De 1884 à 1915, l’Allemagne administra la Namibie. Apres qu’un commerçant allemand fit la découverte d’importante mine de diamant dans l’ouest du pays. Des conflits ne tardèrent pas a éclater entre la populations locale (Héréros) et les colons qui ne cessaient de commettre divers abus: vols des terres, du bétail, des femmes et le lynchage permanent des hommes Héréros, des abus qui lassèrent rapidement le peuple bafoué. A l’époque la crainte des colons Allemands étaient de subir une révolte générale de la population locale. En 1904 les Héréros menèrent une offensive contre des colons dans la ville d’Okahandjo et tuèrent plus de 200 civiles. Le prétexte d’une extermination de la population paru accommodante.
Peu de temps après l’offensive des Héréros, le général Von Trotha, officier dont la réputation de cruauté s’est faite en Chine et dans l’Afrique de l’est fut muté en Namibie et envoya une recommandé aux colons allemands vivant sur le territoire “Les Héréros ne sont plus des sujets allemands. S’ils n’acceptent pas de partir par leur propre volonté, ils laisseront contraints par les armes. Ils doivent quitter le pays sinon, je les délogerai avec mes « groot Rohr » (grand canon)… Tout Héréro aperçu à l’intérieur des frontières namibiennes avec ou sans arme, sera exécuté. Femmes et enfants seront reconduits dans des camps de travail. Aucun prisonnier mâle ne sera pris. Ils seront fusillés. Décision prise pour le peuple Héréro. J’anéantis les tribus insurgées dans des flots de sang et d’argent. C’est la seule semence pour faire pousser quelque chose de nouveau qui soit stable.”
Dès août 1904, le général Von Trotha fit encercler les Héréros de façon à ce que la seule voie possible de fuite fût à l’Est, vers le désert du Kalahari dans un environnement ne leur permettant pas de survivre et pour s’assurer de la réussite de son plan, Von Trotha établit un cordon militaire le long du désert et fit empoisonner les points d’eau. Des milliers de civils furent victime de ce cruel châtiment. Pendant trois ans, une répression systématique fut exercée à l’encontre des Héréros: exécutions sommaires, pendaisons, enfants passés par la baïonnette, corps des suppliciés laissés en exemple. A la fin du massacre, le bilan des victimes fut catastrophique: de 86 000 Héréros , il n’en restait plus que 15 000 à survivants en 1907. Une partie des survivants réussirent a fuir dans les colonies voisines, les derniers résistants furent enfermés dans des camps de travail forcés à travailler dans des mines dans des conditions déplorable (manque de nourriture, de soin) privé de leur terre. Les femmes feront même office d’esclaves sexuelles auprès de nombreux officiers Allemands.
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