Vers 2 400 avant Jésus Christ, les Égyptiens produisaient déjà des perles en pâte de verre. Dans l’Egypte antique, les bijoux les plus recherchés étaient en pierres, la serpentine, l’agate, la turquoise, le lapis-lazuli et autres pierres semi-précieuses étaient utilisées comme des perles. Plus tard, le travail de la silice permettra de produire des perles moins coûteuses que les pierres et d’en maîtriser formes et couleurs.
Pour colorer les perles, les premiers artisans verriers utilisaient alors de l’oxyde de cuivre permettant d’obtenir des coloration bleu turquoise, ou encore de l’oxyde de manganèse permettant d’obtenir des nuances violettes ou noires imitant l’améthyste ou l’agate. Les techniques de production en quantité remonteraient à quelques 2 200 ans avant notre ère.
Certains artisans perpétuent les techniques anciennes pour fabriquer des perles d’excellentes qualité : la pâte d’argile teinte avec des colorants à base de terre est étirée autour de tiges pour former des tubes débités en petits morceaux mis à sécher sur des plateaux. Une fois qu’ils sont sec, on retire la tige puis on cuit les perles sur des plaques métalliques. Cette méthode de fabrication tire parti des ressources locales en faisant uniquement appel au savoir-faire des artisans. Ces perles permettent des compositions proches de celles représentées sur les fresques des tombeaux Égyptiens.
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