Ce culte du principe féminin, d’une extrême antiquité, est l’arbre qui cache l’immense forêt de vérités falsifiées. Les Vierges noires sont des effigies féminines qui appartiennent à l’iconographie du Moyen Âge européen. Elles figurent généralement la Vierge Marie, mais certaines d’entre elles représentent également Sara la noire ou sainte Anne.
1) Faux mystère et vrais mensonges
Premièrement, certains pourraient se demander s’il y a une réelle utilité à parler de « Vierges Noires ». Ce serait oublier que tout ce qui touche à l’histoire du Monde et aux religions des peuples de la Terre nous intéresse forcément; mais surtout, ce serait oublier que le culte des vierges noires est beaucoup plus ancien que le judéo- christianisme ! Ce faux mystère a été entretenu par les falsificateurs de l’Histoire depuis l’instauration des religions patriarcales misogynes, et si vous prenez le temps de lire cet article, vous comprendrez pourquoi depuis des siècles on nous a roulé dans la farine !
Deuxièmement, l’existence terrestre de celui que l’on appelle Jésus n’a jamais été démontré (il en est de même pour les patriarches de l’Ancien Testament). Cependant nous devons regarder la réalité en face : plus d’un milliard d’êtres humains, partout sur cette planète, adhèrent à la religion catholique romaine et dépendent donc religieusement, pour la plupart, de décisions prises par des européens basés au Vatican. Or il convient de clarifier pour eux les nombreuses bizarreries que l’idéologie raciste occidentale évite le plus souvent d’expliquer correctement dans sa littérature, notamment le pourquoi de l’existence de toutes ces Madones noires !
2) Du faux mystère à la vérité
En fait, il n’y a pas de mystère des « Vierges Noires ». D’abord, posons les bonnes questions en vrac :
– Pourquoi des chrétiens en Europe adorent-ils des vierges noires alors que la couleur noire est dévalorisée dans l’idéologie chrétienne ? Les pèlerinages sont extrêmement important à l’époque médiévale alors qu’en ces temps là, le noir appartient surtout au domaine diabolique.
– Pourquoi le Pape Jean Paul II accordait-il la plus grande importance à une Vierge Noire dans son propre pays, la Pologne ?
Pourquoi les plus anciennes « vierges » d’Afrique, d’Asie et d’Europe sont de couleur noire ?
– Quels sont les rapports entre ces « Vierges Noires » et l’Afrique antique, et plus précisément avec les Civilisations de la Vallée du Nil : Kémèt et Koush ?
En quoi un certain Christianisme primitif peut-il être lié aux croyances multimillénaires africaines ?
– Pourquoi cette haine des Nègres et pourquoi cette diabolisation des Noirs en général et des Africains en particulier ? Au-delà des conséquences des textes racistes, quels sont les véritables causes de ces écrits ? Pourquoi des historiens racistes tentent-ils de voler aux Noirs leur glorieux passé et surtout dans la Vallée du Nil ?
– Qu’est-ce qui a précédé l’apparition des « Vierges noires » chrétiennes ?
– Quel rôle a joué le patriarcat des peuples leucodermes (aryens, juifs, arabes à peau blanche) dans la diabolisation de la femme ? Comment est-on passé de la Madone noire à la Madone blanche ?
– Pourquoi le Judaïsme, le Christianisme ou l’Islam ne sont pas les solutions religieuses pour les Kamits ? (les Kamits sont les Noirs conscients et fiers de leur véritable histoire et qui se battent pour la Renaissance de l’Afrique).
3) ISIS, notre grand-mère primordiale la déesse noire
– Origines : nombreux sont les travaux contemporains confirmant que non seulement les plus anciens homo sapiens sapiens sont africains (l’origine africaine des hommes modernes a été confirmée par les généticiens, les archéologues et les paléontologues) mais qu’en plus, la plus vieille divinité connue est une femme noire. C’est une réalité et cela déplaît à certains : « Dieu fut d’abord une femme; Dieu fut d’abord Déesse ». La répugnance des hommes misogynes à admettre la prédominance ancienne de la Déesse-Mère est un fait historique relativement récent car la totalité du système de références philosophiques, religieuses et civiles de l’Occident actuel est patriarcale. Cependant, bien avant les religions patriarcales que sont le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, la divinité unique des peuples de la Terre était féminine, le dieu sexué et masculin provenant de l’Orient (textes babyloniens, Genèse, etc…). Pour la période de la Préhistoire, les sites archéologiques ont restitué une multitude de figurines féminines qui ont été qualifiées de « Vénus ».
