Sous la forme classique de l’enseignement d’un père à son fils ce texte est, en réalité, une satire des métiers autres que celui scribe, et une apologie de cette profession. Il présente une véritable caricature des difficultés que rencontraient les travailleurs manuels de l’ Egypte ancienne, difficultés présentées avec humour et sensibilité ; en opposition, l’importance et la richesse du scribe son magnifiées.
Khety, qui emmène son fils à l’École des Livres, pour y étudier est un homme de petite naissance. Le texte est écrit dans une langue parfois populaire, émaillée de proverbes usuels ; il permet de connaître les règles de savoir-vivre et le bon sens des petites gens. Ce texte, qui date vraisemblablement de la fin de l’Ancien Empire (vers 2100 av. J.-C.) est connu, surtout, par de multiples copies datant de la XIXe dynastie (vers 1300-1200) ; on comprend, en le lisant, le succès qu’il put avoir dans les écoles de scribes de toute époque.
Commencement de l’enseignement qu’un homme, originaire de Tjarou [1], le fils de Douaouf, Khety, a composé pour son fils nommé Pepi, alors qu’il descendait le fleuve vers la Résidence, (ceci) afin de placer Pépi dans l’École des Livres, parmi les enfants des hauts fonctionnaires, les premiers du Palais.
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