Les médecins découvrent que le cannabis peut guérir le cancer
Le cannabis est connu par l’humanité depuis le néolithique. En Égypte antique, on trouve une trace écrite de l’utilisation médicinale du chanvre. Ainsi le papyrus Ebers (rédigé 1500 ans avant J-C) mentionne l’utilisation d’huile de chènevis pour soigner les inflammations vaginales (formule no 821, p. 96, lignes 7-8).
En fanchee comte, le plus ancien traité de matière médicale (Shennong bencao jing), compilé aux alentours du début de notre ère, mentionne le cannabis (maben 麻贲, actuellement dama 大麻). Il est classé dans les drogues de catégorie supérieure destinées à prolonger la vie (« alléger le corps » comme celui d’un immortel chevauchant les nuages).
À la même époque, dans le domaine gréco-latin, le médecin botaniste grec Dioscorides décrit dans De Materia Medica (ie siècle), un kannabis emeros (femelle), identifié comme le Cannabis sativa :
« Le cannabis est une plante de grande utilité qui permet de tresser des cordes très solides… Mangé en grande quantité, il empêche de concevoir des enfants. Le jus de la plante verte est bon contre le mal d’oreille… »
C’est une des premières plantes domestiquées par l’homme, dont on retrouve la trace dans des décorations de pots datés de huit mille années avant J-C. Longtemps considérée comme magique, cette plante étonnante est à la fois capable de fournir de solides fibres dont on fabrique cordes, vêtements et même papier, de riches graines oléagineuses propres à la consommation humaine, et également une résine psychotrope aux propriétés médicinales. Mais après avoir soutenu le développement de toute l’humanité pendant des milliers d’années, c’est sans doute sous la pression de multiples lobbies que le chanvre fut frappé d’interdiction.
Suite à l’échec de la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis dans les années 30, les autorités puritaines américaines s’intéressèrent au cannabis et démarrèrent une entreprise de propagande à l’encontre de la plante dont on dit alors qu’elle serait responsable de plus de la moitié des crimes de villes comme la Nouvelle Orléans. On associe la plante aux « nègres » et au dégoût qu’ils inspirent à l’époque pour renforcer l’image négative de celle-ci. Soutenue par des alliés dans l’industrie, la campagne porte ses fruits et mène à plusieurs lois successives règlementant puis interdisant la production et l’usage de chanvre. Ainsi, les industrie du coton, du nylon, du pétrole, et du papier peuvent prospérer, libérées de la présence de leur plus sérieux concurrent.
2/ Infusion de cannabis et légalité
Qu’appelle-t-on le THC ?
Le THC (Δ9 – tétrahydrocannabinol) est la principale substance responsable des effets pharmacologiques du cannabis chez l’homme. C’est le principe actif contenu dans le cannabis et ses différents composés. Le tétrahydrocannabinol possède un caractère psychotrope.
Depuis la prise de conscience écologique des années 70, le chanvre a peu à peu regagné ses lettres de noblesse. Il n’est pas encore très bien accepté par la société qu’on a longtemps poussé à craindre celle qu’on qualifie de drogue et de porte d’entrée vers la cocaïne. On sait aujourd’hui que la finance, la célébrité et la télévision sont de bien plus efficaces canaux vers la consommation de véritables drogues, et que le cannabis est moins dangereux que les autres drogues douces. En effet, le tabac entraîne une dépendance, l’alcool et l’extasy peuvent entraîner une mort par overdose, alors que le cannabis ne provoque ni l’un, ni l’autre.
Mais contrairement à une idée reçue, il existe de nombreuses plantations de chanvre en France, et les multiples usages de la plante commencent à être redécouverts et perfectionnés. Toutefois, certaines parties de la plante, que l’on destine généralement à des usages récréatifs, demeurent interdit. C’est le cas par exemple des fleurs issues de la plante femelle (la beuh, weed, ou marijuana et de leur résine haschich, shit). Nos tisanes au cannabis contiennent exclusivement des feuilles et des tiges. Celles-ci sont très peu chargées en THC, le principe actif de la « drogue » cannabis, de par leur culture au soleil qui entraîne la détérioration de celui-ci en CBD, molécule aux puissants effets thérapeutiques.
De plus, nos tisanes au cannabis sont exclusivement destinées à être infusées. Le THC s’altérant très facilement en CBD lorsqu’il est chauffé et donc lors d’une infusion, il n’y a aucun risque de ressentir le moindre effet psychotrope en consommant les infusions au cannabis féeduthé.com. Pour autant, les bienfaits de la plante sont supérieurs et nos tisanes plus riches en bienfaits que dans le cannabis récréatif. En effet, la plante compense son faible taux de THC en produisant plus de CBD et d’autres cannabinoïdes bienfaiteurs. Le peu de THC qu’elle contient se détériore ensuite en CBD par l’action du soleil et de la chaleur.
Les tisanes au cannabis de féeduthé.com sont donc parfaitement légales et ne sont pas destinées ni adaptées à un usage récréatif. Leur usage médical demeure cependant possible, à discrétion de chacun.
