Dolli, Magi nokoss, Jumbo, Maggi, Joker, Adja, Jongué, Tak, Mami, Khadija, Dior, Tem Tem, autant de bouillons utilisés par la cuisinière sénégalaise pour apporter la différence dans sa marmite. C’est une assiette de maladies chroniques silencieuses qu’elle sert.
Le plat sénégalais serait-il devenu un vrai poison pour le citoyen lambda ? La réponse coule de source, face à la recrudescence des maladies non transmissibles. L’espérance de vie au Sénégal en a pris aussi un sacré coup.
De nos jours, le repas traditionnel, bien assaisonné, présenterait des goûts culinaires souvent plus exquis que ceux de nos mammys. Les sénégalaises férues de bonne saveur ont l’art de mettre du piquant dans l’assiette. Toutes sortes d’ingrédients passent dans la marmite qui s’appauvrit de plus en plus en valeurs nutritives et s’enrichit en sel et calories. Quand les exhausteurs du goût s’y mettent, il faut simplement s’attendre à un cocktail explosif. Nombreux sont ceux qui pointent l’index sur la cuisinière : le poison est dans l’assiette.
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