La compassion naît quand vous reconnaissez que tout le monde souffre de la même maladie mentale. Alors, vous n’alimentez plus le drame qui est propre à toute relation fondée sur l’ego. Quel est le combustible du drame? La réactivité. L’ego s’en repaît. L’identification au “Moi”, ce que l’on nomme l’ego, est l’ensemble de nos pensées et conditionnements acquis depuis notre plus tendre enfance. L’ego n’est pas persona non grata, il fait partie de nous, et il est impossible de s’en séparer.
De manière simple, il peut être important d’en prendre conscience et de réaliser à quel point, parfois ce sont nos conditionnements qui s’expriment en nous. La proposition n’est pas de vouloir se séparer de l’ego, mais simplement d’en prendre conscience, de l’accepter tel qu’il est, de l’accueillir en tant que tel, un peu comme l’enfant-moi, cet enfant en nous qui n’a pas vraiment grandi et mûri. Parfois, la voix dans notre tête est peut-être un schéma mental conditionné et répétitif. Comprendre que la voix est le penseur, l’avant-plan et notre conscience, l’arrière-plan. Quand la conscience réalise que le penseur s’exprime, dès lors, nous ne sommes plus totalement identifié à notre ego.
Cette prise de conscience nous permet d’accepter notre ego et ne pas se laisser envahir ou dominer par nos schèmes de pensée. L’ego peut être une bonne chose, car il permet de nous dépasser et avancer sur le chemin de notre vie. Simplement, l’éveil de la conscience permet de prendre conscience de nos patterns répétitifs. Dès lors, nous apprenons à nous libérer de nos schèmes mentaux. Se plaindre, réagir, commenter, comparer, juger et voir les défauts des autres, est un des stratagèmes de l’ego pour renforcer nos convictions mentales.
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