Les origines doivent être recherchées dans l’Antiquité. Les Mystères de la Grèce et de l’Égypte possédaient dans leurs rites d’initiation les mêmes préceptes dont le plus important était gravé sur la principale porte du Temple de Delphes. Le nom de la capitale de la France viendrait de cette grande figure du panthéon égyptien. PARIS découlerait de BAR-ISIS (la barque d’Isis), parce que la première représentation de la Dame noire serait arrivée sur un navire remontant la Seine jusqu’à l’île de la Cité.
Cela expliquerait, de plus, pourquoi le blason de la ville porte un bateau dans ses armes. Evidemment cela n’est pas l’explication officielle. Paris a incontestablement deux histoires. Celle que l’on apprend dans les manuels ou les guides touristiques et l’autre, aussi vieille que la ville et toute de ténèbres, celle des événements insolites, des sortilèges et des messes noires.
Les anciennes chartes de Sainte-Geneviève et de Saint-Germain-des-Prés en font mention. Elles disent que CLOVIS et CHILDEBERT, leurs fondateurs, leur ont assigné les dépouilles d’ ISIS et de son temple! Il est souvent signifié, dans les chroniques les plus anciennes de la capitale, qu’ ISIS, maîtresse de la doctrine ésotérique et de tous les arts de la magie, a été vénérée à PARIS soit d’abord dans l’île de la Cité même, à l’emplacement de NOTRE-DAME, soit sur les lieux où fut édifiée par la suite l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Le moine Abbon, de ce cloître, considère ISIS comme la première protectrice des Parisiens dans un poème écrit au 9e siècle sur le siège de la ville par les Normands. D’ailleurs, le maître d’oeuvre de la cathédrale n’omettra point par la suite de la représenter en bonne place, au portail Sainte-Anne, sous les traits d’une femme portant le thyrse. La Vierge, autre Grande Mère mythique, n’aurait donc fait que remplacer la magicienne de la vallée du Nil. Les cartes du haut moyen-âge mentionnent le “PARISIS” à savoir en gros une large zone concentrique comprenant l’antique Lutèce, et CESAR mentionne le peuple dit des parisii. De ce nom donné par CESAR, on nomma ensuite la ville qui se nomma du temps de l’hégémonie celte, d’un nom noté Lutèce en Latin mais dont nous avons tout lieu de penser qu’il associait le nom de Lug et celui de la Séquana, nom celte de la Seine.
CESAR parle d’un culte rendu à ISIS, déesse égyptienne, à l’embouchure de la Loire, c’est à dire non loin de la Seine. Il est possible que des grecs ayant navigué et exploré de nombreuses région, aient adopté le culte d’ ISIS, plutôt que des celtes aient adopté un tel culte. Des éléments étrangers avaient introduits en Gaule, du côté de l’embouchure de la LOIRE le culte des mystères d’ ISIS, ensuite retrouvé dans la région de LUTECE. Le nom des PARISII ne sonne pas du tout CELTE, il est probable que le peuple installé dans cette région soit le même que celui installé au plateau de Langres : les lingons. César devint-il adepte du culte d’ISIS à partir de 48, lorsqu’il annexa l’Egypte à l’empire romain et devint amant de Cléopâtre.
CESAR avait justement une compagne gauloise au pays des lingons, compagne dont il eut un fils qu’il reconnut, ce qui lui donnera un arrière-petit-fils qui n’est autre que Sabinus (passé dans la légende avec son épouse Epona, du fait de leur amour) , qui fomentera une révolte contre Rome sous l’empereur Vespasien. Ce serait donc bien CESAR qui aurait fondé le culte d’ ISIS en Gaule, et l’aurait implanté à Lutèce, donnant à la zone comprenant Lutèce, un nom évoquant ISIS. Le nom de Paris vient donc du culte d’ ISIS. Ainsi, le nom même de la ville de Paris semble provenir de ce lien avec ISIS. Selon le professeur Pierre Hubac qui reprend une certitude napoléonienne, “Le nom même de Parisii pourrait bien signifier ” TEMPLE D’ISIS “, car il existait au bord du Nil une citée de ce nom et l’hiéroglyphe per figure sur l’enceinte d’un Temple de l’Oise”.