Ces femmes aux fesses grasses et aux seins volumineux sont en réalité la représentation de la Déesse originelle issue d’Afrique, Maîtresse universelle antérieure à tous les « dieux » puisqu’en ces temps lointains, la fertilité des femmes était aussi précieuse que celle de la terre pour la survie de ces sociétés humaines : depuis le paléolithique, c’est la fécondité de la femme qui a assuré l’équilibre de la vie matérielle et très naturellement, on l’a honoré en conséquence; à cette époque, le culte de la femme impliquait donc la suprématie féminine. Jusqu’aux deux derniers millénaires avant notre ère, l’Europe et les pays de la Méditerranée orientale ont représenté leurs divinités sous forme féminine assez clairement sexuée pour évacuer toute ambiguïté.
Il y a 5.000 ans, tous les migrants sortant d’Afrique étaient toujours des Noirs, et avant les invasions des peuples Aryens issus d’Asie, toute la population méditerranéenne et toutes ses divinités étaient noires. Il y a une subordination des Madones noires du Christianisme vis-à-vis de la Déesse originelle noire mais aussi subordination de la Kaaba, pierre noire de l’Islam vis-à-vis de pierres noires sacrées volcaniques de déesses noires ( Ibla Nera en Sicile et Cybèle en Anatolie). En Turquie, pays islamique, il existe un pèlerinage annuel pour la Madone noire d’Éphèse. Profitons-en pour signaler des Madones noires dans des endroits qui pourraient étonner certains : comme à Cuba ou celle qui se trouve sur la Place Rouge de Moscou en Russie; ou chez les Olmèques; ou encore dans les Andes. Hérodote, le fameux père de l’histoire (pour les Européens), a rappelé que les Africains furent les premiers à construire des Temples. Il faut attendre le 8e siècle avant notre ère pour que les panthéons européens commencent à se masculiniser sans pourtant jamais éliminer les déesses et surtout pas la déesse de la Terre.
– De la Déesse Isis aux Madones noires : durant le millénaire précèdant notre ère et jusqu’aux cinq premiers siècles, la divinité majeur du monde méditerranéen fut la Déesse ISIS (Asèt / Aséta), divinité noire d’Afrique aux origines Nubiennes. Isis fut vénérée sur une très vaste aire à la fin de l’Antiquité et au début du Christianisme. ISIS, Mère Divine noire héritière de la longue tradition des sociétés matriarcales africaines, était appelée par de nombreux noms en dehors de l’Afrique, notons celui d’Ana, Dana, Inana, Ishtar, etc… Hors la Nubie, région où la Civilisation a fleurit de nombreux siècles avant la construction des pyramides de l’Égypte antique (Kémèt), fit don d’Isis à Kémèt, puis au reste du monde.
Dans son sanctuaire à Philae, Isis était noire et belle ! Métaphore alchimique de la Matière Primordiale, Mère Noire de l’humanité et précurseur des Madones noires aussi bien de celles qui ont été blanchies par la suite. A partir du microcosme Vallée du Nil, le culte d’Isis deviendra véritablement la première religion internationale et supranationale. Philae deviendra une ville sainte pour les Africains, les Grecs, les Romains, et les nomades du désert. Le culte ancien de la Déesse de fertilité venue d’Afrique, précédera le rôle du Christianisme et de l’Islam au Moyen-Âge.
L’image d’Isis la plus populaire à l’apogée de l’empire romain semble être celle d’Isis allaitant son fils, HOR (Horus). Les légions de l’empire romain dont les militaires étaient construites d’hommes subordonnés des trois continents (Afrique, Asie, Europe), transportaient l’image d’Isis l’Africaine, aussi bien que les images d’Isis mêlée en Cybèle, Inanna, Astarté, toutes dans le monde connu, de l’Afrique vers l’Asie, vers Rome, Gaule, la Terre des Angles (Angleterre), et vers le Danube. Adorée sous de nombreux noms à travers l’Afrique, l’Asie, l’empire grec et l’empire romain, elle était connue comme Isis, Hathor, Maât, Sekhmet (aspect redoutable de la Mère noire représentée en une femme à la tête de lionne), Yemonja (Yoruba), Athéna, Artémis, Déméter-Perséphone, Héra, Kali (Inde), la Mahadevi dravidienne (Indus), etc…
A Méroé, l’actuel Soudan, la religion d’Isis honorait la religion du dieu à tête de lion Apedemek aussi bien que le dieu Amon. L’Héritage de la Mère noire primordiale d’Afrique est la Vérité, la Justice, la protection contre toute oppression, la protection des opprimés, et l’incarnation de toute vie. Avec l’hellénisation, Isis devient la Grande Mère de la Méditerranée; son compagnon, Ousir (Asar-Ausar-Osiris-Ousiré) ou le « Grand Noir » (Kem Our) devient Zeus, Pluton ou Dionysos.
