Wangari Muta Maathai, première femme africaine lauréate du prix Nobel de la paix, est morte à 71 ans des suites d’un cancer, dimanche dans un hôpital de Nairobi. Insoumise, combative, la militante écologiste kenyane a consacré sa vie à la sauvegarde des forêts d’Afrique et à la démocratisation de son pays.
“Dans mon ethnie, la révolte est naturelle. Je ne suis qu’une Kikuyu typique dans le fond”, déclarait-elle au “Monde” en 2001, comme pour justifier la ténacité des combats de l’association Green Belt Movement (ceinture verte en français) qu’elle a créée en 1977 pour lutter contre la déforestation.
Née en 1940 dans une famille de paysans pauvres de l’ethnie kikuyu, dans la région de Nyeri, à 150 kilomètres au nord de Nairobi, la jeune Wangari, d’une rare intelligence, est très rapidement repérée par ses professeurs, des sœurs catholiques. Avec leur aide, elle décroche une bourse d’études pour les Etats-Unis. Elle part pour le Kansas à la fin des années 1950 pour y étudier la biologie.
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