Les témoignages des explorateurs
« En 1906, lorsque je pénétrai dans le territoire de Kassaî Sankuru, je trouvai encore des villages dont les rues principales étaient bordées de chaque côté, pendant des lieues, de quatre rangées de palmiers et dont les cases, ornées chacune de façon charmante, étaient autant d’œuvres d’art. Aucun homme qui ne portât des armes somptueuses de fer ou de cuivre, aux lames incrustées, aux manches recouverts de peaux de serpents. Partout des velours et des étoffes de soie. Chaque coupe, chaque pipe, chaque cuiller était un objet d’art (…) En était-il autrement dans le grand Soudan ? Aucunement (…) L’organisation particulière des Etats du Soudan existait longtemps avant l’Islam, les arts réfléchis de la culture des champs et de la politesse… les ordres bourgeois et les systèmes de corporation de l’Afrique Nègre sont plus anciens de milliers d’années qu’en Europe (…) C’est un fait que l’exploration n’a rencontré en Afrique équatoriale que d’anciennes civilisations vigoureuses ».
« Les gens (…) nous sembloyent… très noirs, tous vêtus de chemisolles blanches de coton (…) plusieurs noirs (…) se transportoyent dans nos caravelles, les uns pour veoyr choses nouvelles, les autres pour nous vendre des anneaux d’or et quelques petites besognes desquelles ils usent entre eux comme chemisolles, filets, drap de coton, tissus à la mode, les uns blancs, les autres bigarrés de verd blanc et bleu, et d’autres encore de rouge blanc et bleu, fort bien faits.» O. Dapper, un hollandais célèbre pour ses descriptions des sociétés africaines, nous révèle encore de nouvelles informations cruciales à propos des habitudes vestimentaires des habitants de la Volta, du Monomotapa et de la Guinée [3] :« Dans l’Aboréa, proche de la Volta, tous les hommes parmi les Nègres portent une robe de toile de coton… et les femmes portent une robe faite à peu près comme celle des hommes (…)
Au Monomotapa, les rois ne changent point de mode, ils portent une robe longue d’un drap de soie tissu dans le pays ; ils portent au côté une serpe emmanchée d’ivoire (…) Les gens du commun s’habille de toile de coton et les grands, d’indiennes brodées d’or (…) Les habitants du royaume de Guinée échangent les toiles qu’ils font (avec leur coton ) (…)
Les Nègres de Wanqui ont de l’or et savent faire de forts jolis habits dont ils trafiquent avec les Acanistes ».Au 16ème siècle, le célèbre voyageur arabe, Léon l’Africain, dont le vrai nom est en fait Hassan Ibn Mohamed el Wazzan ez Zayatte, nous a dressé, une rapide description des habitants du Dongola :
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Release Date | 2000-07-11T00:00:01Z |
Edition | 4e édition |
Language | Français |
Number Of Pages | 564 |
Publication Date | 2000-07-11T00:00:01Z |