Dans tout le monde connu et aux premiers siècles de l’ère chrétienne, les esclaves et les femmes nobles vénéraient Isis comme une divinité qui prévalait à travers la force de l’amour, la pitié, la compassion, et son intérêt personnel pour les chagrins. Bien avant que le Christianisme, la religion d’Isis promettait la vie après la mort terrestre, des temples d’Isis ayant été fondés à travers l’empire romain, en Gaule, au Portugal, en Espagne, en Bretagne, en Germanie, en Italie, particulièrement aux endroits qui deviendront plus tard des sanctuaires de Madones noires. Une caractéristique significative d’Isis, plus tard associé à la madone chrétienne, était sa compassion de mère. A l’époque chrétienne, son fils Horus fut représenté comme une figure du Christ. L’eau a toujours été associé à Isis, car elle renfermait une qualité sacrée. A cette époque, Maîtresse de la religion à Kémèt, Isis était en quelque sorte « Dieu la Mère ». Ainsi, il n’y avait pas encore de division entre féminin et masculin. Elle était bien-aimée par les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, et toutes les classes sociales. Son statut à Philae fut crée entre le second et le premier siècles avant J.C., elle portait le sistre dans une main et la croix Ankh (symbole de vie éternelle) dans l’autre main. Dans sa représentation (600 av. J.-C.) au Musée du Caire, Isis apparaît comme une mère-nourrice noire portant des ressemblances frappantes avec les images (icônes, statuettes, etc…) des Madones-nourrices du Christianisme primitif. N’oublions pas que la vénération d’Isis, de son époux Osiris et de son fils Horus, a persisté dans toutes les dynasties pharaoniques. Isis avait donc plus de 3.000 ans d’histoire lorsque son culte se propagea de Méroé et d’Alexandrie vers tout le bassin méditerranéen. La Trinité « Isis / Osiris / Horus » deviendra dans le Christianisme populaire « Marie / Joseph / Jésus » qui diffère de la Trinité du canon catholique : « Le Père / Le Fils / Le Saint Esprit » (disparition de l’élément féminin dû au Patriarcat et à la suprématie militaire des leucodermes) .
A Memphis (Mèn-Néfèr), les hymnes célébraient Isis comme civilisatrice, divinité universelle qui avait supprimé le cannibalisme, institué les lois et les principes divins, et avait inventé l’agriculture, les arts et les lettres, les coutumes divines, et la justice. Isis, la grande Magicienne, était Maîtresse de la Médecine, guérisseuse des maladies humaines, souveraine des continents et des océans, protectrice contre les périls pendant la navigation et les batailles. Isis était la divinité du Salut par excellence. Nous retrouvons toutes ces qualités chez les Madones et Vierges noires. Sa Sœur Maât était la déesse de la Vérité-Justice. Une grande spécialiste des religions, Lucia Chiavola Birnbaum, pense que la plus ancienne image de la madone de la Chrétienté se trouve en Sicile; il s’agirait de la Madone noire dell’Adonaï (La Madone noire d’Adonaï); pour elle, le plus vieux sanctuaire de Marie (mère de Jésus) se situerait donc en Sicile. Un autre chercheur s’oriente plutôt en Italie (la Basilique Sainte Marie Majeure). Le chercheur Jean-Pierre Bayard parle de Vierges noires remontant en France à l’époque de Clovis, mais les plus anciennes sont à chercher en Afrique (d’ailleurs celle de Clovis viendrait d’Afrique). Il ne semble pas impossible de trouver un jour la plus ancienne Madone noire de la chrétienté chez les coptes d’Égypte. En effet, l’Égypte est le premier pays au monde à avoir adopté le Christianisme comme religion d’État. C’est à Alexandrie que pour la première fois l’Ancien Testament fut traduit de l’hébreu en grec. Alexandrie étant alors l’une des premières villes, avec Jérusalem, à avoir un évêque. Mais le plus important ici est le fait que toutes les plus anciennes Madones et Vierges de l’histoire de la Chrétienté étaient toutes noires. N’oublions pas qu’à cette époque, les Noirs ne sont pourtant plus les maîtres de l’Égypte ! Ces madones portent certains attributs des déesses et reines de l’Égypte antique (par exemple la fleur) alors que l’Enfant (aux traits d’adulte) porte le sceptre, attribut du Pharaon…
4) La diabolisation de la femme par les leucodermes et le blanchiment des madones
Ce sont les Aryens venus d’Asie (les Aryas, c’est-à-dire « les nobles » en sanskrit, au teint clair et aux yeux bleus) qui introduisirent des dieux masculins en Europe. Les civilisations minoenne et mycénienne qui ont fleuri en Méditerranée au début du troisième millénaire avant notre ère dans un périmètre circonscrit par le Péloponnèse, les Cyclades et la Crète, postérieures à la première invasion indo-aryenne, pratiquaient encore le culte de la Déesse-Mère.
