Au matin du 27 septembre 1953, dans un petit village de la côte du Kérala au sud de l’Inde, au sein d’une famille d’humbles pêcheurs, naquit une petite fille au teint étonnamment bleu foncé. Ses parents l’appelèrent Soudhamani. Alors que les bébés, d’ordinaire, pleurent à la naissance, Soudhamani vint au monde avec un sourire radieux, comme pour annoncer la joie qu’elle allait bientôt apporter au monde.
C’était une petite fille remarquable qui montra dès l’enfance de nombreux signes inhabituels. Elle commença à marcher à six mois. La dévotion envers dieu était une part intégrante de sa nature. Ses parents la trouvaient parfois absorbée dans un état de profonde méditation, totalement perdue à ce monde.
Amma – Rivière d’Amour
Amma est le symbole du don total, de l’ouverture, et elle nous renvoie à notre fermeture, elle nous renvoie à la distance qui nous sépare de notre capacité de don d’amour, d’ouverture du cœur et de notre féminin intérieur dans sa nature réceptive.
Amma représente la Mère divine, l’essence féminine qui accueille et donne, inlassablement. A travers ses darshan, elle a touché le cœur de millions de personnes. A travers sa fondation, elle vient en aide aux plus pauvres partout dans le monde. Elle enseigne la voie de l’unité et de l’amour inconditionnel qui est la voie de la liberté et « la floraison ultime de la graine cachée en chaque être ». Car « Comme une graine a besoin d’eau pour croître, l’âme a besoin d’amour ».
La dimension spirituelle de Mère Amma
C’est en 1975 qu’Amma commença à révéler sa véritable mission : soulager la souffrance du monde et guider les pas des chercheurs spirituels. Bien avant cela, Sudhamani se partageait entre une discipline spirituelle rigoureuse et d’innombrables travaux ménagers. La vie de Sudhamani, méprisée et considérée comme une domestique par sa propre famille, fut le parfait exemple de celle d’une « sainte» incomprise et méconnue.
Un évènement significatif se produisit en septembre 75, qui révéla au grand jour un aspect de sa nature divine. Un jour, alors que Sudhamani rentrait à la maison, portant sur sa tête un ballot d’herbe, elle entendit par hasard les derniers versets du Srimad Bhagavatam (le récit de la vie de Krishna) lus dans une maison voisine. La lecture venait de prendre fin et les chants dévotionnels commençaient à peine. Sudhamani s’arrêta brusquement, semblant écouter attentivement les litanies. Soudain, elle se précipita vers la maison où étaient rassemblés les dévots. Elle était submergée de béatitude divine, et son identification avec Krishna métamorphosait ses traits et ses gestes en ceux de Krishna lui-même.
Une partie des villageois fut alors convaincue que la petite Sudhamani était régulièrement ‘habitée’ par Krishna et dans ces moments-là, ils venaient se confier à ‘elle’. Ils constatèrent que les problèmes qu’ils lui avaient exposés trouvaient rapidement une solution et la réputation de Sudhamani commença à grandir.
Aussi extraordinaire que fut cette identification à Krishna, ce ne fut pas le point culminant de la vie spirituelle de Sudhamani. Un jour, peu de temps après cet événement, elle eut une vision inoubliable d’Adi Parashakti (l’énergie suprême primordiale, la » mère divine « ). Cette vision subjugua tant Sudhamani qu’elle ressentit, de tout son être, le désir intense de se fondre dans la Mère Divine. Elle se jeta à corps perdu dans une discipline spirituelle austère et intense. Si l’ardeur des pratiques qu’elle consacra à Krishna fut empreinte d’une profonde dévotion, la discipline spirituelle de Sudhamani pour la Mère Divine, dépassa les limites de la compréhension humaine. Son union transcendantale avec la Mère de l’univers est décrite d’une façon poignante dans le chant «Ananda Veethi ( le chemin de la béatitude ) »
«… La Mère divine, avec des mains douces et lumineuses, caressa mes cheveux. La tête inclinée, je lui dis que ma vie lui était dédiée. Souriante, Elle devint lumière divine et se fondit en moi. Mon esprit s’épanouit, baigné dans la splendeur multicolore de la Divinité, et les événements d’il y a des millions d’années m’apparurent. Dès lors, ne voyant rien séparé de mon propre Soi, un tout unique, et me fondant dans la Mère Divine, je renonçai à tout désir.Mère me dit de demander aux gens d’accomplir leur destinée humaine.Aussi je proclame au monde entier la vérité sublime révélée par Dévi :O homme, réalise le Soi ! »
Sudhamani, devint alors, Mata Amritanandamayi, la Mère de béatitude immortelle.
