C’est la femme « possédée » par le Verbe qui a posé les fondements du monde humain, grâce à l’activité créatrice du signifiant fondamental, le phallus, représentant de l’objet de son envie : le pénis. Le déplacement métaphorique et la sublimation des pulsions de jouissance-destruction sont donc à l’origine de la préservation du beau-reste originaire, le phallus, sur lequel repose la chaîne des formes préverbales constituants du Langage, qui a fait émerger l’homme primitif de l’aliénation dans la Nature.
Ainsi furent crées les conditions de médiation de l’état fusionnel mère-enfant et l’avènement de la structure symbolique, caractéristique de la société humaine.
La proto-société (née en Egypte) s’efforça de protéger ce feu symbolique (le Langage et les valeurs qui en résultent) en constituant un cercle ésotérique et en résistant aux invasions des barbares. En essaimant également par la création de foyers de Civilisation dans d’autres parties du monde. Mais finalement la destructivité des barbares l’emporta et les derniers foyers réfugiés dans les coins perdus d’Afrique noire, furent pénétrés et éteints par les exactions de la fureur coloniale. Le coup porté aux dernières poches des rituels d’initiation (acharnement contre la circoncision et l’excision) sonna le tocsin du retour à l’âge ténébreux de la barbarie où « l’homme est un loup pour l’homme » ;
La psychart-thérapie, benjamine des thérapies, ressortit au souffle vital d’une humanité qui ne veut pas disparaitre, pour laisser la place à un monde sans homme.
C’est pourquoi elle fait de la refondation du Langage sa préoccupation.
Les guerres toujours recommencées confortent assurément le psychothérapeute dans sa conviction selon laquelle il faut sauver l’humanité par la refondation du Langage qui la sortie de l’aliénation dans la nature.
GROBLI Zirignon, Psychart-thérapeute
Préface de « La psychart-thérapie » (Refondation du Langage)
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