants compte. Les cicatrices reçues disent que l’homme qui les affiche est prêt à donner sa vie pour les siens, pour son peuple.
Durant cette joute à la perche de bois lors de laquelle les adversaires sont mis face à face, deux par deux, la violence des affrontements contraint les participants à se protéger la tête et les articulations au moyen de fibres végétaux tressés spécialement à cet effet. Force, adresse et élégance sont de mise, et très souvent ces combats servent de prétexte à régler de vieilles querelles. Après un certain temps, l’excitation due à la vue du sang et à l’alcool absorbé, atteint son paroxysme, et le climat devient souvent électrique.
Les Dongas marquent traditionnellement la fin des récoltes. Les greniers remplis et l’existence du clan assuré pour une année, les jeunes hommes songent à se marier. Aussi se rassemblent-ils entre villages pour se mesurer entre eux et séduire les filles du voisinage en âge de procréer.
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