Seuls les Aryens adoraient des dieux masculins; ils déferlèrent pour la première fois dans le nord de l’Inde vers 3.200 avant l’ère chrétienne, y trouvant une civilisation dravidienne bien plus avancée que la leur. Grâce à leurs victoires successives militaires, les Aryens imposèrent le système raciste des castes. En effet, le terme « caste » en sanskrit se disant « « varna » signifiant « couleur ». Les Aryens voulurent toujours éviter le mélange des races, ce qu’ils appellent encore de nos jours « la corruption des femmes ». Rien ne saurait démontrer plus clairement que, dans la philosophie aryenne, le système raciste de castes et la certitude de l’infériorité constitutive des femmes sont inéluctablement liés. Pour les Aryens, les femmes ne sont tenues en bride que par des castes, et c’est leur sujétion à ce système qui garantit la stabilité de la société et la pureté des mœurs. De toute façon, le Rig Veda démontre tout aussi clairement le peu d’estime que les Aryens portent aux femmes : « L’esprit de la femme ne supporte pas la discipline. Son intellect est peu de poids. »
On trouve là, douze siècles donc avant l’ère chrétienne, et dessinée avec une netteté sans défaut, l’association du machisme et du racisme qui va caractériser l’ensemble des cultures occidentales et mener progressivement à la conception d’un Dieu masculin. L’Univers appartiendrait désormais aux hommes, du ciel jusqu’aux enfers. Dieu sera une homme blanc, et son ennemi le Diable deviendra un homme noir. Les femmes n’étaient plus que le repos des guerriers et les procréatrices de leurs rejetons. L’historien Diodore de Sicile rapporte que les Aryens sont des soldats farouches et primaires et que leur « race » tout entière « adore la guerre et est toujours prête à l’action » et que, naïfs, on peut toujours les vaincre par la ruse. Pour les Aryens, la femme d’abord rivale de l’homme, finit par devenir l’ennemie, avant d’être identifiée au Mal.
Nous retrouvons cette même vision chez les Juifs de l’Antiquité par exemple dans les épîtres de Paul : « Le chef de tout homme, c’est le Christ; le chef de la femme, c’est l’homme; et le chef du Christ, c’est Dieu. », « Ce n’est pas l’homme, bien sûr, qui a été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. », « Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur : en effet, le mari est le chef de sa femme… », « Pendant l’instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de faire la loi à l’homme. Qu’elle garde le silence. C’est Adam en effet qui fut formé le premier, Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression » (1Cor 11/3, 1 Cor 11/8 à 11/9, 1 Cor 14/34 à 14/35, Ep 5/21 à 5/24, Col3/18, 1 Tm 2/11 à 2/14, Tt 2/5).
Nous retrouvons aussi cette vision chez les pères de l’église de Rome (par exemple Augustin) et au Moyen Âge européen lorsque les femmes étaient accusées de pratiquer la sorcellerie puis brûlées vives. Dans le Coran, tout comme dans la Thora, elle est aussi inférieure à l’homme et c’est elle qui commet le péché originel. La culture grecque antique apporta la violence de ce peuple indo-européen aryen qui envahit la Macédoine et la Dalmatie dans le millénaire qui a précédé l’ère chrétienne, masculinisant et déformant l’image de la mère divine noire, torturant et exploitant des esclaves, et subordonnant la femme à l’homme. Alors que l’harmonie entre l’homme et la femme caractérisait l’Afrique. Puis, cette culture grecque est devenu l’icône aryenne des européens / américains racistes et impérialistes à la fin du 19e siècle et des Nazis au 20e siècle, avec « La Suprématie Blanche » et de ses adeptes contemporains qui continuent à engendrer et répandre le racisme.