Elle s’engagea dans sa nouvelle mission et commença à donner des conseils spirituels. Ses qualités de patience, compassion, service, inséparables de sa nature même depuis sa petite enfance, purent se développer pleinement. Sudhamani-Amma manifesta l’amour inconditionnel d’une mère envers tous les fidèles, sans distinction de castes ni de croyances.
Parmi ceux qui, il y a vingt cinq ans, vinrent dans le village de pêcheurs recevoir le darshan d’Amma, se trouvaient ceux qui allaient devenir ses premiers disciples. Ils ressentirent une attirance forte et inhabituelle pour cette femme extrêmement simple et modeste de laquelle émanait un authentique rayonnement spirituel. Ces jeunes hommes et femmes devinrent les premiers résidents du futur ashram, le «Mata Amritanandamayi Math».
Bientôt, à la demande de ses fidèles hors du Kerala et par la suite hors de l’Inde, Amma commença à voyager afin d’aller vers tous ceux qui la réclamaient.
Aujourd’hui, par la force de son amour, Amma est à la tête d’une organisation spirituelle importante et grandissante, constituée d’une vingtaine d’ashrams en Inde et dans d’autres pays. Bien qu’elle ne parle que le malayalam, sa langue natale, Amma montre bien que l’amour ne connaît pas de barrière de langage, la grande diversité raciale et religieuse de ses fidèles en est la preuve irréfutable.
Beaucoup comparent le flot torrentiel de son amour aux eaux du Gange, qui descendent en une multitude de rivières, des hauteurs de l’Himalaya vers les vallées ; certaines désaltèrent les âmes assoiffées, d’autres fournissent l’eau qui apporte la vie.
La comparaison est tout à fait juste. Depuis un quart de siècle, Amma a rencontré des gens, tous les jours sans exception. Parfois son darshan dure pendant plus de vingt heures dans une journée. Elle s’est occupée de millions de personnes. Et le nombre ne cesse d’augmenter, à en juger par les queues de plus en plus longues, pendant les programmes où qu’ils aient lieu. Aucun maître n’a jamais été autant accessible, même en Inde, pays qui a été honoré à chaque époque par les plus grands sages.
La vie d’Amma est son seul message. Ni prédicatrice, ni pontifiante, elle est l’incarnation de son enseignement, c’est à dire l’amour inconditionnel et le service désintéressé. En plus des darshan marathons, Amma a mis en place en Inde des projets caritatifs tels que des infrastructures éducatives de tous niveaux offrant une éducation basée sur les valeurs morales, des hôpitaux à faible coût et une aide médicale gratuite, des hospices, des maisons de retraite, des logements gratuits pour les indigents, des aides financières pour les veuves et les victimes des catastrophes naturelles. Ces activités sont la manifestation concrète d’un sentiment qu’Amma exprime souvent : «l’amour et la compassion envers ceux qui sont pauvres et ceux qui souffrent constituent notre devoir envers Dieu. »
Le sacrifice d’Amma est profondément émouvant. Les actes parlent bien plus que les mots. En ces temps où l’intellect est roi, Amma crée une brèche dans la sacro-sainte rationalité cérébrale. Elle offre aux gens de toutes conditions sociales les valeurs authentiques du cœur, recréant un équilibre entre les fonctions de la tête et les qualités du cœur.
Amma voyage à travers toute l’Inde et à l’étranger, accueille toutes les personnes qui viennent à elle, les console et répand son message de paix, d’amour, de compassion et de service désintéressé. Elle est la « personnification » de ce que la tradition de l’Inde comporte de plus noble et de plus élevé – l’incarnation même de la véritable dimension de l’Être Humain.
