L’Aïd el-Kebir est nommé la Tabaski au Sénégal (1) et dans les autres pays d’Afrique de l’Ouest francophone (Guinée, Mali, Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Togo, Niger, Cameroun) et par exemple au Nigeria. En Afrique du Nord, il est appelé Tafaska chez les maghrébins de tradition Amazigh tandis que les autres Berbères, arabophones, utilisent le nom arabe. En Turquie, il est appelé Kurban Bayramı et dans les Balkans, Kurban Bajram.
En langue française, s’utilise également le terme fête du mouton.
Mais c’est le mot Tabaski, emprunté aux Wolofs, qui connaît le plus grand succès dans les pays de l’aire soudano-sahélienne, du Sénégal au Tchad, en passant par le Mali, le Burkina et le Niger. Ce qui n’a rien d’étonnant quand on sait que les Wolofs ont adopté l’islam dès le 11e siècle et que le Sénégal, enfant chéri de la colonisation française, a été le pôle de référence de la région pendant plusieurs siècles.
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