Malgré les destructions des Temples d’Isis par les empereurs romains et par les pères du Christianisme (la mémoire de la Mère noire fut transmuée dans la vénération de Madone, particulièrement dans ses images noires), l’héritage de la Mère noire a persisté dans l’Art : les Madones noires en Europe et les autres divinités féminines noires dans le monde sont la preuve de la mémoire profonde et persistante de la Mère noire venue d’Afrique et cela malgré les religions patriarcales comme le Judéo-Christianisme et l’Islam. Avant l’arrivée des peuples aryens, les peuples méditerranéens étaient sous l’influence africaine. La violence arriva à Malte, en Grèce, en Sicile et au sud de l’Italie, lorsque après 2.500 av. J.-C. les Aryens envahirent ces régions. Par exemple à Malte, les envahisseurs vont soumettre un peuple pacifique qui enterrait ses morts, en opposition avec les envahisseurs aryens qui utilisaient des armes en bronze et qui incinéraient leurs morts. Ils imposèrent leur système patriarcal sur les peuples vaincus ( Malte, Sicile, etc…).
Bien plus tard, les Romains arrivèrent à battre les Carthaginois (des noirs, africains-cananéens) puis les empereurs byzantins de l’Église d’Orient imposèrent une papauté chrétienne patriarcal. Au 15e siècle, les envahisseurs espagnols apportèrent l’inquisition à Malte et en Sicile. Malgré tous ces méfaits, la mémoire de la Mère noire primordiale résista et persiste encore aujourd’hui (un amalgame de l’Africaine Isis avec l’anatolienne Cybèle, la cananéenne Astarté, la carthaginoise Tanit, et les autres madones noires) ! Les Cananéens et les Sumériens furent parmi les premiers noirs (homo sapiens sapiens) à sortir d’Afrique : ces faits sont confirmés par la génétique (par exemple : Cavalli-Sforza, et al. History and Geography of Human Genes). Les Sumériens s’appelaient eux-mêmes « humains à têtes noires » tandis que les Cananéens que les Grecs nommaient Phéniciens, contrairement aux Grecs, n’avaient pas la manie de la conquête. Les violences grecques et romaines agressèrent la première civilisation non-violente, celle de la Mère Noire primordiale.
Les historiens modernes eurocentristes qui se référèrent plus tard seulement aux Sibylles (femmes prophétesses) d’Éphèse en Asie, de Samos en Grèce, de Cumae près de Naples en Italie, ne parlèrent point de la Sibylle africaine de Libye. Une omission qui pourrait marquer le début de l’oblitération historique des origines africaines de la Civilisation mondiale. Pourtant, toutes les Sibylles rappellent la Mère noire primordiale et ses valeurs. Cette femme inspirée transmettait les oracles des dieux. Les Madones et Vierges Noires témoignent aussi de la résistance de la première Civilisation de souche africaine face aux philosophies nordiques.
– Le Blanchiment et la destruction des Madones noires : beaucoup de gens (chrétiens et non-chrétiens), par racisme, voulurent considérer que les Madones noires (de Marie / Maria) étaient totalement étrangères à la tradition du Christianisme primitif. Certains disaient (mêmes des évêques) : « Nos statues sont noires car pendant des décennies la fumée des cierges brûlant devant elles les ont noircies ». Mais ils ne pouvaient pas expliquer pourquoi les parties du corps étaient noires (visages, mains), les vêtements et le blanc de l’œil n’avaient pas été noircis (les cierges auraient été sélectifs, sachant quelles portions de statue qu’ils voulaient noircir) ! Toute la statue aurait dû être noire s’ils avaient raison. Alors ils avancèrent d’autres raisons tout aussi nébuleuses, mais il fallait bien se rendre à l’évidence que ces statues étaient noires car ceux qui les fabriquèrent et les installèrent le voulurent ainsi, et il est de plus certain que ces Vierges Noires ont été autrefois bien plus nombreuses.
Alors ils se mirent à blanchir les statues (ou statuettes). Ces « Vierges blanchies » (souvent par des prêtres) sont nombreuses. Le chercheur Jean-Pierre Bayard cite les principales : celles de Dijon, Moussages, Villeneuve-lès-Avignon, Laroque, Pelussin, Rochefort-en-Terre, Manosque, Notre-Dame de Vauclair à Molompize… D’autres « Vierges blanchies et dorées » se trouvent à Tournus, Avioth, Chappes. D’autres encore furent détruites, brûlées, enterrées, lapidées, volées ou disparurent. En 1794, la très vielle statue de la Vierge Noire de Notre Dame du Puy fut jetée sur un bûcher et brûlée aux cris de : « A mort l’égyptienne ! ». Pour les Protestants, l’hommage doit être rendu au Christ et « non à des superstitions qui glorifient la Vierge ». Les Protestants considèrent que les « Vierges Noires sont les survivantes d’un culte païen qui voudrait détrôner Marie ». Aussi est-il demandé de détruire ces images, principalement celles des « Vierges Noires, car elles cristallisent les sentiments des fidèles et les entretiennent dans des récits étrangers aux écritures ». Un autre exemple est l’histoire de la Vierge Noire de Czestochowa en Pologne qui n’est pas une statuette mais rentre dans la catégories des icônes; elle fut très honorée par le pape Jean-Paul II qui la considérait plus que tout et elle donne lieu à d’importants pèlerinages car, dit-on, Saint Luc aurait peint le visage de Marie sur trois planches de cyprès provenant de « la table appartenant à la sainte Famille du Nazoréen, table sur laquelle Yehoshuah ha-Notzri aurait célébré la Sainte Cène au soir du jeudi saint ». Cette relique fut profanée par des pillards en 1430 et le visage de la « Vierge » fut lacéré à coup de sabre. Cette icône byzantine fut restaurée dans le style européen, subissant à cette occasion « un adoucissement des traits, un fin modelé ».