à méditer…
Il existe une Vérité éternelle qui demeure immuable malgré l’écoulement du temps Réaliser cette Vérité est le but de l’existence humaine… La vie ne peut être comblée que par cette Réalisation. Un objet change-t-il simplement parce qu’il est nommé différemment ? L’eau, par exemple, se dit vellam en malayâlam et pani en hindi ; sa couleur et son goût changent-ils pour autant ? Non. Chacun comprend Dieu et le vénère en fonction de sa propre culture. Notre devoir envers Dieu est de montrer de la compassion pour ceux qui sont dans la détresse. La religion est le secret de la vie qui nous enseigne à aimer, à servir et à agir envers nos frères et sœurs avec empathie et compassion. Le but des pratiques spirituelles est de développer un cœur débordant d’amour envers tous les êtres. Dieu est compassion. Il attend à la porte du cœur de chacun. Efforçons-nous de vider l’intellect des pensées inutiles et de remplir notre cœur d’amour. C’est la solution à toutes les souffrances et à la confusion générale de la société moderne. Comprenez la nature de la vie et agissez avec sagesse, sans vous effondrer quand des obstacles surgissent, sans être submergés par la joie quand les circonstances sont favorables. Grandissez sans rien perdre de votre innocence. Et en grandissant, restez humbles en toutes circonstances. Votre croissance physique ne doit pas affecter l’enfant en vous. Que votre intelligence devienne plus vive, que votre mental gagne en clarté et en vigueur, mais tout en développant ces facultés, permettez aussi aux sentiments du cœur de grandir. Le seul propos de la vie spirituelle est de renoncer à tout ce qui n’est point nous-mêmes et de devenir ce que nous sommes réellement. Bien que Jésus Christ fût extérieurement un homme, intérieurement, c’était une mère. Bien qu’abstrait et sans forme, l’amour a pris en lui une forme concrète. Jésus a donné sa vie à l’amour ; il nous a enseigné comment aimer. Un érudit : » On dirait qu’Amma a beaucoup pratiqué le yoga et les autres disciplines. » Amma : » Shiva ! Shiva ! Je n’ai rien pratiqué du tout. Mais il y a une chose qui pour moi est naturelle, c’est d’aimer. De moi, l’amour s’écoule en permanence vers la création. » Plus vous donnez d’amour, plus votre cœur se remplit d’amour. L’amour est comme un fleuve sans fin. Donc, mes enfants, aimez-vous les uns les autres. L’obstacle principal sur le chemin vers Dieu, c’est notre égocentrisme. L’égocentrisme disparaît de lui-même lorsque nous éprouvons de la compassion envers autrui. Dieu ne donne rien à qui ne travaille pas pour l’obtenir. La grâce et l’effort personnel sont interdépendants. Si nous donnons à Dieu la primauté, le reste de notre existence s’ordonnera de lui-même. Si Dieu fait partie de notre vie, le monde suivra. Mais si nous faisons passer le monde en premier, Dieu ne suivra pas. Si nous embrassons le monde, Dieu ne nous embrassera pas. Jusqu’à ce que vous compreniez que vous êtes impuissant, que votre égo ne peut pas vous sauver et que toutes vos acquisitions ne sont que néant, Dieu ou le Gourou créera les circonstances nécessaires pour vous faire comprendre cette vérité. Tout être humain, même s’il fait preuve de cruauté et d’égoïsme, a la capacité de s’éveiller. Cette faculté est latente en chacun. Il y a un Krisna, un Rama, un Boudha ou un Christ en chacun de vous. La lumière de Dieu pourrait se lever en vous à tout instant, elle attend simplement l’occasion favorable. Les grands maîtres voient cette lumière cachée qui attend de se révéler, de transpercer les murs de l’égo. |
SOURCE:: http://www.amma-europe.org/
Carte du Ciel d’Amma (la Mère de la compassion) – née le 27 septembre 1953 (9H10 à Quilon en Inde [Kerala]):
On constate qu’Amma est née lorsque sa Lune natale se trouvait conjointe exacte à l’étoile Alcyone des Pléiades (5°15′) dans le signe du Taureau (régi par Venus, l’amour). La proximité de la Lune de son degré d’exaltation (3° Taureau) est aussi très parlant…
Le MC d’Amma se trouve quant à lui en Cancer (la générosité), l’Ascendant en Balance (voyages, pélerinages, Venus) et le Soleil en Vierge (le don de soi, la servitude). Le maître de l’Ascendant et de la Lune natale se trouve en Lion (le coeur) et le maître de Krittika, le Soleil, se trouve quant à lui en Vierge.
Née pour la compassion, le don de soi, elle finance des orphelinats, des hôpitaux, ainsi que des écoles pour les enfants et les femmes en détresse.
Son instinct de vouloir soulager les souffrances du monde n’est pas non plus sans rappeler la symbolique sainte de la Vierge en Occident. La Lune en Maison VII en Pléiades décuple aussi le nombre de personnes qu’elle « contractualise » dans ses bras…
SOURCE: http://astrologie.eklablog.com/article-18032-accueil.html
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