Nous ne pouvions pas laisser l’humanité dans l’état où elle se trouve actuellement. Elle court un danger imminent de régression et d’autodestruction. Il fallait poser un cran d’arrêt symbolique au processus de retour de l’état de barbarie.
En effet, en fixant notre attention sur les manifestations récurrentes du racisme, nous avons la révélation selon laquelle ce trait de la culture occidental est sous-tendu par la compulsion à déshumaniser la “race” noire, à la chosifier, à la maintenir dans l’état infâme d’instrument de production de subsistance et des valeurs pour la gloire de la race blanche.
La rationalisation et l’idéalisation du mode de comportement de la personnalité de l’indo-européen, telle est la voie magique qui s’imposa aux idéologues indo-européens, soucieux de faire réparation aux blessures narcissiques infligées par la primauté de la culture noire.
Le moment euphorique de la société industrielle, point de départ du régime libéro capitaliste, leur en offrit l’opportunité.
C’est ainsi que Hegel, pour laver son « complexe » de progéniture des derniers hommes blancs à faire son entrée dans le monde civilisé, après la chute de l’empire romain, idéalise en connaissance métaphysique, la tendance de l’homme aryen à envahir d’autres populations et à s’emparer des produits de leur activité laborieuse patiemment accumulés (la raison dans l’histoire).
Quant à Nietzsche, il est à l’origine de la glorifications des barbares qui méprisent le verbe invention sémite supposée: «Bêtes blondes» ou encore les «oiseaux de proie», ils fondaient avant être vernis de culture, sur leurs victimes pour les déchirer sans se poser des questions d’ordre moral. Il n’est pas étonnant qu’en reconnaissance de sa perception volontariste de l’histoire, Nietzsche reçut la visite d’Hitler à qui, geste hautement symbolique, il fit don de sa canne.
Il est incontestable que la philosophie aux accents prophétiques de l’auteur de «ainsi parlait Zarathoustra» est à considérer comme un hymne à la «subversion» de la réalité historique qui était marquée au sceau de la primauté incontestable de la culture des pères fondateurs kamites.
Les travaux poursuivis en histoire et en linguistique par Cheick Anta Diop et Théophile Obenga ont un intérêt incontestable. Ils ont contribué à apporter les preuves supplémentaires de l’antériorité de la civilisation noire.
Mais, il est évident que les voies historique et linguistique ne suffisent pas puisque, tout le monde le sait et le dit, l’intrusion de l’homme blanc dans la vie de l’homme noir a aussi opéré des traumatismes psychologiques et des distorsions dans la personnalité des kamites.
C’est pourquoi le temps est venu, selon nous, d’entreprendre des investigations psychologiques susceptible d’étendre notre libération au plan de l’esclavage mental.
Le programme de la renaissance noire ne doit pas, s’il veut se donner toutes les chances de réussite, faire l’économie de la lutte pour la désaliénation psychologique qui fournit aux kamites les moyens idoines de se réapproprier leur histoire et leur place dans la communauté humaine.
La reconquête de l’homme noir postule qu’il retrouve au moyen de la psychart-thérapie (technique originale qui combine les apports de la psychanalyse et de l’art-thérapie), la pleine autonomie de sa volonté aliénée à la volonté de l’homme blanc.
Grobli Zirignon, Psychart-thérapeute
La re-surrection de kam
Features
Is Adult Product | |
Release Date | 2014-09-02T00:00:01Z |
Language | Français |
Number Of Pages | 152 |
Publication Date | 2014-09-02T00:00:01Z |