Au final, la fabrication de ces Madones noires fut interdite par le Vatican. L’Église de Rome redoute l’hérésie et le paganisme. Craignant de s’inspirer des Apocryphes, le 18e siècle préconise des images stéréotypées avec des « vierges » en plâtre peint en bleu et blanc, excluant tout sentiment personnel de l’artiste. Il convient de faire nettement la différence entre ce que nous appelons le « Christianisme primitif » (faisant appel aux évangiles, notamment les évangiles apocryphes) et ce que nous appelons « l’Église chrétienne, blanche, misogyne, blanco-biblique, judéo-chrétienne, romaine, paulienne » (faisant référence aux idées de St. Paul, notamment à ses épîtres et aux 4 évangiles canoniques, judaïsés pour les besoins de la cause). Et cela pour une raison bien simple : lorsque nous disons par exemple « Église chrétienne », nous pensons à l’Occident et à tous ses méfaits (esclavage, razzias négrières, colonisation franco-africaine, pillage des ressources et matières premières, etc…). Mais lorsque nous parlons de « Christianisme primitif », nous pensons uniquement à l’intégralité des évangiles (apocryphes ou pas) et seul le message primitif nous intéresse ici. En effet, le « Christianisme primitif » est en rupture radicale avec le Judaïsme et l’Ancien Testament alors que « l’Église romaine blanco-biblique » veut établir la continuité entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Les Apocryphes du « Christianisme primitif » ont valorisé la Femme et ont défendu l’égalité entre les femmes et les hommes alors que l’église paulienne misogyne a diabolisé et infériorisé les femmes, valorisant l’esclavage et l’asservissement tout en ayant intégré la notion raciste de « peuple élu ».
Nous sommes radicalement contre le manque de respect de la Femme : la place accordée a Marie dans l’Église catholique romaine est relativement récente (cette place est refusée par les protestants). Les épîtres de Paul ignorent Marie et méprisent la femme. Dans l’évangile de Marc, Marie n’est mentionnée que deux fois. L’évangile de Matthieu ne fait pas aboutir sa généalogie à Marie mais à Joseph (qui serait l’époux de Marie). Nous arrivons à l’absurdité du concile d’Éphèse du 22 juin 431)où Marie est déclarée Mère de Dieu, tentative pour compenser la trinité masculine des chrétiens : « le Père, le Fils et le Saint Esprit » qui remplace la Trinité originelle « Le Père, la Mère et l’Enfant ».
Les Évangiles Apocryphes du Christianisme primitif qui valorisent la Femme ne sont pas canonisés par l’Église patriarcale romaine. Pourtant, il y eut même des évangiles écrits par des femmes. L’Église blanco-biblique canonisa seulement quatre évangiles qui ont été par la suite mise à la sauce hébraïque.
Nous avons brusquement et tardivement en 1854 la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception par le pape Pie IX qui s’inspire manifestement de la naissance divine d’Horus fils d’Isis.
La croix Ankh préfigure la croix du Christ, cependant le symbole chrétien n’a pas l’ovale féminin.
Nous ne saurions par conséquent accorder un quelconque crédit à cette pâle et très mauvaise copie qui s’accapare ce dont elle a besoin et qui rejette ce qui la dérange.
L’Église romaine blanco-biblique a adapté son enseignement à des coutumes anciennes que l’Aryen blanc, au départ, ne pouvait pas détrôner. Il y eut pour commencer des imitations et aussi des adoptions forcées (contre la nature des Leucodermes). Tout cela ne pouvait pas durer éternellement ! Par la suite, il y eut beaucoup de blanchiment ou judaïsation des textes, des falsifications, des oblitérations notamment de la femme, de l’Egypte des pharaons noirs, et de Sumer.
