Ces dernières années, plusieurs études ont montré l’existence d’un réseau entre les végétaux, appelé « Wood Wide Web » et via lequel ils communiquent, par exemple en s’avertissant mutuellement de dangers via des signaux électriques. Pour ce faire, la flore utilise ce qu’on appelle un réseau mycorhizien, c’est-à-dire la colonisation par les filaments mycéniens de champignons, des racines d’une plante.
Dès lors, grâce à ce réseau souterrain, la science avait déjà montré que les arbres pouvaient garder vivantes les anciennes souches de leurs pairs abattus pendant des siècles, en les nourrissant d’une solution de sucre par leurs racines. Mais désormais, une nouvelle étude semble montrer que cette relation est encore plus intense entre les arbres.
Des chercheurs de l’université suisse de Bâle, dont le docteur Tamir Klein, ont mené des expériences dans une forêt helvétique pour découvrir comment se comporteraient les épicéas avec des concentrations de CO2 plus élevées dans l’atmosphère. Pour leur étude, ils ont donc pulvérisé du carbone 13, un isotope du carbone, dans la canopée de la forêt de sapins centenaires.
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