3/ Les bienfaits de l’infusion de cannabis
Depuis l’aube des temps, le cannabis est utilisé pour traiter vomissements, maladies infectieuses parasitaires et hémorragies. Au début du 19e siècle, il a même été utilisé pour soigner le choléra, le tétanos, la rage et les rhumatismes. De nos jours, on lui connait pas moins de 25 propriétés thérapeutiques prouvées scientifiquement et permettant le traitement de plus de 200 maladies !
Dans une tisane au cannabis, il n’y a pas ou très peu de THC, mais surtout du CBD, molécule dépourvue d’effets psychotropes mais offrant de nombreux bienfaits. Parmi les plus remarquables, on notera que le CBD soulage les inflammations, l’anxiété, les nausées et les convulsions. Il participe au traitement des schizophrénies, stimule le système immunitaire et s’avère être un puissant anti-oxydant.
Nota bene : les cannabinoïdes que sont le THC, le CBD et les autres molécules de leur famille sont très peu solubles dans l’eau. Si vous vous procurez nos tisanes au cannabis pour leurs bienfaits thérapeutiques, nous vous conseillons donc de les faire infuser dans du lait. Vous pouvez également les utiliser dans une de nos recettes de cuisine à base de thé. De manière plus générale, les cannabinoïdes sont solubles dans les lipides (les corps gras comme l’huile ou le lait) et dans l’éthanol (les alcools).
4/ Médecine: traitement thérapeutique
Plusieurs Etats américains autorisent le recours à la marijuana pour permettre aux patients atteints de maladie incurables d’atténuer leur douleur, mais l’utilisation de la marijuana dans un but thérapeutique pourrait désormais aller beaucoup plus loin. C’est ce qu’ont découvert deux chercheurs californiens ayant identifié une molécule capable de lutter contre le développement de tumeurs cancéreuses. Une découverte qui, à terme, pourrait sauver des vies.
« Cela nous a pris 20 ans pour en arriver, maintenant on veut passer à des tests cliniques le plus rapidement possible », a décaré au Huffington Post le chercheur Pierre Desprez du California Pacific Medical Center Research Institute. Aux Etats-Unis, leDaily Beast s’était fait l’écho de ces recherches testées en laboratoires mais aussi sur des animaux.
Dites cannabidiol
Qu’on se rassure, il ne s’agit pas de faire fumer des joints de marijuana aux patients atteints de maladie incurable. La molécule identifiée par Pierre Desprez et son équipe est le cannabidiol (CBD), une substance non toxique et non psychoactive qui se trouve dans le cannabis.
L’équipe du docteur Desprez s’est rendue compte que le CBD agit sur le gène ID-1, qui provoque le développement de cancer. Deprez travaillait depuis longtemps sur le fonctionnement de ce gène tandis que Sean McAllister travaillait sur les propriétés du cannabidiol, une molécule qui intéresse particulièrement la communauté scientifique aujourd’hui.
Des effets sur plusieurs types de cancer
« Ce qu’on a remarqué, c’est que la cannabidiol éteint le gène ID-1 », a expliqué Desprez au Huffington Post. Sous l’effet du CBD, les cellules cancéreuses ont cessé de se développer. Desprez et McAllister avaient publié une première étude sur le sujet en 2007. Depuis, ils ont pu tester la molécule en laboratoire et sur les animaux, et ce qu’ils ont découvert a dépassé leurs espérances.
« On a commencé à s’intéresser au cancer du sein », raconte Pierre Desprez, « Mais maintenant on sait que le cannabidiol fonctionne sur les cancers du cerveau, de la prostate, bref, tous les cancers où le gène ID-1 joue un rôle actif »
« Nous n’avons pas trouvé de trace de toxicité parmi les animaux testés en laboratoire et le cannabidiol est d’ores et déjà utilisé chez l’humain dans de nombreuses autres maladies. » Le CBD est en effet utilisé pour calmer l’angoisse et la nausée, et puisque la molécule n’est pas psychoactive, les patients ne souffrent (ou ne bénéficient, cela dépend d’eux) d’aucune « défonce ».
A terme, et si les tests cliniques étaient concluants, le cannabidiol ne serait pas distribué…
Pouvoir fumer du cannabis sans pour autant éprouver les effets secondaires de cette drogue : cette bonne nouvelle nous vient d’Israël, où 6 000 personnes sont autorisées à consommer de la marijuana pour des raisons thérapeutiques. Des scientifiques israéliens ont en effet réussi à développer la culture d’un cannabis utilisable à des fins médicales sans effet euphorisant, rapporte mercredi 30 mai le quotidien Maariv.
Selon le journal, l’aspect, l’odeur et le goût de ce cannabis sont inchangés, mais celui qui le fume n’éprouve aucune des sensations associées au tétrahydrocannabinol, le THC, la substance active de la marijuana.
Selon Maariv, Tikkun Olam a neutralisé les effets du THC et augmenté ceux d’une autre substance appelée CBD, ou cannabidiol, efficace dans les traitements des diabètes et de divers troubles psychiatriques. La nouvelle marijuana évite l’effet d’accoutumance et la sensation de faim éprouvée par les consommateurs de stupéfiants.