Pendant des siècles, les européens dominent le continent africain. L’homme blanc s’est arrogé le droit de gouverner et d’être obéi par les non blancs. Sa mission, selon lui, était de «civiliser» l’Afrique.
En vertu de ce manteau, les européens ont volé le continent de grandes richesses et infligé des souffrances inimaginables sur des populations africaines.
Tout cela fait une histoire triste, mais maintenant nous devons être prêts à enterrer le passé avec ses souvenirs désagréables et regarder vers le future. Tout ce que nous demandons des anciennes puissances coloniales est leur bonne volonté et de coopération pour remédier à nos erreurs passées et les injustices et d’accorder l’indépendance aux colonies en Afrique…
Il est clair que nous devons trouver une solution africaine à nos problèmes, et que ce ne peut être trouvée dans l’unité africaine.
Divisés nous sommes faibles, unis, l’Afrique pourrait devenir l’une des plus grandes forces du bien dans le monde.
Bien que la plupart des Africains sont pauvres, notre continent est potentiellement très riche.
Nos ressources minérales, qui sont exploitées avec des capitaux étrangers que pour enrichir les investisseurs étrangers, allant de l’or et des diamants à l’uranium et du pétrole.
Nos forêts contiennent certains des plus beaux bois pour être cultivé partout.
Nos cultures de rente sont le cacao, le café, le caoutchouc, le tabac et le coton.
Comme pour le pouvoir, qui est un facteur important dans tout développement économique, l’Afrique compte plus de 40% de la puissance potentielle de l’eau du monde, contre environ 10% en Europe et 13% en Amérique du Nord.
Pourtant, jusqu’à présent, moins de 1% a été développé.
C’est une des raisons pour lesquelles nous avons en Afrique, le paradoxe de la pauvreté dans le milieu de l’abondance et la rareté dans le milieu de l’abondance.
Jamais un peuple n’a eu à leur portée si grande occasion de développer un continent doté de tant de richesses.
Individuellement, les Etats indépendants d’Afrique, dont certains peuvent être riches, d’autres pauvres, ne peut guère faire pour leur peuple.
Ensemble, par l’entraide, ils peuvent accomplir beaucoup.
Mais le développement économique du continent doit être planifié et poursuivi dans son ensemble.
Une confédération conçu uniquement pour la coopération économique ne permettrait pas la nécessaire unité de but.
Seule une union politique forte peut assurer le développement complet et efficace de nos ressources naturelles pour le bénéfice de notre peuple.
La situation politique en Afrique aujourd’hui est encourageant et en même temps inquiétantes.
Il est encourageant de voir autant de nouveaux drapeaux hissés à la place de l’ancien, il est inquiétant de voir tant de pays de différentes tailles et à différents niveaux de développement, la faiblesse et, dans certains cas, presque impuissants.
Si cet état terrible de la fragmentation est autorisé à continuer, il peut ainsi avoir des conséquences désastreuses pour nous tous.
Il y a actuellement quelque 28 États en Afrique, à l’exclusion de l’Union d’Afrique du Sud, et ces pays n’est pas encore libre.
L’exemple de l’Amérique du Sud, qui a autant de richesses, sinon plus, que l’Amérique du Nord, et pourtant, reste faible et dépendant d’intérêts extérieurs, est celui qui tous les africains feraient bien d’étudier.
Les critiques de l’unité africaine se réfèrent souvent à l’inculture de grandes différences, la langue et des idées dans différentes parties de l’Afrique.
Cela est vrai, mais le fait essentiel demeure que nous sommes tous des Africains, et qui ont un intérêt commun à l’indépendance de l’Afrique.
Les difficultés présentées par des questions de langue, la culture et les différents systèmes politiques ne sont pas insurmontables.
Si la nécessité d’une union politique est accepté par nous tous
Les dirigeants actuels de l’Afrique ont déjà montré une remarquable volonté de consulter et demander conseil entre eux.
Les Africains ont, en effet, commencé à penser à l’échelle continentale.
Ils se rendent compte qu’ils ont beaucoup en commun, tant dans leur histoire, dans leurs problèmes actuels et de leurs espoirs pour l’avenir.
Pour suggérer que le moment n’est pas encore venu d’envisager une union politique de l’Afrique est de se soustraire aux faits et ne pas tenir compte des réalités en Afrique aujourd’hui.
La plus grande contribution que l’Afrique peut apporter à la paix du monde est d’éviter tous les dangers inhérents à la désunion, par la création d’une union politique qui sera aussi par son succès, servir d’exemple à un monde divisé.
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