Nos enseignants nous ont toujours dit que l’Histoire du monde Noir n’avait pas de commencement, car celle-ci renvoie tellement loin dans le passé qu’il nous est impossible d’en saisir le début. Pour nos contemporains, nourris à la pensée dominante occidentale, une telle assertion relève du fantasme anti-scientifique tant la science historique officielle aurait déjà, selon eux, défriché tous les recoins du chemin broussailleux de notre passé historique.
Ainsi, la frise élaborée et distribuée par la pensée dominante dans les cours d’Histoire dichotomise le passé en deux grandes parties bien définies :
- tout d’abord il y aurait l’Histoire, période dont le début coïnciderait avec l’invention de l’écriture il y a environ 6000 ans (sic),
- et il y aurait la Préhistoire qui correspondrait à la période antérieure à ces 6000 ans, et qui serait caractérisée par une période d’obscurité civilisationnelle complète.
Aussi quand nos maîtres nous parlent de certains moments historiques de nos devanciers d’il y a cinquante mille (50 000) ans, comme l’épisode de la migration des Shabazz vers le cœur de l’Afrique, il est évident que pour la pensée majoritaire, il ne s’agirait là de rien d’autre que d’une fable, d’une légende au mieux, d’une farce, d’une marque d’ignorance totale, au pire.
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