L’art-thérapie apparait dans un monde réduit aux dimensions de village planétaire. Cet art-thérapie, qui procède de la psychanalyse freudienne, intéresse nécessairement les hommes de toutes les contrées du monde, aussi bien les sous-développés que les super développés, confrontés sans distinction à l’angoisse de survivre dans une culture monolithique dont les caractéristiques essentielles sont : La contestation de l’autorité paternelle, la remise en question du couple et de la famille cellule de base de la société, la transgression de la différence des sexes, l’intolérance à la frustration, la revendication effrénée du droit à la jouissance, la méconnaissance de la valeur fondatrice du travail, la perte du sens de l’existence, le triomphe du sentiment de l’absurde (source du désespoir qui enveloppe l’humanité actuelle) et pour comble, la catastrophe environnementale qui menace la permanence du monde.
L’art-thérapie s’assigne comme objectifs d’apporter sa contribution à la restauration du «tissu langagier» en état de déliquescence, en instaurant des relations de soutien et de «guidance» dans les familles en difficulté de cohésion, auprès des enfants et des adolescents en mal de socialisation, des écoliers et des étudiants confrontés aux échecs et en œuvrant à la réintégration des marginalisés.
On reproche à la psychanalyse d’être trop longue, coûteuse, d’accorder un statut abusif au père pour permettre l’élaboration d’un concept, le complexe d’Œdipe, dont la valeur heuristique est mise en doute, enfin, on critique la psychanalyse de ne pas prendre en compte la période préverbale qui concerne le couple mère-enfant. Période où, comme on l’a établi, l’infant est contraint de communiquer ses affects et d’exprimer ses symptômes par des désordres corporels (langage du corps) : Colites, constipation, diarrhées, gaz, asthme, vomissements, anorexie, obésité, inhibition musculaire, etc.
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