A l’aube de l’indépendance, des milliers de Camerounais ont été massacrés sous les auspices de la « maffia françafric » de De Gaulle et Foccart, chez les Bamilikés, mais aussi dans d’autres régions du Cameroun.
Le 2 mars 1960, sous la direction de l’armée française, les troupes camerounaises rasent le bourg de Yogandima, massacrant près de 8.000 civils sans armes.
Mais ces effroyables massacres ne sont pas du tout un fait isolé, car depuis 10 ans, l’administration coloniale française fait face à la résistance de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) née dans les années 1940. Si l’UPC est présente sur tout le Cameroun, son emprise est très forte en pays Bamiléké. Ce qui est très marquant c’est leur cohésion dans leur refus de se plier au quadrillage, à la discipline de la machinerie coloniale, aux travaux forcés. Ce peuple occupé fait preuve d’une formidable ingéniosité qui se traduit même dans le langage de résistance, où le signifiant sert ainsi à un sens second d’ordre politique.
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Release Date | 2016-05-01T00:00:01Z |
Edition | Illustrated - Enlarged |
Language | Français |
Number Of Pages | 338 |
Publication Date | 2016-05-01T00:00:01Z |
Format | Illustré |