Les travaux poursuivis en histoire et en linguistique dans la suite de Cheik Anta Diop et Théophile Obenga ont un intérêt incontestable ayant contribué à apporter les preuves supplémentaires de l’antériorité de la civilisation noire et à fonder définitivement les thèses du professeur Diop. Mais il est évident que les voies historique et linguistique ne suffisent pas puisque, tout le monde le sait et le dit, l’intrusion de l’homme blanc dans la vie de l’homme noir a aussi opéré des traumatismes psychologiques et des distorsions dans la personnalité des Kamites.
C’est pourquoi, le temps est venu, selon nous, d’entreprendre des investigations psychologiques susceptibles d’étendre notre libération au plan de l’esclavage mental.
Le programme de la Renaissance noire ne doit pas, s’il veut se donner toutes les chances de réussite, faire l’économie de la lutte pour la désaliénation psychologique qui fournirait aux Kamites les moyens idoines de se réapproprier leur histoire et leur place dans la Communauté humaine.
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