L’ankh est le hiéroglyphe qui signifie «vie». Les dieux peuvent le tenir par la boucle, ou en porter un dans chaque main, les bras croisés sur la poitrine. Ce symbole était appelé crux ansata en latin («croix ansée»). Les égyptologues ignorent encore ce que ce dessin matérialise. Certains ont supposé qu’il était un utérus stylisé. Cette hypothèse n’a pas remporté un franc succès. Alan Gardiner a imaginé qu’il s’agissait de la courroie d’une sandale, avec la boucle contournant la cheville. Le mot désignant la courroie de sandale s’écrit pareil même s’il se prononçait peut-être différemment.
L’ankh apparaît fréquemment dans l’art égyptien, en particulier dans les peintures des tombes ; il apparaît souvent au bout des doigts d’un dieu ou d’une déesse, dans des images montrant les divinités de l’au-delà faisant le don de vie à la momie de la personne défunte. Ce symbole était souvent porté comme amulette par les Égyptiens, soit seul, soit en association avec deux autres hiéroglyphes signifiant «force» et «santé». Les miroirs étaient souvent faits en forme d’ankh.
Un symbole similaire était utilisée pour représenter la déesse romaine Vénus. Connu sous le nom de miroir de Vénus, il est plus souvent associé à l’utérus. En astrologie, il représente la planète Vénus, et en alchimie l’élément cuivre ; en biologie, il identifie le sexe féminin.
L’ankh est largement utilisé dans la culture populaire, comme un moyen de communiquer instantanément avec une histoire lointaine, de mystérieuses forces vitales et/ou une magie spirituelle.
L’ankh est le symbole des organes sexuels mâle et femelle réunis, attributs de Ardhanari , la représentation androgyne de shiva.
Les égyptiens en faisant un symbole qui signifie “vie” (la réunion du sexe masculin et féminin permettent en effet la vie ..) donc très connexe a la symbolique indienne.
A noter également sur Ardhanari indien l’Uraeus : il représente un cobra dressé comme en Egypte (autre attributs des pharaons) et la fleur au 7 pétales comme en Egypte prédynastique.
Les hypothèses divergent quant au signifié que codifie l’idéogramme. On a pu supposer qu’il s’agissait d’un utérus stylisé. Cette hypothèse n’a pas remporté un franc succès. Alan Gardiner a imaginé qu’il s’agissait de la courroie d’une sandale, avec la boucle contournant la cheville. Le mot désignant la courroie de sandale s’écrit également ˁnḫ même s’il se prononçait peut-être différemment.
Une troisième hypothèse est celle de la vertèbre d’un bœuf, perspective que pourrait corroborer l’origine bovine de la première lettre des alphabets phéniciens ou sémitiques qui renvoie au même animal, symbole de puissance et force civilisationnelle. Le taureau est aussi dans la symbolique chinoise l’ordonnateur du cycle zodiacal (orbe du poumon, maître de l’Énergie, 3h-5h).
Selon une autre hypothèse, l’ânkh symboliserait l’Égypte et plus particulièrement le Nil, source de vie pour les Égyptiens (d’où la signification de ce signe). Ainsi, la partie basse (le trait vertical) représenterait la vallée du Nil (Haute-Égypte) et la partie haute (la boucle) le delta (Basse-Égypte). La branche horizontale, quant à elle, représenterait le nœud d’Isis, qui réunit en un tout les deux parties du fleuve et, par extension, du pays. Cette théorie serait corroborée par certaines représentations de l’ânkh sur lesquelles on peut distinguer des stries sur la branche horizontale, à l’image du plissé d’un nœud.
Une autre hypothèse est que l’axe vertical représente la divinité et l’axe horizontal le monde physique. La boucle serait la création née de cette rencontre.
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