Analogie entre le chemin de croix de Jésus et le démembrement d’Osiris
Les évangiles nous racontent que la crucifixion de Jésus se déroula en plusieurs étapes, les 14 stations du chemin de croix, pendant lesquelles le Christ fut torturé, flagellé, crucifié, puis mis au tombeau. Comme Isis et Nephtys pour Osiris, Marie et Marie-Madeleine pleureront le Christ, l’embaumeront, le mettront au tombeau, et assisteront à sa résurrection. D’inspiration égyptienne, le chemin de croix correspond au démembrement d’Osiris, et donc aux phases descendantes de la lune, jusqu’à la lune noire.
La lune Isis-Marie va mettre 14 jours pour récupérer les morceaux d’Osiris coupés en 14 parties. Il s’agit des 14 stations de croix avant que le Christ Osiris ne ressuscite à Pâques. Ce ne sont plus Isis et Nephtys qui redonneront vie au Sauveur, mais désormais le Dieu-Père, celles-ci étant reléguées au statut de simples servantes, sous les traits de Marie et Marie-Madeleine.
Analogie entre le croix du Christianisme et la croix de Vie des anciens égyptiens
Ânkh est un des symboles d’Isis chez les égyptiens ou de Marie dans la symbolique chrétienne
Un symbole universel de fertilité féminine, un symbole similaire était utilisée pour représenter la déesse romaine Vénus. Connu sous le nom de miroir de Vénus, il est plus souvent associé à l’utérus.
est un symbole pour le sexe féminin ou femelle. Il est, au XXIe siècle, souvent associé à un schéma de l’utérus. Il peut représenter le miroir de la déesse romaine Vénus. La forme de ce symbole se retrouve dans d’autres cultures. Dans de nombreux cas, il représente également un symbole de féminité, de fertilité, ou plus généralement de la vie :
- L’Ânkh (☥) dite croix égyptienne ou croix ansée, est un symbole similaire, ce hiéroglyphe signifie « vie ». La croix ansée signifie ainsi la résurrection
Quoi qu’il en soit, ce symbole a eu une destinée peu commune lorsque l’Égypte est devenue chrétienne. L’auteur ecclésiastique Sozomène († vers 450) rapporte que quand l’évêque Théophile d’Alexandrie détruisit en 391 le grand temple du dieu Sérapis afin d’exalter la victoire du christianisme sur le paganisme (culte D’Isis et d’Osiris), quelques murs subsistèrent sur lesquels étaient représentée la croix ânkh. C’est ainsi que les coptes, chrétiens d’Égypte, adoptèrent la croix pharaonique comme croix chrétienne.
Au VI ème siècle, le culte d’Isis disparaît, lorsque son dernier sanctuaire de l’île de Philae devient un lieu de culte chrétien. De nombreux lieux de culte de la déesse laissèrent place à la vénération de la Vierge.
C’est donc au VIe siècle, et pas avant, que s’est opérée la transformation du temple de Philae ( culte d’Isis ) en temple chrétien et les premières traces du christianisme. Le temple de Philae n’a pas été réellement détruit. Les statues des dieux pharaoniques ont sans doute été enlevées, probablement détruites, des images ont été martelées, d’autres effacées, des croix ont été ajoutées etc. A Alexandrie, à l’autre bout de l’Egypte, les sources nous indiquent clairement qu’il y a eu là affrontement, comme l’illustre le récit de la destruction du temple de Sérapis à Alexandrie après une véritable bataille. Les premières croix chrétiennes n’apparaissent qu’au 6ème siècle, après la destruction du dernier temple d’Isis. La religion chrétienne n’est autre qu’un vulgaire palimpseste. On a effacé le culte d’Isis et ses symboles égyptiens et on les a remplacé par la religion chrétienne qui n’est une pâle imitation des mystères d’isis. En Afrique, on a procédé de la même façon, en détruisant et effaçant la religion animiste païenne et en interdisant le culte des ancêtres, puis on a construit des églises un peu partout.
Analogie entre l’arche de l’alliance et l’arche de la loi de Maât
Maât est, dans la mythologie égyptienne, la déesse de l’ordre, de la solidarité, de l’équilibre du monde, de l’équité, de la paix, de la vérité et de la justice. Elle est l’antithèse de l’isfet (le chaos, l’injustice, le désordre social, …). Maât est une entité symbolisant la norme universelle : l’équilibre établi par le Créateur, la justice qui permet d’agir selon le droit, l’ordre qui fait conformer les actes de chacun aux lois, la vérité, la droiture et la confiance. La loi de Maât peut être retrouvée dans le chapitre 125 du livre des morts des Anciens Égyptiens, aussi appelée les « 42 lois de Maât », la « déclaration d’innocence » ou les « confessions négatives ».
Elle est la mère de Rê dont elle est aussi la fille et l’épouse, elle est aussi la sœur mystique de pharaon, elle assure l’équilibre cosmique et c’est donc grâce à elle que le monde fonctionne de façon harmonieuse. Elle est également la lumière que Rê apporte au monde. De ce fait, elle est fondamentalement liée à l’institution pharaonique, le premier devoir de pharaon étant de faire respecter la loi de Maât dans toute l’Égypte.