Deux essais cliniques avaient déjà testé des candidats vaccins anti-nicotine mais ils s’étaient soldés par des échecs. Récemment, des chercheurs ont cependant obtenu des résultats encourageants sur ce type de vaccin : la nouvelle formulation réduit et retarde les effets de la nicotine sur le cerveau de souris. Pour beaucoup de fumeurs, l’arrêt de la cigarette est un vrai parcours du combattant. Les patchs à la nicotine et les gommes à mâcher ne sont pas toujours efficaces et certains fumeurs se tournent vers des médicaments qui ciblent les récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine. Cependant, ces médicaments peuvent provoquer des effets secondaires comme des hallucinations, de la dépression ou des sautes d’humeur.
C’est pourquoi l’idée de cibler la molécule de nicotine par un vaccin peut représenter une alternative intéressante. Récemment, deux essais cliniques testant des vaccins ont échoué. Malgré tout, les scientifiques ont tiré des enseignements de ces échecs et détecté des marges de progression : dans ces essais, les personnes qui produisaient le plus d’anticorps anti-nicotine avaient plus de chances de s’abstenir de fumer pendant plus de six mois.
D’après les chercheurs, « un obstacle majeur dans le développement de la stratégie a été d’obtenir une concentration d’anticorps suffisamment élevée pour freiner la distribution de la nicotine au cerveau ». Ils ont donc construit un nouveau vaccin avec pour objectif de stimuler la production d’anticorps dirigés contre la nicotine.
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