Le Popol-Vuh (également retranscrit Pop Wuh ou Popol Wu’uj à partir de l’expression quiché signifiant littéralement « livre de la natte », généralement traduit par « Livre du Conseil » ou « Livre de la Communauté ») est un texte mythologique maya rédigé en quiché à l’époque coloniale. C’est le document le plus important dont nous disposons sur les mythes de la civilisation maya. Il s’agit d’une sorte de « Bible » maya.
Le Popol Vuh est séparé en trois parties distinctes :
La Terraformation de la terre par un groupe de créateurs, les Grands Ancêtres. Tout d’abord est décrite la genèse du monde qui offre certaines ressemblances avec la Cosmogonie biblique. Du néant originel, les Dieux décidèrent de créer le monde, de le rendre matériel et de le peupler de créatures afin d’être adorés.
« …tout était en suspens, tout n’était que calme et silence …Il n’y avait ni homme, ni animal; …ni herbe, ni forêts; seul le ciel existait… ». C’est ainsi que le groupe de Créateurs découvre notre planète, « …un jour,… sur le lieu du chaos… » nous dit la Torah.
Le groupe de Créateurs commence alors la terraformation et le Popol Vuh la décrit avec précision : « …L’eau baissa…, le sol apparut et devint ferme… les montagnes émergèrent des eaux… et grandirent… les cours d’eau furent divisés, …la mer fut séparée… ». Et ils parlèrent ainsi : « …que la lumière soit, que l’aube paraisse dans le ciel et sur la Terre… », et ils dirent encore : « …Il n’y aura ni gloire ni grandeur dans notre création et notre plan jusqu’à ce que l’humanité existe, jusqu’à ce que l’homme soit formé… ».
Cet article vous intéresse et vous voulez le lire en entier ?
Accéder à tous les contenus Premium. Plus de 2000 articles et ebooks