Ayant ainsi parlé, Isis verse d’abord à Hôros le doux breuvage d’immortalité que les âmes reçoivent des Dieux, et commence ainsi le discours très sacré: Le ciel couronné d’étoiles est superposé à l’universelle nature, ô mon fils Hôros, et il ne lui manque rien de ce qui compose l’ensemble du monde. Il faut donc que la nature entière soit ornée et complétée par ce qui est au-dessus d’elle, car cette ordonnance ne pouvait aller du bas vers le haut. La suprématie des plus grands mystères sur les plus petits est nécessaire. L’ordre céleste l’emporte sur l’ordre terrestre comme étant absolument fixe et inaccessible à l’idée de la mort C’est pourquoi les choses d’en bas gémirent saisies de crainte devant la merveilleuse beauté et l’éternelle permanence du monde supérieur.