La psychart-thérapie est la technique de reconquête de son corps, infiltré et squatté par les esprits persécuteurs (pulsions) d’un patient qui refuse la voie du «passage à l’acte».
Les trois phases:
Sous l’accompagnement d’un thérapeute initié à ce type de prise en charge, la première démarche du patient en psychart-thérapie consiste à évacuer ses pulsions sadiques anales en déplaçant par projection celles-ci sur un support artistique.
C’est la phase préliminaire de l’affrontement symbolique qui met en jeu tout le potentiel de l’imaginaire destructeur du patient pour le déporter sur l’espace consacré : le support.
Les pulsions sadiques-anales projetées ici sous la formes de matières picturales vont s’entasser se mêler et constituer finalement un magma à interpréter comme la visualisation du chaos intérieur à l’origine des angoisses et du sentiment de persécution du patient que l’imagination de celui-ci se représente comme une sorte de bête malfaisante qui squatte ses entrailles.
Vient la seconde phase de la psychart-thérapie où, avec le “sous-tien” de son accompagnateur, le patient s’engage dans le combat pour la mise à mort symbolique de la bête externalisée sous l’apparence du gribouillis ou magma, à l’affronter en ayant recours à toutes les ressources possibles de l’imagination sadique (grattage, frottage, déchirage, lavage, etc), et à le «réduire» finalement en traces «parlantes» devant lesquelles dans une sorte de flash suivi d’un apaisement le patient prend conscience de sa victoire sur le monstre dévorant.
A ce moment de grâce succède alors celui de l’activité divinatrice où le patient va consulter le support « élaboré » afin qu’il lui livre ses messages écrits en formes de schèmes qui se refusent à la détermination et à l’identification.
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