Alimentée par la convoitise, l’envie de possession et la jalousie, la partie chimérique de notre cerveau reptilien s’empare de notre Moi authentique en le transformant en monstre polycéphale avide de désirs.
Notre ego devient un aiguillon de scandale sur le chemin probatoire d’existence, un poison pour notre développement personnel, une gangrène qui menace l’organisme tout entier.
Les hommes, pétris de perfidie, d’égoïsme et de méchanceté, disent qu’ils aiment Dieu, leur famille ou leurs amis.
Mais, ceci n’est que mensonges et tromperies.
Ils sont conditionnés par les personnes et les choses qui leurs procurent joie et bonheur. Ils sont esclaves des plaisirs que leurs procurent leurs cinq sens et dépendants de l’endocrinologie cérébrale.
Ils veulent avoir le plaisir de manger une glace, le plaisir de voir un paysage, le plaisir de toucher une peau, le plaisir de sentir une odeur ou encore le plaisir d’écouter une musique. Mais, la main aime toucher, la bouche se délecte de manger, l’œil ne se lasse de voir, l’oreille veut entendre et le nez s’enivre de sentir. Ils voulaient peser l’impondérable, voir l’invisible et attraper l’impalpable. Mais, ils ont oublié que :
Tout est vanité dans la poursuite de l’inaccessible.
Tout est souffrance dans la course au plaisir.
Tout est éphémère dans notre système spatio-temporel.