Il ne faut pas oublier qu’un peuple, psychologiquement normal, représente ses divinités à son image . Comme l’a dit si bien François Ribadeau Dumas : « La divinité représentée est du type morphologique local ». Autrement dit, la Déesse Isis est noire car le peuple de l’Égypte antique était noir (peuple psychologiquement normal). Par contre, cela ne pose aucun problème à un peuple névrosé ou à un peuple largement dominé culturellement, de s’identifier aux dieux du peuple qui les domine culturellement, économiquement ou militairement.
Hier, ce fut le cas de l’Europe : pourquoi vers l’an mil en Europe – et surtout en France – les statues de la « Vierge Marie » sont-elles peintes de couleur noire, là où la race blanche domine ? Pourquoi jusqu’au règne de Charles VIII, les Reines de France portaient le deuil en blanc ? Il faudra attendre 1498 pour voir changer cette coutume : au décès de Charles VIII, Anne de Bretagne se vêt en noir. Il faut pourtant savoir qu’en Égypte antique, le blanc était la couleur du deuil (habit d’Osiris, dieu des défunts; bandelettes de momies, etc…).
Les Gaulois sculptaient les statues d’ANA, la Déesse Isis, déesse panthée, dans du basalte noir et un roi de France réputé très pieux comme Louis XI échappa à la noyade en se recommandant à la « Vierge Noire » de Notre-Dame de Béhuard.
Il y eu même après l’apparition des « Vierges blanches », des statues qui ont été noircies pour avoir plus de valeur et instituer un pèlerinage pour développer un moyen lucratif ( Vierges à Marsat, Clermont-Ferrand, Brioude). Car racisme ou pas, le pouvoir guérisseur de ces Madones noires était réputé et elles étaient très honorées (des Miracles, de nombreux ex-voto expriment la gratitude des fidèles, etc…). Hors, il convient de noter attentivement que presque toutes ces Vierges Noires sont situées aux abords d’une source miraculeuse. L’Église blanche a acceptée les pèlerinages de « Vierges Noires » sans commenter les raisons de tels noircissements ou en falsifiant les faits.
Le Noël chrétien, fixé le 25 décembre au cours du 4e siècle, remplace la fête de la naissance de Horus, célébrée à Alexandrie à la même date, le 25 décembre (29 Khoiak), fête que cite le décret de Kanope promulgué par Ptolémée III Évergète l’an 238 av. J.-C.
Le démembrement d’Osiris peut se comparer à la passion de Jésus mais le rôle très important joué par Maria la Magdalénienne est oblitéré par l’Église blanco-biblique patriarcale. L’évangile de Maria ne fut pas canonisé.
Avant de devenir un lieu du Judaïsme, le Mont Sinaï était appelé la Montagne de Dieu et faisait partie à l’âge de bronze de la Culture africaine puisqu’il abritait le Sanctuaire de Har Karkom. En effet, c’était déjà bel et bien une montagne sacrée… d’une immense importance… pour les Noirs ! Les scientifiques de l’expédition archéologique menée par Emmanuel Anati ont fait voler en éclats la véracité biblique écrite sur ce lieu. (Pour l’influence de la philosophie africaine de Kémèt sur le Christianisme primitif et l’Islâm premier , nous vous conseillons de vous référer aux travaux du professeur Sarwat Anis Al-Assiouty).
Aujourd’hui, en Afrique, ce sont des prêtres et des pasteurs nègres écervelés qui ont remplacé les missionnaires blancs d’hier. Ces gens naïfs manipulés par des croyances imposées présentent leur dieu sous les traits d’un Jésus blanc qui lutte contre les démons des religions africaines, par exemple le Vodou au Bénin. Il est surprenant de voir ces africains professer des théories racistes pourtant abandonnées par le Vatican qui reconnait aujourd’hui que le Vodou est une religion comme une autre ! Au Bénin, entre 2004 et 2005, il y eu pas moins de 500 nouvelles églises. Ces Bounties, serviteurs zélés d’un dieu blanc de type aryen, sont là pour se faire de l’argent et escroquer les faibles et les naïfs, et l’on sait pertinemment en haut lieu que les gens endormis ne font plus attention à la corruption.
Conclusion: Dieu – conception mentale humaine – en tant que potentat unique et masculin n’a pas toujours existé. L’humanité a d’abord connu la prépondérance de la Grande Déesse noire, Mère primordiale avant les dieux masculins : « Dieu fut d’abord Déesse ». La religion égyptienne consacra jusqu’au déclin de la puissance de Kémèt une place considérable à la déesse ASET-ISIS. Cette déesse africaine noire est à l’origine de l’existence de toutes les Madones et Vierges Noires. La « Notre-Dame » chrétienne doit tout à la Mère et Déesse primordiale africaine noire. Nous aboutissons à une certitude : les plus anciennes Madones et « vierges » de l’histoire de la Chrétienté sont noires. Cette noirceur est dû surtout au syncrétisme du culte de la Déesse noire Isis avec le culte de Marie (Maria) du christianisme primitif, la raison occulte du blanchiment étant de nature Alchimique en prévision des temps futurs. Jésus, fils de Marie, possède des qualités d’Asar-Osiris époux d’Isis mixées à quelques qualités d’Hor-Horus, fils d’Isis.