En fait, comme le souligne le professeur Cheikh Anta Diop, les premiers habitants du lieu actuel où se trouvent Paris, la capitale de la France, portaient le nom de PARISII, sans raisons apparentes : “Le culte d’Isis, comme on le voit, était très répandu en France, en particulier dans le Bassin Parisien ; il y avait partout des Temples d’ISIS, selon la terminologie occidentale, mais il serait plus exact de dire « MAISON D’ISIS », car des dits temples étaient appelé en égyptien Per, lequel mot signifie exactement en égyptien ancien, comme en valaf actuel, l’enclos qui entoure la maison. Paris résulterait de la juxtaposition de PER-ISIS, mot qui désigne effectivement des villes d’Egypte, comme le remarque Hubac” (d’après l’historien G. Maspéro).
Il existe en france, une très longue tradition orale,écrite et religieuse, associant l’origine du nom ” PARIS ” au nom de la déesse ISIS.Cette tradition affirme que le 1er site réligieux sur Paris, fut un temple d ISIS, sur la rive gauche de la seine (Saint-germain des près). Le 2ème temple serait celui du dieu THOT (Hermes / Mercure) sur l’actuel rue saint-jacques. ISIS et THOT étaient considérés comme les “messagers des dieux” et des “gardiens des carrefours”.
On rencontrait fréquemment leur image a la croisé des chemins, et dans les forets. Le 1er temple d’ ISIS serait devenu l’actuelle église de saint-germain-des près. Le temple de THOT serait devenu l’église de Notre Dame des champs. Il existerait aussi un Temple dédié à OSIRIS (Jupiter).
Une grande statue d’ ISIS sur sa barque fut longtemps conservée dans l’église Saint-Germain-des-Prés, jusqu’à ce qu’un prêtre la détruise à coup de pioche au 18ème siècle. La nef ornant les armoiries de la ville de Paris ne serait autre que la barque d’Isis, tandis que la devise de la ville ” Fluctua Nec Mergitur ” rappellerait la navigation héroïque des suivants d’ HORUS, mais aussi celles des initiés circulant dans le secret des temples. Les touristes curieux seront donc étonnés de trouver dans une cour de la rue du Cherche-Midi, un sphinx verdâtre à tête de femme, vestiges du culte d’ ISIS pratiqué à Paris.
Après la révolution et la prise du pouvoir, NAPOLÉON qui fut initié initié au culte d’ ISIS après sa campagne égyptienne, modernisa le blason de Paris en 1811, de façon très égyptienne : Trois abeilles à la place des fleurs de Lys qui est un LOTUS égyptien mais aussi une abeille stylisée (chez les égyptiens l’abeille protège le Pharaon). La déesse ISIS est assise à la proue de la nef avec une étoile dans le ciel. Certainement trop explicite pour le bon peuple, le blason changera en 1817 après décision royale et reprendra sa conception classique avec la fleur de Lys.
Il existe toujours un groupement ésotérique de la capitale qui affirme être en possession du savoir druidique depuis les premières décennies de notre ère. A dates fixes, ses membres, par ailleurs gens en place et hauts responsables, se réunissent dans la crypte de Notre-Dame, où l’on a jadis adoré les dieux celtes. D’autres groupes initiatiques à Paris se réclament de la magicienne, qui fut peut-être la déesse tutélaire de la ville.
Le président F. Mitterrand était fasciné par l’ARCHE et par NOE, c’est ce que confirme Georges-Marc Benamou : « Aller sur le mont Ararat, vers l’Arche de Noé et ses débris magiques qu’il trouvera peut-être au sommet de la montagne – dans le couloir il s’arrête souvent devant la gigantesque carte du mont Ararat vu de satellite. » Mais le quartier de la Défense comprend aussi des tours consacrées à l’un des philosophes les plus importants des Lumières, Voltaire, ainsi qu’à l’un des agents les plus importants des révolutions atlantiques française et américaine, La Fayette.