Les damnés de la terre est le dernier livre de Frantz Fanon, publié quelques jours avant sa mort aux Éditions Maspero en 1961 et traduit en 15 langues. Cet essai analytique se penche sur le colonialisme, l’aliénation du colonisé et les guerres de libération. Il étudie le rôle que joue la violence entre colonisateur et colonisé. Il prône la lutte anticolonialiste y compris par la violence et l’émancipation du tiers-monde. Le livre expose aussi avec une certaine prémonition les contradictions inhérentes à l’exercice du pouvoir dans l’ère post-coloniale en Afrique.
Écrit en pleine guerre d’Algérie, interdit à sa sortie, il a servi de référence a des mouvements de libération anticoloniale et d’autodétermination. Ce livre est également célèbre pour sa préface écrite par Jean-Paul Sartre.
“La violence qui a présidé à l’arrangement du monde colonial, qui a rythmé inlassablement la destruction des formes sociales indigènes, démoli sans restrictions les systèmes de références de l’économie, les modes d’apparence, d’habillement, sera revendiquée et assumée par le colonisé au moment où, décidant d’être l’histoire en actes, la masse colonisée s’engouffrera dans les villes interdites. Faire sauter le monde colonial est désormais une image d’action très claire, très compréhensible et pouvant être reprise par chacun des individus constituant le peuple colonisé. ” Frantz Fanon.
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