– Il existe à l’initial une énorme influence de la philosophie africaine de Kémèt sur le Christianisme primitif et l’Islâm premier, mais au final (aujourd’hui) une trop grande déformation des principes initiaux, notamment le rôle que doit jouer l’élément féminin et la philosophie de la Maât. Le Judaïsme, l’Église catholique romaine (celle de St. Paul) et l’Islâm sont générateurs de tous les malheurs des peuples noirs : le Judaïsme a d’ailleurs diabolisé les Noirs. L’Église chrétienne – c’est-à-dire l’Occident – et l’Islâm, depuis les conquêtes arabes en Afrique, ont mis les Noirs en esclavage et encore à l’heure actuelle, l’Occident continue de persécuter l’Afrique et d’en piller les ressources naturelles.
– Même le culte des Pierres noires (bien avant la Kaaba, Pierre noire sacrée de l’Islâm) a des origines africaines et jusqu’à aujourd’hui des Madones noires ont « résisté », tout comme dans le Christianisme en Europe (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hollande, Hongrie, Italie, Luxembourg, Malte, Pologne, Portugal, Roumanie, Russie, Sicile, Suisse, Tchécoslovaquie), dans le monde musulman (Algérie, Turquie).
– Les Aryens avec le Rig Veda et les Juifs avec la Thora semblent avoir introduit les premiers racismes connus de l’histoire de l’humanité. Ces peuples se sont autoproclamés supérieurs ou « peuple élu », « race des seigneurs ». Ils ont diabolisé la Femme et la couleur noire. La guerre et les biens matériels sont déifiés au point de penser que « La raison du plus fort est toujours la meilleure, car la victoire ne s’obtient que par droit divin. » Les Dieux s’imposent au fil de l’épée et le nomadisme doit être conquérant donc meurtrier. Alors, les mythes égypto-suméro-africains subissent au cours du dernier millénaire le double choc de la christianisation à la sauce européenne (judéo-christianisme à ne pas confondre avec le Christianisme primitif) et de l’islamisation à la sauce arabe. Ces nouvelles religions baignent dans des sociétés patriarcales qui ont fini par se débarrasser de l’idée d’une Mère / Déesse noire primordiale venue d’Afrique, de sa philosophie pacifique et de l’importance de la Femme pour le véritable progrès de l’humanité, avec pour conséquence-sanction, l’éradication probable de l’espèce.
– Le Patriarcat guerrier aryen et sémite a donc dépossédé le Matriarcat pacifique mais le souvenir de la Déesse primordiale demeure dans beaucoup de pays. Cependant, aujourd’hui en Afrique, ce sont des nègres écervelés et avides d’argent qui semblent être les meilleurs défenseurs des religions coloniales. Un retour vers l’Afrique Antique est impératif.
– Il restera à se débarrasser des pilleurs de l’Afrique et à aider au rassemblement entre Kamits pour unir les États africains en vue de la Renaissance du Continent Bien-Aimé.
En résumé final : au commencement la Femme était une Déesse noire et l’Afrique civilisa le monde.
P.S. : je dédie cet article à toutes les femmes opprimées, violées, torturées par l’homme et par son système patriarcal – et ceci est d’une brûlante actualité ! – à toutes les femmes décédées par faute des violences de l’homme. Puissent leurs âmes trouver, grâce à cet article, le repos éternel ou l’espérance d’un changement radical mais aussi la certitude que nous menons ici un combat légitime pour remettre la Femme sur le piédestal qu’elle n’aurait jamais dû quitter !
« Certes la Vérité est pareille au feu; elle brûle et fait mal; mais il n’y aura pas de révolution sans libération des femmes. Il n’y a pas de libération de femme sans révolution ». Ankh , Oudja, Sénèb !
Bibliographie
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• Roland Bermann, La vierge noire, vierge initiatique, Éditions Dervy, 1993
• Laurence Albert, Les Coptes, La foi du désert, Éditions de Vecchi, 1998
Réalités et mystères des Vierges Noires
Features
Release Date | 2000-09-04T00:00:01Z |
Language | Français |
Number Of Pages | 229 |
Publication Date | 2000-09-04T00:00:01Z |